Star Wars-Imagine: L'autre Côté N'est Pas Loin [En Pause]

Day thirty-five: one week later

Mes bottes claquent sur le sol lisse et magnifiquement nettoyé. Ma cape vole à ma suite, essayant de reproduire le moindre de mes gestes. Mon casque noir, que mes doigts de ma main droite accrochent furieusement, comme si je ne voulais jamais le lâcher, réfléchit tout le couloir sur sa surface.

Mes cheveux longs, volant comme ma cape, forment des vagues. Mon visage, fermé, ne laissant paraître aucune émotion, brille de sa couleur dorée à cause des néons blancs aveuglants au plafond. Mon sabre laser, claque dans son étui à chaque pas.

Je marche à côté du Suprème Leader, sa cape volant comme la mienne, son son casque noir sur la tête. Deux Stormtroopers blancs nous suivent.

Tous les quatre pénètrons dans le hangar, d'avantage plus éclairé que les couloirs assez sombres. Mes pupilles se transforment en celles d'un chat, synonyme de mon impatience. Nous gagnons rapidement le vaisseau personnel de Kylo. La rampe s'abaisse, et le nouraud m'invite à monter avant.

Par politesse, je monte alors et va m'assoir dans le siège du co-pilote. Il me rejoint rapidement, après avoir soufflé des ordres aux deux soldats blancs. Il s'assoit à son tour dans le siège du pilote, et enlève son casque.

J'allume les réacteurs et enclenche la sortie du vaisseau vers la galaxie, si noire, profonde, que le regard se perd, mais pas le coeur. Kylo prend les commandes, et bientôt deux grandes flottes volent derrière nous.

Mon regard distrait tombe sur ses cheveux ébène. Envoûtants. Dansant dans l'air. M'appellant. Je sens un boulbi-boulga retourner mon estomac... Ou des papillons qui frétillent? Décidément, je dois être malade.

Alors que son regard allait croiser le mien, je le détourne rapidement pour croiser les étoiles. Un long silence nous abat.

"Je trouve que tu as bien choisis, ce nom, Flash. Nix, c'est un magnifique nom pour une belle planète, un peu comme toi."

Je roule mes yeux. Qu'est-ce qu'il peut être encore lourd depuis quelques jours!

"Écoute...
-Non, je n'écoute pas, tu es vraiment lourd avec tes remarques, tes roucoulades pour emballer les minettes mais moi je ne résiste pas aussi facilement, faudra attendre 100 ans pour avoir un espoir, pendant ce temps-là, je t'en prie arrête de me harceler."

Je soupire et me colle à mon siège. Wow. Je suis encore choquée de mes propres paroles. Pendant une heure, un silence de mort s'accrochait à notre peau, comme du sang sèché. Je suis un peu mal à l'aise sous la pression de ce silence. Je décide de le briser.

"Je me souviens de la fois où tu m'as sauvée de la Résistance, qui m'avait torturée. J'étais si heureuse que tu m'ai sauvée! C'était d'ailleurs là que notre amitié a débuté réellement. J'ai l'impression."

Comme si ces deux dernières phrases l'avait tranché au plus profond de son coeur, il baisse la tête.

"Oui. Tu as raison. J'avais tellement eu peur ce jour-là."

Je souris avant de replonger dans mes pensées les plus profondes.

Est-ce que ce qu'il râbache depuis des jours et des jours est vrai? Ais-je vraiment combattu mon père ce jour-là? Était-on vraiment en couple? Était-on juste des amants?

Alors que j'étais dans mes pensées les plus obscures, je sens qu'il râtisse mes pensées les plus claires. Aussitôt, je le repousse, reprends mes esprits et pose mon regard noir dans ses yeux.

"Pourquoi pénétres-tu mes pensées comme ça? On ne t'a pas appris la politesse??"

Lorsque des éclairs parcourent ma chevelure et mon corps, je ressens sa surprise.