Part XIV: Morningstar - Chapitre 42: Dîner en famille

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Il était presque l'heure du fameux dîner tant redouté. Alec était si nerveux qu'il n'arrivait pas à fermer les boutons de sa chemise gris foncé, et encore arriver à choisir s'il devait porter une cravate ou un nœud papillon.

Plus l'heure fatidique approchait, plus il se mettait à imaginer tous les complots possibles. Il n'y avait jamais de repas de famille ordinaire chez les Lightwood, surtout quand on s'appelait Maryse. Connaissant sa femme et sa mère, ce dernier savait que l'une allait envoyer des piques et l'autre ne pourrait pas s'empêcher de répliquer. Cette soirée promettait d'être festive et joyeuse.

- Merci de ta confiance. Ça me touche énormément. Ça me va droit au cœur, lâcha Faith cyniquement.

- Quoi? C'est la stricte vérité et tu le sais bien. Toi et ma mère vous ne vous entendez pas, c'est un secret pour personne. Vous ne pouvez pas vous empêcher de vous lancer des piques dès que vous vous croisez, rétorqua Alec.

- J'essayerai de lui lancer le moins de pique possible. Je ne pourrais pas m'empêcher de lui en faire quelques-unes, mais j'en ferais le moins possible.

 Je ne pourrais pas m'empêcher de lui en faire quelques-unes, mais j'en ferais le moins possible

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Voilà une promesse un peu légère pour lui, mais il devrait s'en contenter. Il n'avait pas d'autre choix de toute façon. Sa femme lui enleva soudainement la cravate et le nœud papillon des mains, et déboutonna un des boutons de sa chemise.

- Là c'est mieux. Le nœud c'est ringard et la cravate ça fait guindée... Et puis, on va juste manger avec ta famille, pas avec l'inquisitrice.

- Et c'est toi qui dis ça, alors que tu t'es mis sur ton trente-et-un, se moqua ouvertement Alec.

- J'peux remettre mon vieux jean si tu veux qui disparaîtra dès que je le trouverais trop gênant, répliqua la louve avec un petit air malicieux.

L'archer imaginait le repas ou Faith finirait par un mystérieux procédé en sous-vêtements. A coup sûr sa mère piquerait une crise, et son père ne serait plus où se mettre. Bien sûr, les autres se retiendraient de rire étant déjà habitué aux frasques de sa femme. De plus, avec ce mystérieux dîner qu'organisait sa mère, sa sœur avait bien fait de lui acheter une tenue appropriée. Il ne devait rien laisser au hasard... Et puis, en coulant un regard dans la direction de sa femme, il la trouvait tout simplement magnifique dans cette belle petite robe noire à une épaule. L'archer pensait déjà au moment où il aurait le plaisir de la lui ôter.

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Âme sœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant