Day thirty-one: three hours later

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Dans la tête de Ben:

Enfin arrivé dans cet endroit improbable. Il n'y a que de l'océan partout, avant de décourvrir une magnifique et gigantesque île. Un grande statue d'or et de marbre se dresse, un énorme éclair dans la main et l'autre tendue vers le peuple, la tête baissée vers lui, les yeux maternels et la sourire sincère, ce même visage parfait qui me hante, celui d'Andréa.

Je secoue ma tête et me pose non loin. Aussitôt ceci fait, je me lève de mon siège et accueille Roy qui est rentré dans le vaisseau. Il regarde Âme, l'air pensif.

"Punaise, elle est moche comme un pou, heureusement qu'elle avait la Force sinon tu ne t'en aurais pas approché"

Nous rigolons tous les deux avec Âme qui nous fixe d'un air mauvais. J'ouvre sa cellule.

Soudain, elle échappe à mes mains et s'enfuit en courrant. Sans pression, Roy prend une branche qu'il jette aux pieds de la Jedi. Celle-ci tombe dans un fracas, au milieu de la place, face contre la pierre lisse.

Roy se retourne, souriant narquoisement.

"Elle allait pas s'enfuir loin, elle ne sait pas se servir de nos technologies."

Il fait une moue neutre avant d'aller chercher Âme et et serrer ses poignets. Je descends de mon vaisseau et rejoins Roy.

Nous marchons à travers l'énorme place vide de monde. Alors que la brume cachait une bonne partie de l'île, elle s'évapore et laisse paraître une place encore plus grande, avec, à gauche, un bassin, plus loin un bassin plus grand à jets d'eau et derrière tout cela des immeubles où les sororiens à la peau doré et aux cheveux de toute les couleurs apparaissent aux fenêtres ouvertes. Tous me dévisagent. 

"Ne t'occupent pas d'eux, ils sont juste curieux de te voir, dit Roy"

Je me tourne vers lui, qui avait déjà tourné le dos, tenant d'une main ferme les deux poignets d'Âme, qui, sans y arriver, se débat.

Après deux minutes, nous arrivons au pied de l'immense statue d'or et de marbre. Derrière, un énorme temple se dresse.

Je suis Roy jusqu'à l'intérieur, montant d'innombrables marches de marbre bleu. Les sororiens on vraiment un béguin pour cette pierre.

Lorsque nous rentrons dans le temple, mon coeur loupe un battement. De l'or, des rubis, des saphirs, des émeraudes, toutes les pierres du monde étaient présentes. L'intérieur essayait de perdre notre regard sur chaque merveille que regroupe le temple.

Des centaintes de dizaines de colonnes de marbres à veines rouges et noires nous entraînent vers le fond: un autel garni de rubis. Derrière, une belle statue en couleurs de 30 centimètres de ma déesse, avec un magnifique sourire. De toute parts, des photos d'elle combattant, souriant, encadrées dans des cadres blancs et rouges.

Des rameaux à l'odeur d'encens étaient disposés sur les colonnes. Je lève ma tête, découvrant un trompe l'oeil sans fin au plafond, composé de six peintures différentes, qui je suppose résument la vie d'Andréa.

Ses premiers pas avec ses beaux cheveux déjà longs et bouclés avec un bouille terriblement mignonne, comme une envie de la câliner et de la berçer tout le temps.

Juste à côté, une peinture de ses parents dans leurs cercueils, si réaliste, avec la petite fille qui a l'expression livide, des cernes jusqu'aux joues, plus épuisée que jamais.

Dans l'autre, elle doit avoir 15 ans, comme lorsque je l'ai rencontrée, et tient un sabre lazer. Son visage impénétrable, ses cheveux réunis par une queue de cheval, la lueur de la lame bleue qui éclaire son beau visage.

Star Wars-Imagine: L'autre Côté N'est Pas Loin [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant