Dance, Love and Success (Tome 1) [REECRITURE PROCHAINE] #WGT2019

Chapitre 12 : amitié amibigüe

Chapitre 12 : Amitié ambigüe

Je passais une grande partie de ma soirée au salon avec ma mère et Julian. Nous regardâmes ensemble le film "Intouchable" pour la dixième fois. Nous connaissions les scènes par cœur mais nous rigolions toujours autant. Lou était déjà couchée car elle était un peu fatiguée en ce moment.

À la fin du film, je montais dans ma chambre et filais sur Facebook. À peine fus-je connectée, que Jeremy vint me parler. Mon cœur se mît à battre un peu plus rapidement que la normale et un grand sourire s'étala sur mes lèvres roses.

Jérémy : Ça va ?

Moi : Ça va bien et toi ?

Jérémy : Ça va, tu as fait quoi aujourd'hui?

Moi : Je suis un peu fatiguée, j'ai passée la journée à la danse!

Jérémy : Ah oui, tu m'avais dit la dernière fois! Moi, j'étais au football avec ton frère et Lilian puis avec des autres potes.

Moi : Bien, bien!

Jérémy : Je voulais te demander... T'as une heure de trou demain ?

À la vue de ce message, mon sourire se fit plus grand sur mon visage et mes mains devinrent moites d'anxiété. Je ne comprenais pas réellement le sens caché de cette question et j'avais un peu peur de le découvrir. Les battements de mon cœur devinrent encore plus rapide alors que je posai mes doigts sur le clavier pour lui répondre.

Moi : Oui, j'ai une heure de libre de 14h à 15h. Mr Dave n'est pas là, apparement.

Jérémy : Ah super! Ça te dirait qu'on reste ensemble, alors?

Comment ne pas dire oui, Pensai-je, en tapotant la réponse sur mon clavier, toute excitée.

Moi : Oui, si tu veux.

Jérémy : Cool alors! 

Moi : ça marche! je te laisse je vais dormir, je m'endors devant l'écran là ! À demain !

Jérémy : Pas de problème ! Bonne nuit ma petite Camille.

Moi : Bonne nuit mon petit Jérémy!

J'éteignais mon ordinateur, toute excitée et stressée, me brossais rapidement mes dents avant de m'écrouler sur mon lit. La fatigue m'emporta alors en quelques minutes au pays des rêves sans que je n'eus le temps de penser à quoique ce soit d'autre.

Le lendemain, j'étais à la fois stressée et excitée à l'idée de ce "rendez-vous", encore une fois. C'était la première fois que nous allions resté vraiment seul, lui et moi, et j'avais un peu la trouille. Jérémy m'impressionnait beaucoup par sa prestance même si au fond, c'était un adolescent comme les autres.

Après plusieurs minutes devant mon placard, je m'habillais normalement, tout en faisant un petit effort supplémentaire au niveau de mon maquillage. Je laissais mes cheveux détachés et les bouclaient légèrement pour leur donner un peu de volume.

Ma mère me déposa au lycée et je me dirigeai directement devant ma salle de classe. Lilian me rejoignit à la sonnerie, les pieds traînants et le regard tout endormi.

Nous nous installâmes au fond de la classe comme à notre habitude durant le cours de philosophie alors que Madame Cordier commençait son cours sur la société et les arts sans réellement nous prêter d'attention.

" Ça va Mille Mille ? Lança-Lilian, la voix encore endormie.

- Ça va ça va ! Lachai-je, à mon tour, amusée. Et toi Lilou ?

- Tu as de la chance qu'on est en cours et que je ne suis pas bien réveillé sinon je t'aurai fait la misère ! Cracha-t-il, en souriant légèrement."

Je me mis à rire devant sa mine dépitée et il me lança un regard noir. Quelques secondes plus tard, son sourire s'installa à nouveau sur son visage ne laissant pas présager quelques choses de bon pour moi.

"Alors comme ça on a un rencard à 14h ? S'enquit-il, malicieusement."

Je rougis instantanément et Lilian le remarqua car il me fit un clin d'œil.

"Il te fait de l'effet à ce que je vois le Jérémy ! S'exclama-t-il, amusé.

- N'importe quoi toi ! Soupirai-je, en souriant. Crétin!"

Lilian rit à son tour avant de reprendre la parole.

"En tout cas, tu dois lui en faire de l'effet toi, pour qu'il te propose un rendez-vous !  Continua-t-il, en me narguant.

- Ce n'est pas un rendez-vous! M'écriai-je, en tentant d'être discrète. On passe juste une heure ensemble...

- Non, non non et non! Vous ne me la faites pas à moi! S'amusa-t-il, le regard heureux.

- Mais je te le jur... Commençai-je, avant d'être coupée brutalement dans mon élan.

- Camber ! Silence ! Cria- Madame Cordier, la professeure de philosophie, nous ramenant à la réalité. "

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