Sadness

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ne pas écouter avec de la musique triste svp

nan en vrai ça va, c'est un chap de transition un peu fsoqijfgordijgt

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RM fixait le plafond, soucieux.

Il y était allé fort, et il n'allait sûrement jamais se faire pardonner. Plus pour avoir blessé Jimin que pour lui avoir fait peur. Quoique. Les deux sûrement.

Il voulait simplement lui apprendre la vie ici. Mais maintenant que c'était fait, le blond ne se sentait pas mieux pour autant, au contraire. C'était cent fois pire. Il avait beau se répéter qu'il l'avait fait pour son bien, que de cette manière, son ami Jimin ne reviendrait plus jamais, la culpabilité ne baissait pas. Elle était fièrement en train de lui serrer sa cage thoracique, alors que le blond tentait vainement de la faire partir.

Il s'endormit, les pensées noires et le coeur serré à l'idée que sa princesse était sûrement terrorisée, dans sa cellule, à mourir de froid.

* * *

Quand son réveil lui fit ouvrir les yeux vers cinq heures du matin pour partir en mission exploration avec deux de ses bras-droits, RM fut déconcerté en premier lieu de ne trouver personne à qui embrasser la joue avant de partir. Puis il se remémora la veille, soupira, et s'habilla. Il descendit les marches, las, puis enfila son long manteau en y cachant plusieurs armes discrètes. Avant de partir, il se décida à aller vérifier la cellule.

Il y trouva son brun, les bras autour de son corps, grelottant de froid, endormi. Cette vision lui serra le coeur, et il s'avança d'un pas pour aller le réchauffer. C'est la voix froide de Yeosang qui s'éleva :

- RM. On doit y aller. On est déjà en retard, le soleil va se lever.

Averti, le blond hocha la tête, regarda une dernière fois en arrière, puis ferma la porte de la salle où se trouvait la cellule pour sortir dehors.

Il frissonna de froid.

Pourtant, quand il regarda sur le thermomètre de la voiture, il se rendit compte qu'il faisait déjà plus de dix degrés.

* * *

- JIN !

Un certain rouquin se réveilla en sueur, la transpiration coulant le long de ses tempes, le souffle court, au bord des larmes, paniqué. Il respirait bruyamment, et quand il regarda autour de lui, il ne vit que quatre murs blancs.

Ah oui.

Ca faisait déjà deux jours qu'il était à l'hôpital. Chaque réveil était toujours aussi stressant. Il avait peur. Il voulait prévenir du monde, alertait la police, crier aux gens que son ami était en danger, expliquer à l'hôpital pourquoi il s'était retrouvé avec une entaille de ce genre dans la cuisse.

Mais apparemment, quelqu'un s'était déjà bien occupé de ça.

Et il flippait à mort, parce qu'il ne savait pas qui.

Un bruit sur sa droite le fit tourner la tête, et il aperçut un visage familier. Il reconnut après quelques secondes celui qui lui avait planté sa lame.

Sur le point de faire une crise de panique, il eut le réflexe de vouloir appeler tout de suite les infirmiers. Geste qui fut brutalement arrêté par l'homme devant lui. Le rouquin s'énerva, plus de peur qu'autre chose, et bougea dans tous les sens, ignorant la douleur encore présente dans la cuisse :

- Lâche-moi ! Tu m'fais mal, lâche-moi putain ! T'es qu'un putain de monstre, va-t'en ! Dégage !

Jimin ne s'était même pas rendu compte que ses larmes coulaient à flot tellement il avait peur, mais il pensait si fort chaque mot qu'il prononçait qu'il se surprit lui-même de leur violence. Jimin était quelqu'un de profondément pacifique, et c'est sûrement pour ça qu'il s'entendait aussi bien avec Jin. Alors même s'il pensait tout ce qu'il disait, il ne put s'empêcher de prononcer d'une petite voix tremblante :

- Enfin... l-lâche-moi. S'il-te-plaît.

