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~ Nausica ~

J'inspire, j'expire, je ventile doucement et calmement par la bouche. Le rejet de mon oxygène se libère en dizaine de petite bulle autour de ma tête. L'eau autour de moi fais pression sur mon corps, mon ventre, mes côtes. Je suis détendu, j'inspire, j'expire. Je me sent bien. Je sais que quelque chose cloche, que mon instinct me dicte de me réveiller. Mais je n'ai plus la force de me battre. Je ne veux plus me battre. Je préfère m'abandonner. J'abandonne.

Je ne sais plus pourquoi. Je ne sais pas pourquoi j'en suis arrivée là mais je ne veux pas savoir. Je n'ai plus envie. Plus la force. Plus là foie. Je préfère ne pas penser, m'abandonner à se jeu d'inspiration et d'expiration. De me plaire dans cette Securité.

Un son strident me fais sursauter dans ma bulle de Securité. L'eau barbotte autour de moi, je suis secoué, mon bras touche là parois en verre devant moi. Je perd le rythme serein de ma respiration. J'angoisse, j'étouffe, puis tout redeviens apaisant. Je reprend un rythme régulier et je recommence. J'inspire, j'expire.

Cela fais peut-être une ou deux journée que ce  son strident qui a faillie me réveiller se remet à siffler autour de moi. Mes yeux son à la limite de s'ouvrir. Non, je ne veux pas. Je tiens bon. Je ne lâcherais pas.

C'est drôle de se dire que l'on ne lâchera pas une Securité car on a abandonné tout le reste. On se bat quand même pour quelque chose quoi qu'il arrive. Je bouillonne intérieurement de cette situation. Qui me dérange ainsi ? Ma colère monte quand tout s'arrête et tout redeviens comme avant. Je recommence mon rythme apaisant. Je ventile, doucement, tranquillement. J'espère que rien ne reviendra troubler mon repos éternelle.

Bizarrement je m'habitue à se son devenue continuel une fois par jour. Enfin je pense, vu que je n'ai pas la notion du temps qui passe autour de moi. Il revient, trouble mon repos, puis s'en va. Et c'est comme ça à chaque fois. Soite, t'en que cela ne me réveille pas à cent pour cent peu importe, amusez vous qui que vous soyez, je ne bougerais pas. Je ne lâcherais pas. Je suis forte. J'abandonnerais pas ma solitude et ma bulle de Securité. Je sais au plus profond de moi que se qu'il y a dehors n'est pas beau à voir. Je n'en veux pas. Je ne veux pas risqué de ressentir cette douleur atroce dans la poitrine. J'ai la certitude d'avoir fais le bon choix. C'était le seule moyen pour moi d'oublier. D'oublier cette douleurs car rien d'autre n'a fonctionner. Ni la rage, ni la tristesse, ni la violence n'a rien pu faire. Tout ce que j'ai trouver, c'est cette endroit clos. Pour tout oublier. Tout effacer. Alors je ne veux pas revenir.

Le son strident revient soudain plus fort autour de moi. Je suis secouer, j'étouffe. Mon crâne cogne contre la parois fraîche devant moi. Les muscles de mes bras s'active et je plaque mes mains pour éviter à mon corps tout entier de taper contre les parois, mes pieds viennent aussi s'y bloquer. Je ventile, trop vite, trop irrégulièrement et commence à ressentir la fatigue me submerger. J'angoisse, je panique et enfin tout s'arrête.

Sauf une impression. Cette impression bizarre que l'on m'observe. Que l'on me fixe. Ça m'agace. Il faut que ça s'arrête.

Une douce chaleur submerge ma main gauche toujours au contacte de là parois. Elle est douce, apaisante, mais monte rapidement en degrés. Elle devient de plus en plus chaude, plus brûlante. Cette sensation, cette brûlure est une piqûre de rappel de se qui m'entoure. L'eau chauffe, fais des bulles, devient brûlante et me réveil.

Je me réveil pour du bon cette fois si. J'ouvre les yeux. Cligne des paupières. Je les refermes et les rouvres. J'inspire, j'expire et le rejet de bulle de mon masque me chatouille le visage. Quand toute les bulles son partie, mes yeux tombe sur deux billes d'azur qui me fixe. Des cheveux noir, de long cil, une peau blanche, un visage qui me ressemble. Qui est-il déjà ?

Je sais qu'il fait parti des gens bien car je ne me sent pas en danger. Je me sent rassurer mais soudain épuiser. Nos regard se tourne vers nos main poser l'une contre l'autre malgré la paroi de verre. Une couleur oranger si produit, comme un appel, un lien entre nous. Je pause la deuxième main sur là parois et il en fais de même. Nous nous regardons de nouveau sans rien dire quand tout a coup le son strident retentit de nouveau. Il est là entre nous, qui nous entoure, qui fais pression sur moi.

J'angoisse, panique, n'arrive plus à respirer, je suffoque. Je comprend alors que le son vient de lui. Se son m'attire vers lui, à lui. Des bulles énorme éclate au dessus de ma tête tandis que le verre qui m'entoure se fissure de tout les coté  projetant dés filets d'eau autour de l'homme en face de moi.

Dans un craquement, l'eau m'emporte à l'extérieur de ma bulle de verre et me fais glisser au sol dur et froid dans une roulade. Je me débarrasse de mon masque en vitesse, crochote, tousse et me redresse en frissonnant. Je souffle, tremble de froid, j'essuie l'eau qui goutte sur mon visage quand une main chaude se cale sur mon épaule.

- ça va allez Nausica ?

Nausica, oui, c'est bien mon nom. Je cache ma tête entre mes mains. Non, je ne veux pas me rappeler. Non, je ne veux pas. Il ne faut pas que cela me reviennent.

- Nausica ?

Non, non, non !

- Nausica ? Dit-il encore d'une voix douce et chaleureuse.

Ne devrait il pas être mort ? Est ce un piège de l'organisation Hedera ? Comment s'appelle t'il déjà ? Mi.. Misha. Non, non ! Arrête de chercher ! Ne te rappelle pas... mais alors, si il est en vie... il y a peut-être encore de l'espoir. Non. Il faut que j'arrête. Je ne veux pas souffrir encore. Misha. Misha. Mon frère. Mon sang. Ma moitié. Si il est là... peut-être que l'homme de ma vie est encore en vie quelque part. Non impossible ! J'ai chercher partout. J'ai interroger tout le monde. Impossible. Peut-être que... non, non, non ! Il faut que j'arrête il n'y a plus eu d'espoir, il n'y en a plus. Une douleur atroce submerge ma poitrine. Arrête de te rappeler, arrête !

- Nausica, ça va aller. Dit Misha en m'enlacant de ses bras chaud et fort.

C'est alors que je ne me retiens plus et soudain, je pleures en le serrant fort contre moi.

- tu es en vie...

Hedera. Tome 4 // TerminéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant