Fille d'un champion du monde [FINI]

Chapitre 45

PDV AMÉLIE

Les passagers pour le vol Paris-Stuttgart sont priés de rejoindre la porte d'embarquement.

Je cours dans l'aéroport et essaie de trouver sa foutue porte ! Je sais que si il monte dans cet avion, je le perdrai pour toujours. Et Merde ! Pourquoi ils font de si grands aéroports ?!

Les derniers passagers pour le vol Paris-Stuttgart sont priés de rejoindre la porte d'embarquement. L'avion va bientôt décoller.

Non ! Je cours aussi vite que je peux mais la sécurité m'arrête.

Moi : Mon petit ami s'apprête à prendre cet avion ! Si il décolle, je le perdrai pour toujours !

Il semble peser le pour et le contre.

Moi : J'ai pas tout mon temps mec, alors tu vas te grouiller et me laisser passer !

Il ne dit toujours rien.

Moi : C'est Benjamin Pavard. Et je suis Amélie Zidane.
Sécurité : Trouvez une autre excuse mademoiselle.

Je soupire et sors ma carte d'identité ainsi que mon portable afin de lui montrer des photos de moi et Ben.

Sécurité : Excusez moi mademoiselle Zidane. Suivez moi.

Je le suis et nous traversons l'aéroport rapidement. Si il suffisait de lui dire mon identité, je l'aurai fait directement. Je monte dans l'avion et vois Ben regarder son téléphone. Il n'affiche aucune expression. Les autres ne voient qu'un homme parmi les autres, mais moi je le vois, je vois un homme tellement triste que ça vous fait mal de le regarder trop longtemps, je vois ces yeux rougis par les larmes et la tristesse. Je m'avance dans l'avion et le regarde tendrement.

Moi : Ben !

Il lève sa tête et me regarde. Les autres passagers commencent à nous fixer, sûrement nous ayant reconnu.

Moi : Je suis tellement désolée ! Je m'en veux tellement et je pensais pas un mot de ce que je t'ai dit ! Tu es l'homme de ma vie Ben, celui que j'aime plus que tout au monde. Je ne peux pas prendre le risque de te perdre à cause de cet Abruti de Florent. Je t'aime tellement et je m'en veux terriblement. Pardonne moi, je t'en supplie...

A présent, tout le monde fixe Benjamin. Lui, il me fixe en affichant aucune émotion. Donc, c'est vrai, je l'ai perdu ? Mes larmes perlent sur mes joues et je baisse la tête. Je fixe mes larmes tombées au sol.

Quelqu'un me lève le visage. Mes yeux croisent les siens. Il affiche un sourire magnifique avant de me serrer dans ses bras. Tous les passagers applaudissent et je souris comme une enfant le jour de noël. Nous nous embrassons et nous descendons, ensemble de l'avion. Nous marchons main dans la main dans l'aéroport et il part chercher ses bagages. Pendant ce temps, je vais appeler un taxi et j'attends Ben à l'intérieur de l'habitacle. Il finit par arriver et range ses valises dans le coffre. Il me rejoint et nous donnons l'adresse de sa chambre d'hôtel.

Benjamin : Alors ? Pour Florent ?
Moi : On en parle plus. Ok ?
Benjamin : Je veux juste savoir si tu vas lui pardonner.
Moi : On verra avec le temps. Mais on deviendra jamais ami.
Benjamin : Amélie...
Moi : Benjamin ! Je veux pas qu'on s'engueule a nouveau.
Benjamin : Moi non plus.