49. La fin. (Ou presque).

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Délia - S'il te plaît, ne fais pas ça.

Haby - Les filles, ma décision est prise. Rien de ce que vous me direz, pourra me faire changer d'avis.

Délia - Pense à Rassoul, Haby.

Haby - Rester dans un mariage où il n'y a plus d'amour, juste parce que j'ai un fils, ce serait la chose la plus stupide que je puisse faire. J'ai vingt-cinq ans, je travaille, je suis une femme indépendante. Je ne vais pas sacrifier le reste de ma vie pour un homme qui ne m'aime plus. Je préfère vraiment m'en aller que de rester ici.

C'était vrai, sacrifier sa vie et sa jeunesse juste parce qu'il y a des enfants au milieu, c'est stupide. Même si en grandissant, ça leur laissera des séquelles, le mieux est de lâcher la corde quand l'autre lâche parce qu'elle ne tient pas debout si l'autre bout est au sol.
Par contre, comme depuis toute à l'heure, je lui avais proposé de parler au direct concerné avant de prendre cette décision radicale. Peut-être qu'il y avait toujours un moyen de sauver leur mariage... Je ne voulais pas la voir divorcer, surtout en sachant qu'elle mourait pour son homme, malgré ses bourdes. Mais Haby avait l'air trop sûre d'elle. Elle avait raison en disant que rien de ce que nous aurions pu lui dire, aurait changé sa décision.

Délia - J'appelle Adja.

Haby - Laisse la tranquille, elle dort déjà trop peu à cause de Sihêm.

En effet, Adja avait accouché d'une princesse, Sihêm. Une princesse senegalo-mauritanienne de sa mère et algérienne de son père. D'ailleurs en parlant de Djelil, il se débrouillait vraiment très bien dans son rôle de papa. Il nous avait toutes bluffées. On s'attendait à ce qu'il reste l'éternel gamin, mais au cours de la grossesse de Adja, il nous a montré une facette bien mature de sa personne. Adja était des plus satisfaites. La mère de Djelil, par contre, elle mettait une énorme pression sur le couple pour qu'ils se marient pour « sauver leur image ». Personne ne pouvait mettre la pression à Adja, très à l'aise la demoiselle.

- En plus, ce n'est sûrement pas à Adja qu'il faut demander de raisonner quelqu'un.

Haby - Mdr, tu es une connasse. Je vous le jure les filles, je vais bien. Ce n'est sûrement pas la fin que je voyais quand je l'ai épousé et les premiers temps ne seront pas faciles pour moi. Mais c'est vraiment la meilleure décision que je puisse prendre pour nous sauver. Tidiane reste malgré tout la personne à laquelle je tiens le plus après mes parents et mon fils, alors rester pour nous déchirer encore plus... non.

C'était son choix, on devait le respecter.












C'était son choix, on devait le respecter

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Mohamed - Salut, ma femme.

- Salut, mon gros bébé chou caramélisé. Oh mon bébé elle est magnifique, dis-je en embrassant Imany.

Mohamed - Mdrrr, tu forces, dit-il en m'embrassant le front. Ça va ? Elle s'est calmée ? Demande-t-il en faisant allusion à Haby.

- Elle est sûre d'elle. Ça ne sert à rien.

Contraints : Khadija & Nabil.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant