Trente-troisième partie :

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Maïmouna Gueye alias « Mounass »

… : Votre correspondant ne peut être joint pour le moment. Votre appel ne peut aboutir…

Arghhhhh !grognais-je furieusement en jetant mon téléphone de l’autre côté du lit en entendant encore une fois cette fichue voix de l’opératrice qui me dit que je ne pourrais pas joindre Abdou Karim. C’est la énième fois que j’essaie de le joindre depuis tout ce temps et que je n’y arrive pas. Depuis cette fameuse nuit, il a complètement pris les voiles. Même le jour de l’enterrement de mon frère, il a été carrément distant avec moi comme s’il ne voulait plus avoir affaire à moi.  Je sais que cette histoire devait être jetée aux oubliettes comme je l’avais promis à ma sœur après la mort de notre frère de lâcher l’affaire avec Abdou Karim et sa famille mais je n’arrive pas du tout à tenir ma promesse. J’ai comme un goût d’inachevé vis-à-vis de ma relation avec Abdou Karim et celui d’échec vis-à-vis de ma propre sœur. Ma participation dans cette affaire aurait été un peu ma vengeance personnelle contre ma sœur afin de lui montrer que je n’ai jamais été l’incapable qu’elle pensait que j’étais et qu’elle sous-estimait à longueur de temps. Ça aurait été un moyen pour moi de lui dire que tout comme elle je peux arriver à quelque chose d’inimaginable et que j’étais bien capable de faire mieux qu’elle et même bien plus qu’elle. Quand je pense que j’ai été à deux doigts de réussir, deux petits doigts de l’avoir dans mes filets mais il a fallu pff !soufflais-je de frustration et de désolation avant d’amener mes mains derrière ma nuque me remémorant ainsi cette fameuse nuit.
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¤¤¤¤¤¤RETOUR VERS LE PASSE¤¤¤¤¤¤

Mounass : Fais-moi l'amour s’il te plaît, le suppliais-je du regard entre deux souffles avant de capturer de nouveau ses lèvres sans lui laisser le temps de répondre quoique ce soit.

Abdou Karim : Euh…Mounass…non, je…ne crois pas que euh !essaye-t-il de m’arrêter en balbutiant nerveusement entre deux baisers. Je…

Ne lui laissant pas le temps de finir sa phrase, j’introduis ma main à l’intérieur de son pantalon avant d’empoigner son sexe qui commençait à durcir malgré son refus. Il grogna aussitôt de plaisir quand je commençais à faire des va et vient de son sexe avec ma main et me fit aussitôt asseoir sur lui en califourchon. Je souris satisfait de ce résultat en l’embrassant langoureusement avant de devenir plus entreprenante dans mes gestes. Je lui desserre aussitôt sa ceinture alors qu’il m’embrassait sensuellement le cou me faisant lâcher un gémissement mélangé au plaisir et à l’excitation. Dès que sa ceinture a été défaite, je tire sur la fermeture éclair de son pantalon avant de faire sortir son sexe emprisonné par son caleçon et qui n’arrêtait pas de durcir à chaque seconde rien que pour moi. D’un geste lent et sensuel, je fais une descente vers son sexe déjà mouillé alors qu’il me regardait interloqué par mon geste. Sans attendre, je pris en pleine bouche son sexe tout en ne le lâchant pas du regard. Il essaya d’étouffer un grognement mais finit par le laisser échapper malgré lui quand je serrais à l’aide de mes lèvres son sexe en prenant le soin de poser ma langue bien chaude sur le bout de son sexe.

Abdou Karim : Mou…HUMMM ! Mounass, essaye-t-il de dire en voulant se relever. Je ne peux pas faire…HUMMMM BORDEL DE MERDE HUMMMMM.

Comme ça tu ne peux pas faire quoi ? Pff aujourd’hui je te tiens bien et je ne compte pas te lâcher d’une semelle. Tu es à moi et à personne d’autre, je ferais de toi ce que je veux. Tu es comme tout homme, tout comme ton frère alors tu vas faire tout ce que je veux ce soir. J’accentuais mon geste sur son entrejambe le faisant échapper des grognements sans nom quand soudain le bruit de la sonnerie de son téléphone nous interrompit. Il réagit aussitôt comme s’il avait le feu aux fesses et avant même que je n’eus le temps de l’empêcher de se lever en faisant pression sur le seul moyen de pression que j’avais en possession, il bondit du lit et réussit à prendre possession de son téléphone posé sur la table à manger avant de décrocher aussitôt. Sans me laisser abattre une seule seconde en le voyant remettre correctement son pantalon, je descends du lit moi aussi et alla le rejoindre pour poursuivre là où je m’étais arrêtée avant le coup de fil. J’essaie de lui déboutonner sa chemise tandis que je me frottais tout contre lui mais il bloqua mon geste. Je le regarde interloquée essayant de déchiffrer l’expression que reflétait son visage mais je n’y arrivais pas vu qu’il ne laissait rien transparaître. Mais par contre je pouvais voir le regard différent qu’il posait sur moi à chaque échange avec son interlocuteur. J’ai voulu tendre plus l’oreille pour écouter la conversation en faisant semblant d’aller caresser son oreille mais comme l’ayant compris il se détacha aussitôt de moi avant d’aller ramasser sa ceinture tandis que je le regardais complètement paumée. Beaucoup trop de questions sans réponses assaillaient ma tête essayant de comprendre ce qui se passait. 

Zeyna: Comme un Phoenix qui renaît de ses cendresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant