Cinquième partie :

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Malick :…

Yakhiya : C’est ma fille et je saurai lui faire entendre raison car contrairement à sa sœur elle au moins elle m’écoute. Je la résonnerai et elle rentrera avec toi sans faute.

Malick :…

Yakhiya : Mon gendre tu sais sans doute que je ne voulais pas savoir ce qui s’était passé entre ma fille et toi pour qu’elle fugue ainsi mais tu as tenu à m’expliquer le pourquoi de sa fugue. Je ne m’en serais pas mêlé si tu ne m’avais pas appelé ce matin pour m’en parler ou si elle n’était pas venue chez moi. Mais après l’avoir vu, je sais qu’il ne s’agit sûrement pas d’une petite dispute de rien du tout qui arrive parfois dans tous les couples comme tu me l’as si bien dit ce matin.  Certes que je t’ai dit qu’elle est désormais tienne et que tu peux en faire ce que tu veux vu que c’est ta femme mais ce n’est pas une raison d’avoir un tel comportement sur elle et même si cela devait arriver, tâches d’être plus prudent à l’avenir car les gens parlent et beaucoup même. Et tu dois sans doute comprendre qu’en tant que père je me dois d’agir pour pas que les gens me pointent du doigt. Mais bon pour cette fois, on va faire comme si rien ne s’était passé. Ce sera notre petit secret, finis-je par dire sur le ton de la plaisanterie pour ne pas le frustrer.

Malick :…

Yakhiya : Oui je sais, elle est fougueuse, rebelle et tout mais essaie d’être plus indulgent en mettant cela sur le compte de son jeune âge. Je vais te confier un petit secret que ta cousine m’a confié concernant les jeunes adolescents, sois plus tendre et aimable à l’avenir avec elle et tu verras que tu auras tout ce que tu veux d’elle. Tendresse, amour sont ce dont elle a plus besoin en ce moment.

Malick :…

Yakhiya : Les 500000 francs sont déjà sur le compte ?me tournais-je vers Anta le sourire aux lèvres. Waouh qui n’aurait pas voulu d’un gendre aussi généreux que toi ? Merci encore d’avoir bien voulu ma fille comme épouse et pour tout ce que tu fais pour ma famille et moi depuis que tu es rentré dans cette maison par le biais de ta chère cousine qu’est mon adorable femme Anta. Je te serai toujours redevable et concernant ma fille sois sans crainte, c’est comme si c’était fait. Je la résonnerai et demain sans faute tu pourras venir récupérer ta femme.

Anta : Oh lala je suis sans voix, me saute-t-elle dans les bras avec le sourire aux lèvres après que j’ai raccroché. Je vois que Monsieur mon mari a bien suivi mes conseils hein. Tu as su agir avec tact avec lui sans le frustrer concernant son comportement avec ta fille et sans prendre aussi le risque de voir notre poule aux œufs d’or nous échapper. Chapeau à toi l’élève a dépassé son maître à ce que je vois. Je suis si fière de toi.

Yakhiya : Moi aussi mon amour. Je vais pouvoir acheter la vache bien grasse que j’ai vue la dernière fois quand j’étais à RICHARD-TOLL pour pouvoir produire plus de lait. Et c’est de tout ceci que ma fille veut me priver ? Mais non elle a menti, si elle doit retourner dans ce mariage de gré ou de force elle y retournera crois-moi.

Anta : Ah mon amour, fais ce qui te plaira ! Ce que mon cher époux veut, DIEU veut. Mais n’oublie pas de partager avec moi pour que je puisse m’acheter quelques nuisettes de plus pour quand tu seras de tour, me fait-elle un clin d’œil.

Quelques heures plus tard

Yakhiya : Ma fille je suis au courant de tout maintenant, lui caressais-je la tête tendrement. Malick m’a tout expliqué et je comprends que tu aies voulu partir de la maison et venir ici. Tu sais le mariage n’est pas facile, il y’a des hauts et des bas mais il faut faire avec. Ne pense pas qu’avec ta mère et ta tante nous n’avons jamais traversé des moments difficiles mais par contre on est là. Ce n’est pas à cause seulement d’une petite dispute de rien du tout que tu vas quitter comme cela le domicile conjugal…

Zeyna: Comme un Phoenix qui renaît de ses cendresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant