Day thirty-nine

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"Qui rigole maintenant?"

Je rigole doucement, tandis que je resserre mon étreinte sur le cou du bandit, dans les airs à quelques mètres de moi.

"Maintenant, tu vas me donner tout ce que tu dois au Premier Ordre. Ta dette est grande, Jango.
-Comme tu as changé, ma chère Andréa.
-Cesse de m'appeller ainsi, je ne suis point ton amie."

Jango Fett rigole, de son rire horrible. Impatiente, je resserre encore mon étreinte jusqu'à n'entendre que des mots sans souffle. Je le relâche alors d'un coup sur la table de poker, qui est maintenant en désordre et dégoulinante d'alcool. Il lève son visage vers moi, un jeton collé à sa joue, sa barbe de trois jours trempant dans les cocktails, et sourit.

"Je te reconnais enfin, tiens donc.
-Jango, je ne le dirais pas deux fois, tu me donnes l'argent de tes dettes tout de suite.
-Tu l'as dis deux fois."

Bouillonant de rage, j'envoie un éclair qui le fait rouler jusqu'à par terre, sur le dos. Je m'approche de lui et mets un pied sur sa poitrine. Je mets ensuite mes deux coudes sur mon genou, appuyant encore sur sa poitrine. Il gémit de douleur et me supplie d'arrêter.

Je me remets debout et regarde l'homme aigri, depuis la mort de sa femme, se tortiller sur le sol. Alors qu'il se redresse sur ses coudes, je le replaque au sol avec ma botte de cuir. Je m'accroupis au sol, ma main sur sa gorge.

"Donne moi tout de suite l'argent que tu dois, je ne répèterais plus, et je pense que tu tiens à la vie."

Il déglutit difficilement, et hoche doucement de la tête. Je me relève et me tiens le dos droit. Le bandit connu autrefois se lève difficilement sur ses frêles jambes. Il me toise durement avant de me guider jusqu'à sa chambre d'hôtel.

Les gens riches, tous outrés autour de moi, s'écartent pour me laisser passer.
Tout le casino de Canto Bight est bizarrement silencieux. J'atteins sans difficulté la sortie et deux Stormtroopers m'accomagnent jusqu'à l'hôtel.

Après une centaine d'étages montés en ascenseur, le brun nous ouvre sa monumentale suite luxueuse. Je le suis ainsi jusqu'à sa chambre.

Il ouvre une porte blanche sur deux aliens en tenue très légère, deux femmes, qui se mettent du chocolat sur le corps. Je détourne la tête vers le bandit qui ouvre une porte dissimulée. Je pénètre dans un couloir beige, puis dans une grande salle des coffres. Mes yeux s'épanouissent sur des coffres argentés pleins à craquer.

Jango ouvre le plus grand des coffres, rempli de centaines de millions d'unités. Je m'approche, puis prends un énorme sac noir où je vide le coffre d'un coup.

"Ah... Je pensais que tu serais plus maligne, que tu aurais compris que c'était un piège. Mais tu n'est plus celle d'avant."

Je me retourne et vois les deux Stormtroopers qui m'accompagnaient par terre, sur une mare de sang. Quant à Jango, il s'approche, pointant son blaster sur moi.

"Et toi, tu as sûrement oublié que j'allais vite."

Aussi vite que l'éclair, je m'empare d'une batte non loin de moi et frappe dans la tête de mon ancien ami. Revenant du ralenti, un craquement horrible me parvient, le bandit tombe raide mort, un énorme cratère sur son crâne, laissant aperçevoir son cerveau en bouillie. Du sang jaillit et tache le beau tapis de fourrure.

Je déglutis difficilement en regardant le corps mort de mon ami et en repensant aux bons moments qu'on a passé. Je secoue la tête et reprend l'énorme sac, vidant tous les coffres aussi vite que l'éclair. Le sac avance derrière moi grâce à la Force.

Je passe par le couloir et déboule dans la chambre. Sauf que les deux aliens n'y sont plus. Je cherche dans toute la pièce.

Soudain, une grande main crochue me déchiquette la joue. Le sang chaud coule à flots et je tombe, le derrière à terre, dévisageant le Dominator.

Star Wars-Imagine: L'autre Côté N'est Pas Loin [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant