Dix-neuvième partie :

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RETOUR VERS LE PASSE…

… : Donc lorsque vous me demandiez de m’associer à vous pour faire prospérer mon entreprise d’import-export en me trouvant des partenaires à l’étranger et à l’intérieur de ce pays c’était juste pour servir de couverture à votre trafic de drogue international et national ? Vous vous êtes alors servis de moi depuis tout ce temps ? Moi qui pensait que vous étiez un homme de confiance et un grand homme d’affaires donc j’étais bien loin du compte. Vous êtes un trafiquant de drogues, un mafioso.

Malick : Dîtes donc vous comprenez très vite alors, lui riais-je au nez alors qu’il était sous le choc de sa découverte. Je commençais à me poser des questions moi s’il y’en avait un peu dans le ciboulot.

… : Donc mon contact à la douane avait raison du tout au tout et ce depuis le début mais comme je suis bête je n’ai pas voulu trop y croire. Je vous accordai toujours le bénéfice du doute car je me disais que cela ne pouvait pas être vrai mais c’était le cas.

Malick : Je vois comment vous m’aviez accordé le bénéfice du doute en essayant de réunir des preuves contre moi pour que je me fasse coincer. Et oui je suis au courant depuis le début, lui confirmais-je vu qu’il ne semblait trop y croire. Vous pensez qu’un homme comme moi allait tremper dans ce business là sans pour autant avoir des AMIS un peu partout pour surveiller mes arrières au cas où un homme comme toi GUEYE souhaiterait me doubler. Vous avez voulu jouer au plus fin avec moi mais vous vous êtes brulé les ailes. Toutes vos nombreuses réunions là au dehors, vos nombreux voyages, vos soi-disant techniciens qui venaient au bureau faire des installations pour la sécurité de la boîte, les soi-disant informaticiens qui venaient installer des logiciels sur les ordinateurs du bureau, n’étaient en fait un moyen pour vous d’amasser des preuves contre moi afin que je puisse être enfin arrêté et emmené en prison. Ils vous ont promis quoi en échange ?

Gueye :…

Malick : Oh ne dîtes rien laissez-moi plutôt deviner, l’interrompis-je avant qu’il ne prenne la parole. Ils vous ont sûrement promis de n’engager aucune poursuite à votre encontre, une garantie que votre société et votre famille ne soit en aucun cas mêlées à cette affaire, une protection pour vous et votre famille si vous leur apportez les preuves nécessaires à mon inculpation et un témoignage de votre part qui m’enfoncerait davantage. Ai-je tort ? J’imagine que non mais s’il y’a une chose que vous auriez du savoir c’est que moi Malick personne ne me double et quand je dis personne je vous y inclus.

Gueye : Maintenant qu’allez-vous faire ?interroge-t-il à reculons en me voyant avancer vers lui dangereusement. S’il m’arrive quelque chose ils sauront bien que c’est vous qui êtes derrière toute cette histoire.

Malick : Vous faire du mal serait trop gentil de ma part. J’ai autre chose plus intéressant que cela et je sens que vous allez adorer ça. Je vous explique un peu avant qu’ils n’arrivent…

Gueye : Qui ça ? Qui est-ce qui arrive ici ?

Malick : Bah vos amis de la justice. Je vais faire vite vu qu’on a environ dix minutes avant qu’ils n’arrivent. Pendant que vous étiez concentré à amasser des preuves moi je faisais de même contre vous…

Gueye : CONTRE MOI ? VOUS AVEZ COMPLETEMENT PERDU LA TÊTE LA ? Je vous annonce que vous êtes en train de perdre votre temps car je n’ai rien à me reprocher moi. Je suis un honnête homme et je suis CLEAN.

Malick : Vous me faîtes rire mais bref. Le dossier que j’ai monté contre vous montre que vous étiez le seul à faire ce trafic. Tous les dossiers concernant nos exportations et nos importations, les bons de sortie, les livraisons et j’en passe porte tous votre signature. Mon nom n’apparaît nulle part dans tous ses documents…

Zeyna: Comme un Phoenix qui renaît de ses cendresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant