(Alima en média)
- On réglera cette histoire plus tard. Je dois partir.
Khadija - Partir où ?
- À l'hôpital. Alima a essayé de se suicider. Répondis-je rapidement.
Je n'en revenais toujours pas et j'osais encore espérer que ce n'était qu'une blague. Je me sentais coupable, bête, méchant. Elle n'allait pas bien mais je n'étais pas là pour elle comme je le lui avais promis. Comme je l'avais promis à son frère. Je m'étais directement habillé, tout en panique.
Khadija - Tu veux que je vienne ?
- ... Non, ne t'inquiète pas.
Je sortis de la maison comme un voleur et pris ma voiture. J'essayais de rester calme dans ma tête mais ce n'était pas du tout évident. J'avais des remords, énormément de remords.
Haby - Tu es là ! Merci Dieu ! Elle n'a cessé de répéter ton prénom, Mohamed j'ai l'impression de vivre la même situation d'il y a trois ans.
- Où est elle ?
Birane - Elle dort.
- Depuis quand est-elle ici ?
Moussa - Hier... Vers vingt-trois heure ou minuit. Elle a déconné.
Haby - Ce n'était pas arrivé depuis un moment qu'elle pète les câbles de cette manière. Pourquoi hier ?
Tidiane - Son anniversaire c'est dans quelques jours...
- L'année dernière elle avait géré la situation comme une grande.
Moussa - Tu étais constamment avec elle durant cette période. Cette année ça a changé.
Rachid - Comment veux-tu qu'il soit avec elle alors qu'il a maintenant une femme ? Elle même elle devrait savoir que plus rien ne sera comme avant.
- Vous avez pu la voir ?
Birane - Oui, je viens de quitter sa chambre mais elle dormait toujours. Vas la voir, peut-être qu'elle est éveillée.
J'arpentai le couloir de la clinique et arrivai devant sa chambre. Une infirmière sortait justement de là-bas.
- Elle s'est réveillée ?
Infirmière - Oui monsieur, mais elle est faible.
- Je peux quand-même la voir ?
Infirmière - Vous êtes ?
- Un ami très proche.
Infirmière - Hum, allez y mais ne durez pas longtemps. Elle a encore besoin de repos.
J'entrai et je la vis couchée avec quelques fils et un bandage épais autour de son poignet. Elle serait taillée les veines, un classique. Mais quand ça arrive à une personne proche de nous ça n'a pas le même effet.
Alima - Momo...
- Alima.
Alima - Je suis contente de te voir.
- Qu'est-ce-qui t'es passé par la tête ? Pourquoi tu as fait ça ?
Alima - ... Je voulais partir le rejoindre. Il me manque tellement, tu n'en as pas idée.
- Je le sais, il me manque aussi. Il nous manque à tous. Tu m'avais fait une promesse ! Tu crois que ça lui ferait plaisir ? Il t'aurait sûrement mis une claque.
Alima - ... Et de tes promesses ? On n'en parle pas ?
- Alima, j'ai toujours tenue ma parole. Maintenant j'ai une femme, tu sais bien que je ne peux plus me permettre certaines choses. Je serai passé, peut-être pas sur le moment mais je l'aurais fait.