Zeyna: Comme un Phoenix qui renaît de ses cendres

Vingt-cinquième partie :

Malick Ndiaye

Je la regarde parler depuis tout à l'heure et je n'entends rien de ce qu'elle me raconte. Tous mes sens sont aux aguets depuis qu'elle est entrée dans cette pièce avec son déhanchement digne d'une gazelle. Mes yeux ne font que des allers-retours de sa bouche à sa poitrine si voluptueuse qui me fait tourner la tête à chaque fois. Je ne sais pas ce qu'elle m'a fait mais je n'arrive plus à me passer d'elle. Chaque jour qui passe, je suis de plus en plus accro à elle. Je dirais même que j'en deviens raide dingue de plus en plus. Ça a été un vrai supplice de ne pas l'avoir à mes côtés ces derniers temps surtout avec Anta dans les parages. Elle m'a laissé un grand vide dans mon cœur durant cette période où il a fallu que je me coltine Anta. Contrairement à elle, Bijou est une grande bouffée d'air frais pour moi. Elle est plus palpitante, plus coquine, vivante et plus jeune entre nous. Et sa jeunesse y est pour beaucoup aussi. L'effet qu'elle me fait est tellement grande voire même indescriptible. Ça dépasse même l'effet qu'a Anta sur moi. Elle la dépasse de loin dans tous les sens du terme. Plus je la côtoie, plus j'en tombe amoureux au jour le jour. Lorsqu'elle est dans les parages je n'arrive jamais à me concentrer normalement. Sa manière de marcher, ses gestes, son déhanchement sont tellement sensuels que j'en perds pieds. Elle est juste sensuelle dans tout ce qu'elle fait...

Bijou : Tu m'écoutes Malick ? me demande-t-elle en posant sa main sur la mienne me ramenant ainsi à la réalité. Depuis tout à l'heure tu n'es pas concentré. A quoi penses-tu ?

Malick : A toi ma tigresse !contournais-je le bureau qui nous sépare et allais-je me placer derrière elle avant de poser mes mains sur ses épaules commençant ainsi un massage sensuel. A quoi d'autre pourrais-je penser lorsque tu es dans les parages ? A toi toute seule, tu arrives à occuper toutes mes pensées et cela jour et nuit.

Bijou : Hum Malick hum, gémit-elle de plaisir, s'il te plaît remettons-nous au travail. Il commence à se faire tard...

Malick : Il y'a plus important que le travail ma biche. On a tout le temps pour le finir donc ça peut attendre. Tu me manques trop tu sais. Je crois qu'il est enfin temps que tu mettes fin à ce sevrage que tu me fais subir depuis tout ce temps. Je sais que tu as autant envie de moi que moi de toi et que je te manque alors s'il te plaît finissons-en de cette situation. Je ne peux plus me passer de toi tu sais...

Bijou : Et ta vieille là que fais-tu d'elle ?se lève-t-elle d'un bond avant de se mettre face à moi mettant ainsi fin à ce massage. N'a-t-elle pas pu te combler suffisamment durant tout ce temps ? Cette situation c'est toi qui l'a créée donc assumes et terminons ce que nous avons à faire afin que je puisse rentrer dormir car je suis exténuée.

Malick : Bébé s'il te plaît ne soit pas si dure avec moi. En plus Anta sera très bientôt une histoire ancienne je te le promets donne-moi juste un peu plus de temps et tout ceci sera terminé. Tu sais qu'elle ne t'arrive même pas à la cheville donc tu n'as pas à t'en faire pour elle. Bientôt tu n'entendras plus parler d'elle. Je te veux toi et toi seule, posais-je mes lèvres sur son cou entreprenant d'embrasser sensuellement chaque parcelle de sa peau allant de son cou jusqu'à ses oreilles. Personne n'arrive à te remplacer, ni à me faire l'effet que tu me fais. Tu me fascines trop, j'en perds même tous mes moyens. Si tu n'es pas à mes côtés je me sens comme un corps sans vie. Bijou je crois que je commence à tomber amoureux de toi.

Bijou : Oui ?

Malick : Oui j'en suis sûr. C'est ce que je ressens et je vais de suite te le prouver.

D'une main je débarrasse tous les papiers se trouvant sur le bureau et les jette par terre avant de la soulever et la poser dessus. Elle crie de surprise face à mon geste avant que j'étouffe son cri en l'embrassant fougueusement. Au début elle ne me permettait pas d'accéder à sa bouche mais elle finit par se laisser faire et nos langues finirent par se toucher. Elle m'avait tellement manqué, ses lèvres, sa bouche, sa peau, tout m'avait manqué chez elle, tout. Le désir montant d'un cran, je ne voulais que la posséder là maintenant. Voulant la sentir encore plus, je lui déboutonne assez vite sa chemise et soulève sa jupe jusqu'à ses cuisses. Entre caresses et baisers, nos gémissements devinrent de plus en plus forts et se firent à l'unisson. N'en pouvant plus de tenir tellement je me sentais à l'étroit dans mon pantalon, j'ouvris la braguette de mon pantalon et en sort mon engin. D'une main je lui déchire sa petite culotte avant de m'introduire en elle d'un coup sec qui la fit lancer un petit cri. Elle entoure mon cou de ses bras lorsque je la soulève et la place contre le mur afin de plus la sentir. Je gémis de plaisir en bougeant en elle vu comment elle est étroite. Tout ce qui me change d'Anta. C'est fini, elle m'a eu je ne pourrais plus jamais me passer d'elle. Plus je bougeais en elle, plus je voulais la sentir jusqu'à ses profondeurs. Je lui assénais des coups de reins violents qui la faisaient gémir encore plus fort et criaient mon prénom en me demandant de continuer ou d'aller encore plus vite. J'avais oublié combien était bon de lui faire l'amour, elle ne se lasse jamais et moi j'adore ça. Du coup on a le même rythme et au final on jouit toujours au même moment. Je me sentais venir lorsque tout d'un coup je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche. J'essayais de ne pas y prêtre attention mais les vibrations persistaient de plus en plus et me déconcentraient un peu plus dans ma tâche.