Surpris de son calme soudain, le noiraud qui lui tenait le bras jusque là le lâcha doucement, faisant involontairement glisser ses doigts sur la surface nue de l'avant-bras droit du rouquin, le faisant frissonner contre son gré.

Un silence pesant s'installa, Suga debout, Jimin assis dans son lit, le regard fixe, essayant de paraître un minimum digne. Jimin décida de briser l'omerta dans lequel ils s'étaient tous les deux plonger en demandant :

- P-... pourquoi tu es là ?

Suga sonda un instant le rouquin, qui se sentit soudainement mal à l'aise. De nouveau le silence.

Le noiraud soupira :

- Ne reviens plus. Et n'appelle personne. Ne songe pas à dire ça à qui que ce soit.

Jimin, bien décidé à ouvrir sa bouche malgré la peur qui lui tiraillait le ventre, déclara :

- Ah ouais ? Tu crois qu'une fois soigné j'vais rester bien gentiment chez moi alors que mon ami est enfermé dans un gang où y'a des malades mentaux ?

Le noiraud, habitué aux insultes du rouquin, ne réagit pas vivement, mais se contenta de le regarder comme il avait l'habitude de faire. De manière indifférente, si indifférente que cela rendait son regard écrasant.

- Oui, c'est ce que tu vas faire. Tu ne voudrais pas vraiment savoir ce qui t'arriverait en cas contraire.

Jimin aimait Jin. Vraiment. C'était comme son grand frère. Son colocataire. Son meilleur ami. Tout. Mais là, il se sentait affreusement terrorisé par l'oeil perçant qui le fixait, comme s'il comptait surveiller ses moindres faits et gestes. Il n'arrivait à rien dire. Il se sentait surplomber par une force extérieure, et malgré tout son amour pour le brun, sa bouche ne voulait plus s'ouvrir, et il hocha, presque contre son gré, la tête de haut en bas.

Avec la certitude que le rouquin se la fermerait, le noiraud se dirigea vers la porte pour sortir. Mais le rouquin puisa dans ses dernières ressources pour demander, la gorge sèche d'une petite voix :

- Est-ce que...

Suga s'arrêta dans son mouvement, mais ne se retourna pas, attendant simplement la suite de la question :

- Est-ce que je pourrais... avoir des nouvelles de Jin ?

Le noiraud réfléchit un instant à la question, mais se demanda de quelle manière lui donner des nouvelles. Par téléphone ou par lettre, hors de question. Suga se tourna vers lui :

- Si tu veux bien me donner ton adresse, ou l'université dans laquelle t'étudie. Je viendrais une fois par semaine. Pas plus.

Jimin hocha la tête, et lui écrivit le nom de son université, ne se sentant pas vraiment de lui donner son adresse personnelle.

Quand le noiraud s'en alla, le rouquin se sentit faible.

Faible de tout.

De ne pouvoir rien dire juste par peur des représailles.

De fermer sa gueule parce qu'il avait peur pour sa propre personne.

Mais au fond, il essayait de se déculpabiliser en se disant qu'il le faisait aussi peut-être pour Jin. Il ne savait pas.

Perdu, il se laissa aller à ses sanglots qui lui rappelaient toujours un peu plus à quel point il se sentait inutile et faible.

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c'est triste mais en même temps j'allais pas faire OK LE GARS IL A FAILLI CREVER MAIS TRKL ILS LEUR EN VEULENT PAS DU TOUT

bref

j'ai posté le yunsang fdknqoesifntrmoidgjni j'suis fière svp help ;;

y'a que le premier chap, hésitez pas à aller lire, c'est un peu du même genre que celle-là je pense ? genre action/fluff (enfin là y'a pas trop de fluff mais ça va venir dlseoijqfoizrhmo)

allezzzzz kiss kiss

bisous bisous

ok j'arrête

jdois aller faire mes courses. En récompense je mange mcdo ce soir :)))))

Infiltré [namjin]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant