Chapitre 33

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PDV AMÉLIE

Sa va faire une semaine que j'ai emménagé à Stuttgart. J aime beaucoup cette ville même si ma familles et mes amis me manquent. Avec Malika, on s'appelle souvent et on discute de Juliette. J'ai peur et je veux pas la perdre. Je ne peux pas la perdre. J'ai vu le message que ce mec m'a envoyé ou il me demandait Juliette incinérée ou enterrée. Plus les jours passent, plus je me demande si je perds pas mon temps a garder espoir. Le gendarme ne trouve rien, les messages que je reçois proviennent d'un téléphone volé. Et le flic n'arrive même pas à le localiser ! Ben est tellement attentionné avec moi, il veille à ce que je ne manque de rien malgré ma mauvaise humeur. J'ai tellement de chance de l'avoir. Franchement, à quoi sa sert de garder espoir ? On la retrouvera jamais.

Ben vient de rentrer. Il est allé faire les courses. Il vient dans le salon ou je suis avant de m'embrasser le front et partir rangé les courses. Je le suis dans la cuisine et commence à prendre les fruits pour les mettre dans la corbeille à fruits.

Benjamin : Comment tu te sens aujourd'hui ?
Moi : Comme hier, comme avant hier.

Il soupire et me prend les mains avant de me tirer contre lui.

Benjamin : Soit patiente, on va la retrouver.
Moi : Je perds espoir.
Benjamin : Tant qu'on l'a pas retrouvé, il y a de l'espoir.
Moi : Et si on la retrouve jamais ?
Benjamin : On va la retrouver. Je te le promets.
Moi : Ne fait pas des promesses que tu ne peux pas tenir.

Il soupire à nouveau mais me garde dans ses bras.

Benjamin : Je vais te dire ce que je pense. J'ai peur autant que toi. Juliette est devenue mon amie au fur et à mesure de la coupe du monde. J'ai peur qu'il lui arrive quelque chose, j'ai peur qu'il nous arrive quelque chose. J'ai peur de ce que l'avenir nous réserve et j'ai peur que tu ne puisses jamais te relever si on ne retrouve pas Juliette. J'ai peur que tu sombres dans la folie, ou pire, que tu puisses me quitter car je suis trop sur ton dos. Mais je te montre rien car si on sombre tous les deux on ne tiendra jamais. Alors je garde tout au fond de moi et j'essaie de te calmer, d'apaiser tes peurs et tes cauchemars, et que tu puisses te reposer sur moi. Je t'aime Amélie et j'ai peur de te perdre comme j'ai peur de perdre Juliette que je considère comme ma soeur.

Je suis égoïste. Je souffre mais j'ai pas vu que Ben souffrait aussi. Je me souviens qu'ils s'entendaient bien ensemble. Je sais que Juliette le considère comme son frère. Qu'es que je suis conne et égoïste. J'énerve tout le monde avec mes peurs et mes inquiétudes alors que Ben est autant inquiet que moi.

Moi : Je suis égoïste.
Benjamin : Tu ne l'es pas ma belle !

Je pleure et le sers très fort contre moi.

Moi : Je suis désolée Ben.
Benjamin : Tu n'as pas à l'être Amélie. Ta réaction est totalement humaine.

On se fait interrompre par la sonnerie de mon téléphone.

De inconnu : Venez au cimetière.

Mes larmes doublent tandis que je montre mon téléphone à Ben. Il me prend dans ses bras et appelle le gendarme. Nous nous préparons et nous allons au cimetière. Je stresse. Qu'es que je vais découvrir ? La tombe de ma meilleure amie ? Son corps étendu au sol ? Ben sert ma main le plus fort possible et me lâche pas. Si il me lâche, je tombe. Je ne pourrais pas voir le corps froid et sans vie de Juliette. Je me souviens encore de nos jeunes années.

Fille d'un champion du monde [FINI]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant