Trente-huitième partie :

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Anta Kane

Je n’arrive tout simplement pas à y croire. Il n’a pas osé me jouer un tour pareil ? Malick mon Malick me trahir ainsi…

Gendarme : Madame tournez-vous s’il vous plaît, me somme-t-il alors que je regardais Malick s’enfuir sans pour autant m’apporter son aide. Vous connaissez vos droits…

Anta : Lâchez-moi tout de suite, me débattais-je alors qu’il essayait de me passer les menottes. Vous n’avez pas le droit, ne me touchez pas…

Gendarme : Madame calmez-vous s’il vous plaît, me maîtrise-t-il fermement alors que des larmes commençaient à perler mes joues. Vous avez le droit de garder le silence…

Anta : Je n’ai rien fait sniff s’il vous plaît relâchez-moi…

Gendarme : Madame vous êtes en état d’arrestation pour les meurtres de Mme Fall Amina Diagne et du dénommé Ousmane Gueye et aussi pour complicité dans les affaires de drogue du dealer Malick Ndiaye communément appelé dans le secteur « Milk ». Vous avez le droit de garder le silence, si vous ne voulez pas exercer ce droit tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous.

Anta : Je vous dis me lâcher Merde. Vous êtes sourds ou quoi ? Lâchez-moi.

Gendarme : Avancez madame sinon nous allons vous amener de force…

Anta : MALICK, MALICK ! TU N’ES QU’UN SALE TRAITRE, JE JURE QUE JE ME VENGERAI. JE TE LE JURE. LÂCHEZ-MOI, LÂCHEZ-MOI…

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Malick Ndiaye

Il se déroula ainsi une course poursuite entre les gendarmes et moi dans les couloirs qui menaient à la cuisine. Je réussis à m’y engouffrer bousculant les gens sur mon passage tandis que les gendarmes me sommaient de m’arrêter. Je fis la sourde oreille et continuai de longer le couloir de la cuisine à la recherche de cette porte. Lorsque je finis par la trouver enfin et avant même que ma main se posa sur le poignet, un des gendarmes tira un coup de feu en l’air faisant paniquer tout ce beau monde qui s’affairait dans la cuisine y compris moi. Je réussis à me cacher derrière les sacs de riz et de pomme de terre posés juste près de la porte.

Gendarme 1 : TOUT LE MONDE DEHORS !crie-t-il de toutes ses forces avant qu’il ne pointe son arme en ma direction tandis que je réfléchissais à comment me sortir de ce guêpier où Bijou m’avait fourré. MALICK NDIAYE SORTEZ DE VOTRE CACHETTE PENDANT QU’IL EN EST ENCORE TEMPS.

Mais oui c’est ça, vous me pensez trop stupide pour me laisser attraper comme ça sans que je ne me défende ? S’il pense qu’ils vont me mettre la main dessus aussi facilement, c’est mal me connaitre. Je ne leur donnerai jamais ce plaisir là. Je vais sortir d’ici aussi libre que je l’étais en venant. Ils ne m’attraperont jamais.

Gendarme 2 : Vous êtes cernés de partout alors sortez de votre cachette avant qu’on ne vous y oblige et croyez-moi cela ne sera pas beau à voir, lança le deuxième gendarme alors que je sortais mon portable de ma poche pour envoyer un message à mes gardes corps.

Message aux gardes du corps : « Ramenez de suite vos fesses au restaurant…je suis cerné de partout par les gendarmes. J’ai réussi à trouver une cachette du côté de la cuisine vers la porte de derrière, je vous y attends. Je vais essayer de faire diversion mais tâchez de rappliquer maximum dans 5 minutes sinon vous êtes virés ». Dès que le message est envoyé, je range mon portable et essaye de réfléchir à comment gagner le maximum de temps avant que mes hommes n’arrivent. Soudain une idée me vint en tête tandis que je les entendais se concerter entre eux.

Malick : Baissez déjà vos armes et là je vous promets de sortir de ma cachette.

Gendarme 1 : Tu n’es vraiment pas dans les dispositions de négocier quoique ce soit Malick Ndiaye. Je t’ordonne de sortir de ta cachette une bonne fois avant que l’on vienne nous-mêmes te chercher.

Zeyna: Comme un Phoenix qui renaît de ses cendresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant