Une fois arrivés au château, on nous pria d'aller ranger nos affaires avant de venir manger. Cela fut une réelle épreuve tellement les senteurs qui sortaient de la grande salle me faisaient gronder l'estomac. Je ne croisais que quelques premières années qui descendaient les escaliers du dortoir et j'entendis dans mon dos un vague "Oh mais c'est une de l'étude des moldus ! " alors que je montais les marches quatre à quatre. J'imaginais bien que lorsqu'une dizaine de personnes étaient absentes, cela devait se remarquer. Manifestement, les nouvelles avaient circulé vite. Je jetais ma valise sur mon lit, réajustais ma robe et empoignais ma baguette avant de redescendre à toute allure. Je sautais les marches des escaliers et pris tous les passages secrets que je connaissais, une fois devant la porte, je respirais un bon coup et j'entrais. Tous les regards se tournèrent vers moi mais je m'en fichais, je dû me retenir de ne pas courir jusqu'à ma table en les cherchant des yeux. Je vis Harry et Ron, assis de dos et je croisais le regard de Ginny, installée face à eux. Elle ouvrit de grand yeux et je mis le doigt sur ma bouche, mais il était trop tard, les garçons s'étaient retourné et se mirent à me faire de grands signes. Tout en avançant vers eux, je remarquais que les jumeaux n'étaient pas là.
J'étais singulièrement déçue mais essayais de ne pas le montrer. En mangeant, je ne pouvais n'empêcher de guetter la porte d'entrée et alors qu'on m'asseyait de question, intérieurement je hurlais...OU ÉTAIT IL ? Au bout d'un court instant de silence au cour desquelles mes interlocuteurs avaient en fait tous la bouche pleine, je demandais sur le ton le plus dégagé que j'avais en réserve, le menton entre les mains et le regard innocent :
-Et...Fred et George où sont-ils ?
Harry et Ron échangèrent un regard gêné, Ginny quitta carrément la table.
-Que s'est-il passé ? Demandais-je en me levant d'un coup, comprenant que quelque chose de grave était arrivé.
-En même temps c'est ta faute, commença Ron en regardant son assiette.
-Quoi ? Fis-je en couinant. Harry ! Qu'est ce qu'il y a ?
-Ron tu te tais, Hermione tu t'assois, je vais t'expliquer.
-Fred va bien ? M'enquis-je, au comble de la perdition.
Lentement je me repassais les derniers événements...Qu'est ce que j'avais bien pu faire qui avait entraîner leur absence ?
-C'est à cause de ce gars là aussi, continu Ron en m'accusant du regard.
-Quoi ? Quel gars ? M'exclamais-je, les larmes aux yeux, qu'est ce que tu racontes ? Il n'y a pas de gars ! Jamais je n'aurais...
-Ron ferme la ! s'écria alors Harry, Hermione, calme toi, il n'y a rien de grave ok ? Je sais que tu n'a rien fait, je n'y crois pas.
Les yeux de mon ami me calmèrent un peu, mais j'étais totalement perdue. Que se passait-il encore ? Pour toute réponse, Ginny qui était revenue, me tendit un journal. Les pages étaient ouvertes sur l'article de ce cher journaliste, Monsieur Jackman. Au milieu de la double page, on pouvait me voir en grand format, souriant à un garçon avec transport. Ce garçon n'était autre que Nicolas. A ce moment là, nous venions de nous étreindre et sa main serrait toujours avec chaleur mon bras.
-Ecoutez...Je vous jure que ce n'est pas ce que vous croyez, dis-je, rouge de honte, comprenant alors les dires de Ron.
-Ce n'est pas tout Hermione...Fit Harry avec une voix emprunte de compréhension, tourne la page.
L'affolement qui était monté, laissa place à la surprise qui m'envoya la colère quand je vis ce qui ornait l'article de ce débris de mollusque de merde, je froissais le papier.
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Pire que les Sangs de Bourbe
FanfictionPoudlard se fait ici le théâtre des règles tortueuses de l'amour adolescent. Celles-ci ne laissent de repos à personne. Hermione Granger y découvre, aux côtés de Fred Weasley, un monde de rires et de tendresse. Ce n'est que la face révélée d'un vér...