Rencontre Inattendue..

Chapitre 86

Défilez à droite :) Bonne lecture

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Finissant de fermer ma valise, je me redressais un instant et soupirais. J'avais préparé tout le nécessaire, et il ne me manquait plus rien. J'arrivais toujours pas à y croire, j'avais accepté de partir avec Connor. Nous avions fait une sorte de marché pour que tout s'arrange. Enfin, c'est plutôt l'Alpha qui avait tout arrangé à sa sauce.

Je pourrais partir avec lui, et à la fois étudier. Voilà ce qu'il m'avait dit. J'avais d'abord pensé que c'était ridicule, je ne pouvais pas être à deux endroits à la fois. Mais il avait tout préparé. En fait, il avait demandé à mes professeurs de me donner tous les cours des deux prochains jours pour que je puisse continuer à travailler à distance.

J'avais donc en ma possession des pages et des pages imprimées de cours.

Je n'oublierais jamais le sourire fier et satisfait qui avait étiré ses lèvres lorsque j'avais cédé. Je n'avais pas vraiment perdu, parce que dans tous les cas, je pouvais étudier, et à la fois intervenir dans mon nouveau rôle en tant que Luna Suprême. Bien sûr, la meute avait été mise au courant sur le fait que je sois marquée, et tous étaient fous de joie.
Je n'avais pas revu la blonde, mais j'avais ma petite idée sur son état actuel.

Elle n'est toujours pas revenu à la charge, elle n'a pas non plus approché Connor. Seul son père, le générale de la Meute, l'a fait. Peut-être bien qu'elle s'était fait une raison ?
Je relevais mon bagage à roulette et sortais de la chambre, arrivant jusqu'aux escaliers en traînant ce dernier. Ce n'était pas si lourd, après tout nous ne partons que pour deux jours. Notre destination ne m'était pas inconnue, il s'agissait de Philadelphie.

Et puisque nous y allons en jet privé, nous n'aurons que quatre heures de vol.

Alors que je soulevais la valise d'une main pour descendre les marches, celle-ci me fut vite enlevée, me surprenant. Connor la prit à son tour, et commença à descendre avec nos bagages en mains. En voyant mon regard étonné, il esquissa un sourire.

— Je ne vais pas te laisser la porter ! Fit t'il.

— Je suis parfaitement capable de descendre ce truc ! Dis-je, légèrement vexée.

Son rire rauque raisonna dans le couloir.

— Bien sûr, mais je ne serais pas un gentlemen si je n'aidais pas ma femme ! Ria t'il.

Nous arrivons en bas des escaliers, alors il posa au sol les bagages, puis se tourna vers moi. Son sourire réussit à faire accélérer le rythme de mon cœur.

— Ta femme ? Nous ne sommes même pas mariés. Dis-je, en rigolant.

Mon mâle passa un bras autour de ma taille, et me colla un peu plus à lui, tandis que son autre main se posa sur ma hanche. Son sourire charmeur me fit frissonner, et mon esprit s'embrouilla. Il embrassa ma joue, puis se pencha vers mon oreille.

— Je te considère déjà comme ma femme, mariés ou pas. Susurra t'il.

Cette fois-ci, ce fut sa voix grave qui me fit frémir de désir.

Il se recula légèrement pour me faire face, je plantais mon regard dans le sien, encore bouche bée. Incapable de sortir un mot, retournée par ses paroles, je l'observais avec étonnement. Un sentiment de joie s'empara de moi, et alors qu'il s'apprêtait à déposer ses lèvres sur les miennes, la sonnette retentit, le coupant dans son action.

Un grognement mécontent raisonna dans la pièce, et il se détacha de moi à contre-cœur pendant que je rigolais. Le dominant alla ouvrir la porte, et tomba nez à nez avec Austin, qui arborait un grand sourire idiot.