Day thirty: the following day

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Calme. Silence. Froid. Voilà tout ce qui me fallait.

Après l'épisode d'hier, j'ai décidé de me téléporter vite fait bien fait sur une minuscule planète inconnue de tous sauf moi, qui est très près de notre étoile, appellé Nustrua, que certains qualifient de "Soleil".

Cette planète est située très précisément dans un anneau de Force qui gravite autour de l'étoile, jusque là inconnu par toute la galaxie, ce qui me permet de rester seule contre tous ceux qui n'ont pas la Force.

Comment dire... Cette planète est vraiment faite pour moi. Il y a de la végétation à foison, une atmosphère bien fraîche qui ne dépasse jamais les 10°, de gros nuages de pluie et orageux qui reviennent très souvent dans la même semaine. Tout ce qui me faut pour arrêter de penser à lui.

Ses lèvres douces... Sa peau froide.... Ses mains gantées de cuir qui pétrissent ma peau... Sa langue contre la mienne...

Stop!! Pourquoi je pense encore à lui? J'en ai vraiment marre, et c'est bien la première fois que quelqu'un me hante comme ça. Je secoue la tête et sors de la petite maison, douillette certes, mais ni trop grande ni trop moderne.

Mes pieds nus rencontrent l'herbe humide de la rosée du matin. Le froid commence à me picotter avant de pénétrer mon corps entier, me faisant pousser un soupir de paix. Je regarde le ciel nuageux, et l'immense étoile qui esssaye de les dépasser par l'imposante lumière qu'elle dégage.

Mon regard se reporte sur les grands arbres, les fleurs à leurs pieds parsemées de champignons.

Je m'enfonce dans la forêt, uniquement vêtue d'un tee-shirt et d'un short laissant paraître les brûlures que m'avait causé Quentin.

Je m'en souviens comme si c'était hier. Je lui avais désobéi car je ne suis pas un jouet ni un objet, il m'a attaché à une chaise et m'a versé un peu d'essence sur moi.

Quentin a sorti aussi son briquet qu'il a allumé et lancé la flamme sur mes cuisses. La douleur que j'ai ressentie était immense comme jamais je ne l'avais senti.

Après quelques minutes, mes cuisses étaient carrément cramées, avec deux immense trous où l'ont pouvait voir mes os. J'avais failli tourner de l'oeil tellement ça m'horrifiait. Et après la guérison, il ne reste que des traces de brûlres. C'est suspect mais ça reproduit exactement la trace des immense trous qu'étaient présents.

Bref... J'essaie d'oublier cet épisode extrêmement douloureux et avance. La douce odeur des végétaux enivrent mes poumons de leur odeur propre, leur odeur fraîche. Elle est entrecoupées de notes florales et fruitées, de roses, lilas, fraises, pêches et framboises.

Je marche encore à travers cette forêt jusqu'à que mes yeux se posent sur la souche juste devant l'immense arbre de fleurs de cerisers, le seul arbre aux feuilles roses du bois. La souche était son frère jumeau, que j'ai dû couper car il ne restait que du bois mort.

J'avais, un jour, trouvé dedans un ancien livre de Sith. Je l'avais gardé, ne savait-on jamais. Il était dans l'écorce de l'arbre mort, j'en avais conclu que cette planète était le refuge d'un Sith.

Je m'approche de la souche, tapissée de mousse inimitablement confortable, comme si on se posait sur un nuage. La souche est bordée de ronces vertes, portant comme fruits des mûres.

Mon regard monte sur le tronc de du cerisier fleuri, incroyablement vierge. Celui ci est presque lisse, doux au toucher. Il est assez grand, environ 3 mètres de haut, et de loin, son feuillage rosé paraît submergé par les feuillages verts. Le tout laisse passer peut de lumière, ce qui offre une vue mi-obscure mi-lumineuse sur une forêt resplandissante.

Star Wars-Imagine: L'autre Côté N'est Pas Loin [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant