Rencontre Inattendue..

Chapitre 29

Il embrassa mon cou et se recula pour me regarder. Il posa une main sur ma joue et la caressa tendrement avec son pouce.

— Je suis désolée.. murmurais-je.

Il secoua négativement la tête.

— Non, je n'aurais pas dû te crier dessus. J'ai été violent avec toi. Je ne me suis pas contrôlé la dernière fois, j'aurais pu te faire du mal. Et j'ai failli te perdre.

Une larme roula sur ma joue, mais il l'essuya avec son pouce. Il colla son front au mien et je croisais son regard intense. Il m'aida à me relever et à peine fus-je debout qu'il me souleva dans ses bras en passant un bras sous mes genoux et l'autre dans mon dos. Je passais mon bras gauche sur son épaule pour me tenir à lui.

— Je peux marcher ! Dis-je.

— Oui. Mais je préfère te porter, tu es blessée.

— J'ai seulement le bras..

Il lâcha un grognement sourd d'avertissement, me coupant.

— Je te porte. Affirma t'il.

Je soupirais doucement et ne disais rien de plus. J'aurais très bien pu marcher..
Nous sortons du lycée et il nous dirigea vers un quatre quatre noir. Un homme vint ouvrir la portière arrière du véhicule et nous entrons à l'intérieur.

Il s'assied, m'installant sur ses cuisses. Je posais ma tête au creux de son cou, totalement envoûtée par son odeur.

— Maintenant on peut rentrer. Fit t'il, fermement.

Le chauffeur acquiesça et démarra. Les bras de l'Alpha se resserrèrent autour de mon corps et je fermais les yeux pour récupérer au plus vite, fatiguée.

**

— Amber, réveilles-toi.. murmura une voix grave, près de mon oreille.

Quelques baisés humides furent déposés sur mon cou, et mon rythme cardiaque s'emballa. J'ouvrais les yeux, pour voir un beau brun devant moi.

— On est arrivé. Reprit t'il, un sourire un coin.

Je sortais alors de la voiture, et il prit ma main dans la sienne, l'emprisonnant.
Il me guida jusqu'à la villa, et nous fit entrer dedans.

— Tu te rends compte qu'il me restait encore toute une après-midi de cours ? Dis-je.

— Je sais.

— Et tu me fais quitter les cours comme ça ?

- Apparemment.

— À cause de toi j'aurais du retard, mais tu le sais aussi j'imagine.. soufflais-je.

— Ce n'est pas grave.

J'haussais les sourcils, surprise. Ça se voit que ce n'est pas lui qui manque les cours.

— Donc tu ne vois pas d'inconvénients à ce que j'y retourne ? Dis-je, pour le taquiner.

Il se retourna vers moi, le regard brûlant.

— Tu restes ici. Dit t'il, en appuyant sur ses mots.

Le problème, c'est qu'il va falloir que j'aille en cours un jour ou l'autre. De plus, la pleine lune approche et je n'aurais aucune excuse pour partir loin d'ici, afin d'éviter le pire.
Je n'ai pas pu tenir jusqu'à vendredi, et j'en paie les conséquences.