Je me sentis transplaner et j'essayais de toutes mes forces de résister, luttant contre le vortex qui m'attirait.
-Idiote nous allons être désartibulés ! S'écria une voix modifiée, rauque et agressive. La peur m'envahit le corps quand je reconnus la voix et cela ne me fit que me faire me démener avec plus de vigueur encore. On m'asséna un coup dans le ventre et à bout de souffle je me laissais entraîner. Quand nous fumes dans ce qui me semblait être de l'air, je me décollais précipitamment de mon agresseur et cela ne manqua pas, j'atterris, à genoux sur le sol. Je sentais mon cœur battre dans ma cuisse droite me retenant d'hurler face à la morsure de l'air dans ma chair.
-Qu'est ce que je t'ai dit ! Tu aurais pu me blesser moi aussi !
Je reçu une gifle avec une puissance qui m'envoya une nouvelle fois au sol, ne pouvant m'empêcher de lâcher un pauvre gémissement de douleur. Je ne pouvais n'y voir n'y palper ma blessure, mais compte tenu du liquide épais et chaud qui me coulait le long du mollet je devais perdre beaucoup de sang.
On me souleva du sol et je serais les dents pour ne pas pleurer, la douleur était insoutenable. Je me retrouvais assise sur ce que je pensais être une chaise et l'on me retira violemment la sac qui me cachait la vue. Aucun doute désormais, mon agresseur habituel était de retour, me fixant du regard sans vie de son masque.
-Toi, murmurais-je avec toute la haine dont j'étais capable.
-Tu aurais pu trouver mieux Miss, plus menaçant...j'en suis persuadé ! S'exclama t'il.
-Où suis-je ? Demandais-je faiblement.
-Cela je ne peux malheureusement pas te le dire tu en conviendras, dit il gracieusement, cela dit, je te serai gré de ne plus poser de questions auxquelles il me serait embarrassant de répondre, ce ne serait pas très délicat de ta part.
Je laissais courir mon regard, j'étais dans une pièce sombre, seulement éclairée par la lumière du jour filtrée par un rideau. Elle ne semblait pas meublée.
-Pourquoi suis-je ici ? M'exclamais-je en commençant à paniquer.
-Tttt, fit Barnabé en baissant la tête. L'intéressé avança vers moi et m'asséna un nouveau coup dans le menton, je sentis le goût du sang dans la bouche.
-Apprend vite Miss, et tu vivras...plus longtemps. Dit il avec chaleur.
Je sentis les larmes me brûler les yeux, l'adrénaline faisait bouillir mon sang et une rage inconditionnelle monta comme une vague en moi. Je me tue néanmoins, attendant la sentence.
-Bien, approuva Barnabé, je conçois Miss, qu'il doit être difficile de comprendre ce qui t'arrive, aussi comme tu vas mourir aujourd'hui il me semble plus juste de te dire pourquoi.
-Quelle grandeur d'âme, lâchais-je.
-N'est ce pas ? Dit il. Alors par où commencer...il se tapota les lèvres du bout des doigts d'un air pensif. Le mieux est peut être finalement de répondre à quelques une de tes questions, conclu t'il.
Effarée, je regardais ce malade mental avec un étonnement apeuré.
-Oui je sais, minauda t'il, on nous apprend la torture mentale à l'école des mangemorts.
Je le regardais avec stupéfaction.
-Je blague ! Enfin bon tu as compris.
Ils étaient donc des mangemorts...
-Voldemort ? M'exclamais-je, mais pourquoi s'en prendre à moi de la sorte ? Qu'est ce que je représente pour lui ?
-Vois tu, le seigneur des ténèbres a ordonné il y a de cela deux ou trois ans de chercher les prophéties autour de son histoire, il ne voulait manifestement pas reproduire la même erreur qu'avec le jeune Potter, dit il sur le ton de la conversation.
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Pire que les Sangs de Bourbe
FanfictionPoudlard se fait ici le théâtre des règles tortueuses de l'amour adolescent. Celles-ci ne laissent de repos à personne. Hermione Granger y découvre, aux côtés de Fred Weasley, un monde de rires et de tendresse. Ce n'est que la face révélée d'un vér...