Le dernier groupe arrivé est le plus petit. Ainsi, nous décidons de forcer le passage de leur côté. Je pousse le bouton de mon pistolet-mitrailleur sur mode automatique et appuie sur la détente. La pluie de balles atteint un premier ennemi au visage. Quelques balles transpercent ses yeux et, ayant été touché au cerveau, le mort s'effondre. Thomas tire trois balles sur une autre, qui tombe elle aussi au sol. Mais cela n'empêche pas les autres de continuer à avancer vers nous, trébuchant sur les deux corps.
"Harry, passes-moi ta batte !"
L'ado obéit. D'un pas assuré, je vais à la rencontre de nos assaillants, arme mon coup et frappe aussi fort que possible à la hauteur de leur tête. Trois d'entre eux se font toucher, leur crâne de fendant misérablement sous l'impact de ma frappe. Ceci crée également un passage et sème la confusion dans les rangs. C'est maintenant ou jamais.
"Aller, on y va ! J'ordonne avec un geste, en passant au milieu du groupe d'infectés."
Les autres me suivent. Je rends à l'anglais son arme et on commence à courir, mais des morts arrivent par les allées à droite, nous prenant en tenailles entre le mur et eux. D'autres, ayant retrouvé leurs esprits, nous prennent en chasse. Les plus jeune, qui sont les moins malades et donc les plus rapides, gagnent lentement du terrain sur nous alors que nous sommes ralentis par ceux qui nous attaquent de côté.
Je me retourne et tire une rafale de balles, fauchant deux jeunes.
"Dana attention à ta gauche ! Crie soudainement Thomas."
Je me retourne. Trop tard. Un homme en sale état couvert de gros furoncles me fait tomber par terre. Je le repousse d'un coup de pied à l'estomac et me relève, lui tirant dessus. Il me faut un plus gros calibre. Je sors mon Desert Eagle et vise l'œil de mon attaquant. Il s'écroule aussitôt les balles tirées. Je rejoins les autres en perçant le cercle d'ennemis qui avait commencé à se former autour de moi.
Nous nous remettons à courir vers la sortie du magasin. On doit à tout prix trouver les autres avant de sortir d'ici. Je jette un coup d'œil en arrière : tous les infectés du magasin son à présent à nos trousses. Je tire de nouveau une rafale sans me retourner, sachant pourtant pertinemment que ça ne sert à rien.
Alors que nous arrivons devant les caisses, une morte sortie de nul part attrape Andrea par le bras et, avant que nous n'ayons pu esquisser le moindre geste, elle mort dedans. La pauvre femme hurle de douleur. Un cri à glacer le sang. Elle se débat mais rien n'y fait, elle ne parvient pas à se libérer. D'un coup de pied en pleine poitrine, Thomas réussit enfin à la faire lâcher prise. Mais d'autres infectés arrivent et se ruent sur Andrea, attirés par l'odeur du sang frai qui coule abondamment de son bras. Thomas est contraint de reculer pour ne pas subir de blessures.
Je dois l'aider. Je dois agir. Maintenant.
Au moment où je m'élance à son secours, Harry me retient par le bras.
"Lâche-moi ! Je crie.
- No ! It's too dangerous !"
Je réussis néanmoins à lui faire lâcher prise mais Thomas m'encercle la taille de ses bras.
"Arrête ! Lâche-moi !
- Dana, on ne peut plus rien faire pour elle ! On va tous y passer si on l'aide !
- Non !
- Arrête ! Hurle-t-il pour couvrir le vacarme des infectés. Regarde, c'est déjà trop tard !"
En effet, Andrea ne peut même plus crier. Les infectés la submerge et la dévorent vivante. Il y a du sang partout sur le sol. Et des morceaux de chair et de boyaux. De plus en plus de morts se massent autour d'elle, essayant d'arracher quelque chose à se mettre sous la dent.
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The Last Survivors T1 (prochainement en réécriture)
ParanormalFrance. Fin mai 2014. Cinq mois plus tôt, une étrange épidémie s'est déclarée. En moins d'un mois, elle a fait des ravages dans le monde entier. D'abord, on tombe malade. Ensuite, en l'espace de deux à trois jours, le Virus se répend dans notr...