39. Ma princesse.

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Désolée pour cette partie nulle, qui peut bien être ignorée si vous voulez. La lire ne changera rien pour la suite de l'histoire mais vu que je l'avais déjà écrite, autant la poster.









J'étais entrain de préparer nos valises, l'esprit embrouillé par tout ce qui pouvait se passer. J'appréhendais énormément mon arrivé là-bas.
Je n'étais pas du tout emballée à l'idée d'aller au village, il y avait mon père, mon beau père et leur colère. Je n'étais pas à l'abri des insultes et méchancetés, ça c'était une évidence, mais je ne pouvais pas rater le mariage de ma cousine. Non seulement je l'aimais bien, mais la famille aurait eu un motif de plus pour me détester.

Mohamed - Une semaine ça passe très vite, dit-il en m'embrassant le front.

Le fait que l'on parte ensemble, me donnait de la force parce que je savais que si les situations étaient sur le point de barder, il serait intervenu.

La route vers le village se fit dans un silence pesant. Mon cœur battait fortement et les scénarios ne suffisaient plus pour mon cerveau. J'appréhendais énormément ces quelques jours près de mon père. J'avais eu raison de m'inquiéter car dès mon arrivée, j'avais senti sa haine s'abattre sur ma personne, uniquement par ses yeux.

- Salam aleykum, baba.

Il me regarda de haut en bas, me toisant avec froideur et me répondît du bout des lèvres. Je pris sur moi et partis vers ma mère pour la saluer à son tour. Elle me sourit, et prit mes deux mains. L'action me surprenait car on n'avait jamais été tactiles, l'une envers l'autre.

Néné - Tu es belle, ma fille.

Cela n'était qu'une surprise de plus. C'était certes ma mère mais la relation que nous avions, toutes les deux, n'est plus une énigme pour personne. Alors, suite à son compliment j'étais bien gênée.
Mohamed me rejoignît quelques minutes plus tard et salua mes parents tous les deux de façon chaleureuse et respectueuse, il avait eu droit à une accolade de la part de Baba Omar Selly Diallo, figurez-vous. Quel comique.
On s'installa avec ma mère et Mohamed dans le salon et mon frère Thierno vint nous saluer.

Thierno - Tu as grandi, Khadija. Tu es devenue une femme, dit-il en me souriant légèrement.

Thierno et moi étions plus comme des cousins éloignés que des frères de même père et mère. Tout comme avec mes petites sœurs. J'appelais quelques fois juste prendre des nouvelles de son épouse et de mes petites nièces et sœurs. Mais mis à part les salamalecs, on n'avait pas grand chose sur laquelle échanger.

Quand Hawa et Rougui étaient venues me voir, j'en avais la larme à l'œil parce que je me voyais en elles de par leurs visages et la manière dont elles m'avaient serrée contre leurs deux petits corps m'avait fait regretter le fait de ne pas pouvoir les prendre toutes les deux pour les ramener avec moi à la maison. Je les aimais ces deux petites princesses sans même les connaître au final. Mais on dit qu'il n'y a pas plus fort que les liens de sang.

Mohamed - On dirait toi, Hawa.

- C'est vrai, je me suis vue en elle.

Mohamed - Vous êtes belles.

- Merci, mon cœur.

La femme de Thierno nous rapporta des rafraîchissements, on en avait bien besoin car le climat était plus qu'ensoleillé !

Baba - Allez jouer dehors, dit-il aux petites.

Elles étaient donc sorties sans broncher en nous laissant entre adultes. Je me demandais si baba était dur avec elles comme il l'était avec moi. J'espérais que non, elles étaient tellement petites et innocentes, je n'aurais pas compris qu'elles se fassent brutaliser par lui.

Contraints : Khadija & Nabil.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant