3. Le lycée

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Hold tight - Sabrina Carpenter

 Je me réveillai en sursaut à l'entente de mon réveil

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 Je me réveillai en sursaut à l'entente de mon réveil. En grimaçant, je descendis du lit. Mon dos me faisait atrocement souffrir et ce n'était que le début de longs jours de souffrance. À mon avis, j'en avais pour plusieurs semaines à compter qu'aucun autre coup ne vienne s'abattre au dessus, ce qui était impossible.

Avec l'agilité d'un éléphant, j'effectuai ma routine matinale avec une lenteur à faire pâlir un mort. Attacher mes cheveux fut un supplice, sans parler du bandana qu'il m'avait fallu ajuster en plus de cinq minutes. Je battais des records de lenteur absolue ce matin. Profondément blasée par ce début de journée, je m'habillai d'un jean, d'un débardeur blanc et d'un long gilet gris, avant d'enfiler mes chaussures pour filer en cuisine.

Je préparai la même chose que d'habitude mais beaucoup plus rapidement parce que cette fois le petit déjeuner devait être servi beaucoup plus tôt étant donné que mes chères sœurs et moi avions cours.

Je fis du café pour Ilyas en espérant que cela lui conviendrait. Après tout, c'était un classique chez les personnes comme lui. À la va-vite, je disposai le tout sur un plateau en argent et je filai à l'étage, vers la même salle que d'habitude. Je toquai deux fois et je rentrai. Je commençai à servir en remarquant assez vite que la disposition autour de la table n'était plus la même. Robine avait changé de place et s'était mise à côté de son frère, laissant sa place à Ilyas. Logique, les amis et clients de James se tenaient toujours à sa gauche.

D'habitude ça ne la dérangeait pas mais à en juger par le regard assassin qu'elle lançait à sa sœur ainée, cette fois-ci cela ne lui plaisait pas. Quelle bande de rapaces, elles iraient presque s'entretuer juste pour un homme ? C'était d'autant plus minable puisqu'il ne leur adressait pas un seul regard.

À la différence de tout le monde dans cette pièce, il m'observait méticuleusement de ce même regard qu'il arborait hier. C'était loin de me plaire qu'il m'observe de façon aussi insistante. J'avais l'horrible sensation d'être écrasé par le poids de son regard et il ne ferait que m'attirer des ennuis s'il s'intéressait à moi d'une quelconque façon.

Je continuai en évitant soigneusement son regard. Il pesait sur moi et je sentais qu'il ne me lâcherait pas avant que j'ai quitté cette pièce. À coup sûr, je risquais de faire une bêtise s'il continuait. C'était légèrement agaçant et je ne croyais pas que ce soit adéquate dans cette pièce. Bien entendu, il vaudrait mieux pour moi que j'évite de lui en faire la remarque tout haut devant toute la famille.

Quand j'arrivai à sa hauteur, il arrêta enfin de me fixer mais quand je m'abaissai à sa hauteur pour lui servir son café, je crus surprendre le murmure d'un remerciement au creux de mon oreille. Cela n'eut pour effet que de me rendre un peu plus mal à l'aise, il me semblait même avoir senti mes joues se colorer sous la pression. Il n'avait définitivement pas les mêmes méthodes que ses prédécesseurs.

Dark (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant