Chapitre 34

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Au matin, je me réveille en entendant des bruits venant du couloir. En ouvrant les yeux, je constate que Matt et moi sommes dans les bras l'un de l'autre. Je me retourne et regarde l'heure. 10h30. Je décide de me lever. En essayant de ne pas déranger Matt, je m'extirpe du lit. Grâce à la lumière du soleil qui filtre à travers les volets pourris de la chambre, je trouve mes habits sous le lit. En relevant la tête, mon t-shirt, que j'ai eu tant de mal à attraper parce qu'il était à l'autre bout du lit, dans la main, je croise le regard de Matt.

"Salut, me fait-il d'une voix rauque.

- Je t'ai réveillé ? Je lui demande, presque sur le ton des excuses.

- Non non t'inquiète, c'est les autres dans le couloir qui m'ont réveillé."

Il s'étire et se lève.

"Bien dormi ? Reprend-il.

- Merci d'être resté.

- C'était quoi ton cauchemar ?

- Oh, Rien... Juste mes parents et Jonathan qui me chopent et m'égorgent...

- Ah ouais, rien que ça ? Rit-il. T'as bien dit 'juste' ?

- Oui, j'ai bien dit 'juste', je répète en l'imitant pitoyablement. Je fais ce cauchemar toutes les nuits depuis que Jonathan est m... s'est transformé. J'ai l'habitude, je sais toujours exactement comment ça va se finir mais c'est comme si je le faisait pour la première fois. Ça me fait toujours aussi peur quand je me réveille.

- J'en ai aussi fait pendant un temps après la mort de mon frère, m'avoue-t-il. Mais ça a cessé quand j'ai fini par accepté qu'il était transformé et que rien n'y changerait. Et même avec le remède je continue à me dire qu'il est mort. Je ne veut plus le revoir..."

Pour couper court à cette conversation qui devient plus que déprimante, je prend de quoi me vêtir entièrement.

"Je vais me doucher, à tout à l'heure."

Et je sors.

Dans le couloirs, je croise Freddy et Thomas qui consolident la barricade de la porte contenant les 'sujets' du docteur Daniels. Je les salue au passage et continue mon chemin en direction des salles de douche commune. C'est un vieil hôpital, ce qui explique la présence de ces salles. Il y a encore de l'eau, malheureusement froide, grâce au système de rationnement des eaux de pluie mis en place depuis plusieurs années pour lutter contre les canicules qui avaient autrefois sévi. Il y a également un système de filtration des eaux en sous-sol. Ainsi, l'hôpital est entièrement autonome vis-à-vis de l'eau.

En entrant dans la salle de douche réservée au femme, je vois Nathalie vêtue d'une serviette.

- Salut, me sourit-elle.

- Ça va ?

- Très bien, surtout après une bonne douche. Je t'ai entendu hier, ajoute-elle. T'as des terreurs nocturnes ?

- Oui... depuis la mort de Jonathan...

- Dis-toi qu'on va bientôt le sauver, me réconforte-t-elle.

- Je l'espère."

Sur ce, je prends une serviette, dépose mes fringues sur le bord d'un des lavabos et m'enferme dans l'une des quatre cabines de douche individuelle. J'enlève mon pyjama et allume l'eau. Elle est froide, mais j'ai fini par m'y habituer. À la Base aussi, on a peu d'eau chaude.

Après avoir passé un bon quart d'heure sous le jet d'eau, à ne penser à rien, je décide de mettre un terme à ma douche. Je m'enroule dans ma serviette et sors. Je me regarde dans le miroir. J'ai plutôt bonne mine comparé aux derniers jours. C'est comme si je n'avais jamais été malade. Je reporte ensuite mon attention sur mes cheveux. Ils ont poussés ces derniers temps, ça doit faire trois ou quatre mois que Nathalie ne me les a pas coupés. Mais ça me va comme ça. Je prends une deuxième serviette et me sèche un peu les cheveux pour qu'ils ne gouttent plus. Je vais dans une cabine individuelle sèche et m'habille.

Une fois prête, mes chaussures à la mains, je retourne dans ma chambre pour y déposer mon pyjama. J'ouvre la porte et j'ai la surprise de découvrir Matt à la fenêtre, toujours uniquement vêtu de son pantalon.

- Qu'est ce que tu fais encore là ? Je m'étonne.

- Je pensais, dit-il en se retournant."

Je remarque qu'il a d'autres cicatrices sur le torse et les abdos... et qu'il est plutôt bien foutu. Je secoue vaguement la tête pour reprendre mes pensées. C'est la fin du monde, y a une apocalypse de zombies et moi, je pense à... ça. Aux garçons...

"Je...je vais déjeuner, je dis. À plus."

Il me sourit et je sors.

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Hello :)

Je tiens à vraiment vous remercier, j'ai vu ce matin que j'avais dépassé les 5K de lecture, merci beaucoup c'est énorme (pour moi) parce que je pensais vraiment pas arriver jusque là quand j'ai commencé l'histoire au début, merci beaucoup ! Merci pour vos votes aussi, continuez si vous aimez et n'hésitez pas à commentez ;)

Dana

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The Last Survivors T1 (prochainement en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant