Dans la journée, je reçu la visite de notre cher directeur qui m'apprit, avec regret avait il spécifié, que je me trompais. Mes parents n'avaient pas été dans son bureau un peu plus tôt dans la journée. En cas de blessure ou de maladie, en effet, on ne faisait pas déplacer les parents, ils étaient simplement informés par courrier...En considérant ce recours à une voix postale classique, il semblerait que Poudlard était habitué aux blessures d'enfants dont les origines étaient moldues.
-Alors ma chère Hermione, me dit il avec un ton paternel, vous portez vous mieux ?
-Euh...Je crois bien que oui, dis-je d'un ton hésitant avant de me souvenir d'un détail essentiel.
-Très bien, je m'en vais de ce pas rassurer Messieurs Potter et Weasley.
-A vrai dire professeur, il m'est difficile de déterminer si je vais bien puisque je ne sais même pas ce qui m'est arrivée, ajoutais-je rapidement.
Je vous l'accorde, mon ton avait été un tantinet plus accusateur que nécessaire, mais je ne savais toujours pas de quoi retournait cette histoire et cela commençait sérieusement à m'angoisser.
Mon professeur reprit, en laissant paraître qu'il avait perçu l'accusation :
-Miss Granger, tout ce que je peux vous dire pour le moment c'est que vous avez été attirée dans cette échoppe par un puissant charme de confusion. Cela a sans nul doute entraîné vos trous de mémoire ainsi que des émotions divergentes auxquelles s'ajoute votre profonde fatigue. C'est pourquoi il a été choisi de vous laisser au repos, spécifia t'il, le temps que votre esprit reprenne ses marques et que vous soyez en mesure de tirer au clair la situation. Cela bien sûr sans porter de jugement hâtif sur des quelconques questions, dont vous, bien entendu ce n'est pas votre faute, ne connaissez ni la réponse, ni la cause...Alors s'il vous plait, je vous demanderai de réfléchir à ce qu'il se passe avant de débiter une réalité qui n'est que votre perception subjectives d'évènements factuels.
Je restais bouche bée, honteuse. C'était la première fois que je le voyais comme cela, entouré de cette aura, de cette force tranquille qui était terriblement destructrice. C'était probablement l'une des raisons pour lesquelles personnes ne souhaitait voir Dumbledore en colère. Le vieil homme avait la capacité de paraître d'un calme parfait, alors que seuls ses yeux trahissaient ses sentiments intérieurs...C'était terrifiant et je préférais largement me faire crier dessus, car au moins il m'était possible de connaître le fond de ses pensées.
-J-je suis désolée professeur, excusez moi, dis-je d'une voix penaude et hésitante.
Il se tut pendant de longues minutes puis reprit, d'un air plus léger et joyeux :
-A mon tour de vous présenter mes excuses Miss Granger, je n'aurais pas dû réagir de la sorte, je vais vous laisser reprendre des forces.
Une question me brûlait les lèvres mais je n'osais pas la poser.
-Vous avez quelque chose à me dire ? Une dernière question peut-être ?
Son ton était désormais malicieux et ses yeux, tels deux billes d'océan turquoise, pétillaient d'une lueur amusée.
-Monsieur...Pourriez vous m'expliquer comment cela se fait t-il qu'il y avait un sortilège de confusion lancé sur cette boutique ? Qui étaient-ils ?
-Je peux premièrement vous assurer que le magasin a été détruit dans son entièreté et que ses occupants ont été banni de Pré-au-Lard. Pour ce qui est de la seconde partie de votre question, c'est à quelqu'un d'autre de vous en parler, je le lui ai promis.
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Pire que les Sangs de Bourbe
Hayran KurguPoudlard se fait ici le théâtre des règles tortueuses de l'amour adolescent. Celles-ci ne laissent de repos à personne. Hermione Granger y découvre, aux côtés de Fred Weasley, un monde de rires et de tendresse. Ce n'est que la face révélée d'un vér...