Woosung

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okkk jsuis désolée d'avance pour la longueur

genre c'est à 1700 mots deizjfmoqziejhfroie ;; d'habitude je tourne autour du 1000 mots pour pas vous en faire trop jsuis désolée ;; mais genre jpouvais pas couper

prêt pour un retour vers le passé de quelques chaps ? ;)

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Seokjin

J'essuyais le sang sur mes mains aussi vite que je le pouvais. L'eau s'imprégnait d'une couleur rougeâtre qui ne m'atteignait pas plus que ça. Une fois propres, je les nettoyai avec le torchon suspendu aux lavabos.

- Jin, dépêche-toi !

- J'arrive !

Du haut de mes dix-neuf ans, je n'avais pas arrêté les études. Je continuais en médecine, mais je faisais très souvent des stages dans la caserne militaire de mon père. En général, ils n'acceptaient que très rarement des stagiaires, mais être légèrement pistonné avait tout de même facilité la tâche. Ma mère ne m'accordait pas vraiment d'attention. Non pas qu'elle ne m'aimait pas, mais elle était très prise par son travail.

De plus, je vivais pour faire vivre les autres. Je trouvais ça tellement beau d'avoir la capacité de soigner. C'était quelque chose qui me faisait vibrer. J'aimais la reconnaissance qu'on m'apportait, mais j'aimais surtout ce que je faisais, et ce pourquoi je le faisais.

Etre chirurgien, c'était mon rêve depuis que mon père avait failli mourir d'une balle dans la jambe et dans le torse. Ma mère voulait me cacher le résultat, mais quand je l'ai vu à l'hôpital, couvert de tubes, branché, partout, j'ai compris une chose. Je ne voulais pas voir les gens mourir.

Et le meilleur moyen pour ça, c'était de soigner.

- Ton père t'attend ! C'est ton premier jour !

- Je sais noona ! Mais ils me connaissent tous de toute façon !

A la caserne, si j'avais eu du mal à me faire ma petite place, ils m'acceptaient désormais tous plus ou moins. Je n'étais qu'un gamin pour la plupart, mais ils m'appréciaient. Il fallait dire que j'avais de sacrés capacités pour un gosse, sans vouloir me vanter. Et bizarrement, personne n'osait trop élever la voix sur moi.

On m'avait tellement averti et dit tellement de fois que c'étaient des têtes brûlés que lors de ma première venue, j'avais été à deux doigts de me pisser dessus.

Au final, oui, il y avait énormément de sévérité. Les règles étaient strictes, et personne ne devait y déroger. Il y avait également beaucoup de rabaissement. Mais en dehors de ça, le soutien entre les différentes personnes étaient inégalables. Personne n'allait abandonner un camarade ou autre. La solidarité au sein des soldats entraînée était solidement ancrée dans la tête de chacun.

Je savais aussi que j'allais y retrouver Woosung. Woosung, c'était mon cousin. Mais il était bien plus que ça. On ne se voyait plus si souvent que ça, mais pendant mon enfance, on était toujours fourré ensemble. Grandir nous avait éloigné physiquement, mais nous étions pourtant toujours aussi proches, voire encore plus. Il me disait tout, et je lui disais tout.

Arrivé dans la salle, je saluai mon père qui me fit simplement un signe de tête, puis partit m'asseoir au fond. Le colonnel semblait expliquer les emplois du temps, et moi, je me contentai de me tenir droit et de faire semblant d'écouter. Disons que les pompes et tout, ça me concernait pas trop. J'étais là en revanche au moindre problème cardiaque ou musculaire, aidé des véritables médecins qui supervisaient mes stages.

Au bout de quelques minutes, la salle se vida et je me retrouvai seul au fond. Je soupirai, en me demandant ce que j'allais bien faire de la journée.

Infiltré [namjin]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant