Rencontre Inattendue..

Chapitre 51

Désormais arrivés à l'endroit où était installé la meute, je sortais du véhicule après un trajet silencieux.

— AMBER ! S'écria une voix familière.

Je me tournais vers Florian, qui arrivait en courant. Il posa ses mains sur mes épaules, en faisant attention à ne pas toucher ma blessure.

— Qu'est-ce qu'il s'est passé !? Dit t'il, affolé.

— Elle s'est faite attaquer par les hommes de son père. Dit le chef des guerriers.

Flo' lui lança un regard noir.

— Et vous ? Vous foutiez quoi pendant ce temps !? S'énerva mon ami.

— Je.. enfin nous.. bégaya le loup, perturbé.

— Ce n'est pas grave, j'ai réussi à m'en sortir. Je suis assez grande pour ça. Dis-je.

— Que ce soit la première et dernière fois. Dit Florian, à l'intention des loups.

Les guerriers hochèrent la tête, impassibles. Il passa son bras dans mon dos et m'entraîna à sa suite, me dirigeant vers sa maison. Nous entrons rapidement à l'intérieur, et il referma la porte.

— Il faut te soigner. Dit t'il, pressé.

— Ne t'en fais pas, je vais bien.

— Bien !? Amber, tu ne te rends pas compte ! Tu es blessée alors que ton âme, et ton cœur sont affaiblis. Ta vie ne tient qu'à un file avec le lien ! J'ai peur pour toi. Dit t'il, inquiet.

Il me tira jusqu'à la salle de bain, où il prit du désinfectant et tout le matériel de soin.
La culpabilité me rongea. Je me sentais mal. Sa sincérité me touchait, il craignait ma mort, je le ressentais. Il ne voulait pas me perdre. Les larmes voilèrent mes yeux, mais j'empêchais qu'elles sortent.

— Je suis désolée Florian.. mais je n'avais pas le choix. Je ne l'ai jamais eu.. murmurais-je.

Mon ami se tourna vers moi, visiblement triste.

— Je sais.. souffla t'il.

Il s'approcha de moi et déchira le haut de mon tee-shirt au niveau de l'épaule, qui était toujours meurtrie. Il passa le désinfectant qui brûla instantanément ma peau humaine. Je lâchais une plainte de douleur, et serrais les dents.

— Ce ne sont que des incapables ! Reprit t'il.

Je lâchais un petit rire.

— Depuis le temps que je vous dis que je n'ai pas besoin de leur aide ! Riais-je.

Mon meilleur ami rigola lui aussi.

— Mon plan était vraiment nul, pas vrai ? Soupira t'il.

— Hum.. On va dire qu'il y avait mieux. Dis-je.

Nous nous regardons pendant quelques secondes, sérieux, avant d'éclater de rire.
La douleur disparue tandis que nous continuons de rigoler. Il finit tout de même de nettoyer ma plaie, qui n'était pas si superficielle que ça. Mais j'allais guérir. Il mit un bandage pour recouvrir ma blessure, et se recula légèrement.

— Voilà, c'est terminé. Ça va aller ? Demanda t'il.

Je lui fis un petit sourire.

— Oui, ça guérira ne t'inquiètes pas, merci.

Je me relevais et m'apprêtais à partir, mais sa main attrapa mon bras et m'empêcha d'avancer.

— Non. Amber.. ça cicatrisera, certes. Mais tu oublies que ton état ne te permet pas une guérison complète et rapide parce que tu n'as plus assez de forces. Il te faudra donc du temps avant de pouvoir guérir. Dit t'il, sérieusement.