Star Wars-Imagine: L'autre Côté N'est Pas Loin [En Pause]

Day sixteen

Ne sentant plus cette chaleur, celle de mon amant, j'ouvre précipitement les yeux. Je le vois assis au bord du lit, sentant énormément de peine, jusqu'à faire couler des larmes. Je me transforme en chat, approche discrètement.

Même si la galaxie nous illumine de sa couleur inchangée dans une nuit éternelle, sans jour ni ciel bleu clair, je sais qu'il est assez tard dans la nuit. Je frotte ma tête et mon pelage de chat contre sa côte. Il se redresse et mes yeux kaki envoûtants croisent son regard.

"Qu'il-y-a t'il, mon amour, demande-je
-Rien, rien.
-C'est un bien grand mensonge."

Je me retransforrme en humaine et lui souris tristement.

"Dis-moi, tu peux te confier sur tout."

Il regarde mes genoux avant de replonger ses yeux rougis et humides de larmes dans les miens.

"J'ai rêvé, ou plutôt cauchemardé, sur ta mission dans quelques heures. Rey te tuait d'un coup de sabre lazer dans le coeur.
-Oow, dis-je et me mettant en tailleur sur le lit. Viens là."

J'ouvre mes bras et il se jette dedans, ses sanglots reprennant. Je lui caresse ses cheveux, le berçant doucement.

"C'est bien plus qu'un coup de sabre lazer qui peut me faire perdre une vie, ne t'inquiète pas, je ne mourrais pas de si tôt. Aie l'esprit tranquille, je ferais tout pour te rendre fier en anéantissant, malgré nos soldats peu nombreux, la Résistance.
-C'est vrai? Tu ne peux pas mourir à cause de ça?
-Non, car je me rétablis très vite avec mes pouvoirs, donc c'est impossible de me tuer qu'en un seul coup."

Il lève la tête et j'essuie ses larmes. Il sourit et m'embrasse tendrement. Je réponds à son baiser par un plus intense. Il se sépare.

"Dans ce cas-là, mon esprit est tranquille. Mais laisse-moi te dire au revoir....
-Mais on va se revoir avant de par...."

Ben pose ses lèvres sur mon cou, laissant quelques suçons éphémères, ne voulant peut-être gâcher ma belle peau.

"Mais Ben.... Je suis fatiguée...
-Je sais, comme ça tu seras en forme demain."

Je respire bruyamment. Il me fait frissonner. Ses lèvres embrassent chaque recoin de mon corps, ce qui me fait geindre. Il revient dans mon cou. Je ferme les yeux pour profiter.

"Beeennnn....
-Tais-toi."

Je réouvre mes yeux et plaque Ben sur le lit. Je lève un sourcil comme pour dire 'ah bon'. Il me replaque sur le lit.

"Tu ne dis jamais non pour faire ça, Andréa, je te connais.
-Depuis quand tu me connais? Je te signale que toi aussi, et que tu me sautes quand tu veux. C'est en aucun cas de ma faute.
-Oui, mais tu me repousse pas. Tu adore ça.
-Il est vrai, mais laisse moi dormir, veux-tu.
-Ton corps dit le contraire.
-C'est normal, tu m'excite avec tes suçons dans l'cou, tu as cru que j'allais rester de marbre? C'est comme si je te faisais ça."

Je le plaque aussi vite que l'éclair, embrasse son cou, tout en suçontant chaque centimètre de sa peau. Il râle et me replaque encore une fois sur le lit.

"Tu as raison.
-J'ai toujours raison."

Je souris victorieuse. N'aimant pas ça, il se remet à m'embrasser violemment sans que je puisse reprendre mon souffle. Bizzarement, j'adore quand il m'embrasse violemment, puis ça s'efface pour de la passion et du désir brûlant. Je caresse son dos de ses omoplates au creux de ses reins. Il arrête soudain, me fixant. Une fine pellicule de sueur me recouvre de la tête aux pieds. Mes joues renbondies déjà de couleur naturellement rosées, étaient presque rouges, avec ces quelques cheveux collés par la sueur sur mon visage.