Les chaînes du passé

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Je ne suis pas sourd. La musique est là mais, je vous entends. Je ne veux pas de votre pitié... Je sais, je sais très bien ce qu'il pense de moi. Il n'a jamais rien dit à l'époque. Il ignorait mes émotions, mes mots et le mur était le plus attentif à moi que lui. Il n'y a pas de surprise à son attitude... N'ayez pas pitiés. Vous n'avez pas besoin de me prendre en pitiés. Il y a des nœuds qui se forment dans gorges et je manque d'air. J'arrive à sentir l'humidité de mes yeux sans avoir la possibilité de verser une larme. Je n'ai plus ce droit... Je ne peux plus pleurer. Je n'y arrive plus. Je suis un homme misérable. Je n'ai pas le droit de te dire ça ? Si ? J'ai mal. Tu le sais, tu l'ignores à la fois. Je peux prendre le droit de poser une question. Où s'arrête le privilège de la paternité ? Un parent a-t-il touts les privilèges sur leur progéniture ? Pourquoi ? Pourquoi je suis toujours aussi faible. Incapable de me révolter. Je suis pris au piège par vos regards qui resserrent les liens de mon passé. J'attise toujours autant la pitié alors que personne ne connaît toute l'histoire. Personne ne me connaît, je ne me connais pas moi-même. J'identifie mes émotions défectueuses, tu le sais, tu le sais alors je vous en supplie... Taisez-vous, taisez-vous. Je ne veux plus rien entendre.

- Je veux savoir mainte....

- Tais-toi. Il a du travail.

Yoongi avaient déposés ses avant-bras sur la table, ses doigts était au-dessus de clavier et ses pupilles reflétait la lueur de l'écran. Il n'avait que vomi sa froideur ou sa frustration dans ses quelques mots. Taehyung n'était pas choqué, il s'était installer et donnant sa commande au patron. Min réfrénait son désir humain pour accomplir sa tâche. Il n'eut besoin que d'une minute pour réaliser cette dernière pour venir la déposer sur la table. Les heures devenaient terriblement longues au long de cette journée.

L'un travaillait en s'efforçant de ne rien laisser paraitre. Un autre était assis en décryptant le moindre geste de son ami dont il se sentait concerner. La troisième n'avait toujours pas dit un mot de plus, des heures entières sans parler et faire sans entendre la moindre fréquence. C'était pour lui une parfaite sentence. Il muselait ainsi son âme et sa voix...

Le portable de Taehyung vibrait à répétition sur la table. Le jeune homme ne souhaitait pas répondre cependant, le premier mouvement de Yoongi fut de lui tendre l'appareil. Les vibrations de l'appareil rendait le jeune homme nerveux presque impulsif. Contraint, Taehyung avait saisi le téléphone dans la main qui était tendu pour décrocher. Il partageait un échange éphémère puis un soupir pesant dans un sens traversait ses lèvres, cela faisait comprendre le mécontentement du garçon. 

Il reculait son siège vivement en se redressant sur ses pieds, il annonçait son départ à son ami qui agitait faiblement la tête en signe de réponse. Le court passage de Taehyung avait permis à Min de déduire beaucoup de chose de cette personne qu'il avait recrutée depuis plusieurs mois. C'était la fin d'après-midi, il restait que très peu de client et Yoongi. Les employées commençaient à ranger la salle. Il était temps de s'occuper des chiennes, une employée était en duo avec Yoongi. Toutefois, la situation devenait complexe. Elle appréhendait d'avancer vers le garçon qui avait imposé une distance glaciale. 

C'était comme marcher au bord d'un fossé mortel. La professionnelle s'était décider à lui adresser la parole pour lui rappeler sa tâche hormis, Yoongi l'avait outrageusement ignorer. L'expression de son visage pâle se confondait avec sa froideur actuelle. Il était inexpressif, il s'apprêtait probablement à dire des propos qu'il regretterait dans un futur proche. Ors, spectateur de la scène Min se pointait un sourcil relevé lorsqu'il s'adressait à Yoongi avant qu'il n'ouvre la bouche.

- Rentre chez toi.

La sévérité de Min avait fait frémir Yoongi qui avait dénié cette fois retirer son casque de ses oreilles. Le regard du jeune homme envers son aîné était différent, il avait appris à reconnaître les qualités de la personne face à lui ; qui ne lui avait jamais parler de la sorte sans raison. Les propos de Yoongi restait bloquer entravant sa respiration. Il se forçait à ne rien montrer mais, son patron répétait exactement les mots, non, il répétait seulement un mot avec plus de sang froid et fermeté "rentre"... Déposant son casque sur la table, il regardait droit dans les yeux l'homme, son supérieur cherchant une réponse ? 

Stains of my soulOù les histoires vivent. Découvrez maintenant