chap 38

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-Arrivée de la colline de tête à fouine à cinq heure précise !

Je me relevais pour voir la provenance de la voix : Un homme habillé tant bien que mal, mais cependant plus de mal, en moldu, se tenait derrière une table de camping. Il avait l'air lasse et épuisé. 

-Ah bonjour...Comment vas tu ? S'exclama Mr Weasley . 

-Je vais c'est déjà ça...Bon alors...Vous êtes tous là ? Pas d'accidents ? Où est le porte au loin ? 

-Alors, oui le compte est bon. Et non dieu merci pas d'accidents et la chaussure...Donne la moi Ron s'il te plaît...la voilà ! 

L'homme resta de marbre devant l'enthousiasme pourtant communicateur de Mr Weasley, il attrapa le porte au loin et le jeta dans un grand sac. 

-Allez voir le gestionnaire du dernier champ. 

-Merci mon ami... Bon courage !

-C'est ça. 

-Aller venez les enfants ! S'exclama Mr Weasley qui n'abandonnait pas  son air joyeux. 

Nous marchâmes encore un peu vers un carré d'herbe sèche écrasée par la chaleur estivale, qui heureusement n'était pas trop loin, car je commençais à avoir sérieusement soif ! Nous montâmes les tentes, Harry et moi eûmes beaucoup de mal à emboîter les piqués et M Weasley qui tenait avec un peu trop d'entrain à absolument nous aider, n'arrangeait rien. Au bout d'un long combat au cours duquel j'avais écopé d'une longue égratignure sur le bras et Harry s'était tapé sur les doigts avec le maillet, deux tentes qui à mon avis ne pouvaient, d'aspect du moins, accueillir que deux personnes chacune, se dressaient fièrement l'une à côté de l'autre. 

Je me doutais bien qu'elles devaient avoir des propriétés magiques, mais je ne pu étouffer un hoquet de surprise lorsque je soulevais un battant de la toile cirée. L'intérieur de notre tente, à Ginny et moi, était légèrement plus petite que celle des garçons : il y avait trois lits de camp tous accompagnés d'une table de chevet et d'une petite lampe. Au centre de l'espace, il y avait une table encadrée de deux longs bancs et des lampes à pétroles pendaient des piquets principaux. Le tout dégageait un charme rustique d'après guerre. Je l'aimais bien ! 

Je choisis le lit le plus au fond, près d'une petite fenêtre pour avoir de l'air frais. J'étais en effet de ces personnes peu frileuses qui détestent avoir chaud la nuit. Je commençais à sortir les quelques affaires dont j'allais avoir besoin puis  me changeais, optant pour quelque chose de plus confortable.

-Je peux entrer ? demanda la voix de Fred. 

-Une seconde ! Je finis de passer mon t-shirt. Tu peux venir.

Il poussa à son tour la toile et me souris, Ginny leva les yeux au ciel et sortit tout de suite en me lançant un regard goguenard. Fred s'assit sur mon lit. 

-Alors pas trop fatiguée ? 

-Non ça va...Pour l'instant. 

-Ah...dommage parce que j'allais te proposer de venir avec George et moi pour aller voir le stade. 

-Voir le stade ? 

-Ouaip...Vide c'est impressionnant. 

-Ok si tu veux, dis-je en feignant un intérêt soudain. Après tout, à être là, autant passer le plus de temps possible avec lui.

-On y va ? 

-Ton père est d'accord avec ça ? 

-Sérieusement ? S'esclaffa t'il, regarde le et tu comprendras.

Pire que les Sangs de BourbeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant