chap 32

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Les semaines qui suivirent furent parmi les plus douces de ma vie.  Ces dernières se transformèrent en mois qui finir par s'accumuler, à leur tour...Avec Fred nous avions pris l'habitude de passer de longues heures dans la salle 45. Après cette période chaotique, il me faisait ressentir une grande sérénité et j'étais comblée.  J'assistais à presque tous ses entraînements de Quidditch pour lui faire plaisir, car il était persuadé que je finirai par me passionner de ça avec lui. J'avais tout de même toujours un livre dans mon sac ou cas où. Il me faisait réviser et m'avait appris beaucoup de sorts que je ne connaissais qu'en théorie. Tout semblait harmonieux et paisible. 

Ma mère avait répondu à ma lettre de présentation par une très courte missive :

Ma chère fille, 

tu te douteras que ton père n'est pas des plus ravi, mais il respecte ton choix en piaffant 

d'impatience de rencontrer ton ami. Quant à moi, je suis contente que tu ai trouvé ce jeune 

homme, j'espère qu'il te traite bien. Dans le cas contraire, fais lui savoir qu'il aura affaire à moi.

Je t'embrasse bien fort ma chérie, n'oublis pas que si tu es heureuse je le suis également. 

Ta maman qui t'aime très fort. 

-Tu penses que c'est de bonne augure pour moi ? Me demanda Fred. 

Je piquais un baiser sur sa fossette beaucoup trop mignonne. 

-Je ne sais pas...C'est certain que tu vas avoir une période de test. 

- Merveilleux, je suis près comme jamais pour ça. 

Il revenait d'un entrainement sous la pluie dont je mettais dispensée. J'étais allée l'attendre dans notre salle de classe préférée et il venait d'arriver alors que je tenais le papier à la main. Il était trempé jusqu'aux os et il avait commencé à enlever sa robe alors que je lui lisais la réponse de ma maman.  

-C'est sûr que tu prépares méticuleusement tes examens, fis-je avec un ton faussement de reproches. 

Les examens de fin d'année se rapprochaient dangereusement et j'encourageais de tout mon cœur les jumeaux à travailler eux aussi. Ils devaient passer leurs buses et aucun d'eux ne semblait vraiment concerné.  

-Nous n'avons pas la même façon de faire, c'est tout. Je t'assures que j'ai un niveau largement suffisant. 

-Je le sais bien, comment inventeriez-vous tous vos produits sinon ? 

-Chacun ses aptitudes, fit-il en haussant les épaules. 

Les nuages commençaient à laisser entrevoir des rayons lumineux et la chaleur humide du soleil printanier filtrait à travers la fenêtre entrouverte. Je m'étais toujours demandé quel être cruel avait placé les examens en fin d'année. Il était tellement difficile de se concentrer face à l'appel des beaux jours. 

-C'est fou quand on y pense, commençais-je. 

-De ? M'encouragea Fred en me rejoignant dans le fauteuil que j'occupais. Il avait terminé de sécher ses habits et ses cheveux flamboyants étaient ébouriffés de façon très charmante.  

-Comment on en est arrivé ici tous les deux. 

Il approuva, opinant du chef alors qu'il vidait une flasque de jus de citrouille d'un trait. 

Pire que les Sangs de BourbeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant