Fille d'un champion du monde [FINI]

Chapitre 73

PDV BENJAMIN

Vous devez sûrement vous demander où j'emmène Amélie. C'est simple. Tout le monde m'a conseillé de la séduire comme au premier jour. On a commencé à vraiment se rapprocher pendant la coupe du monde. On va donc à Kazan, revoir tous les endroits qui ont accueilli notre amour, nos disputes, nos pleures mais principalement notre amour. Ce qui fait qu'aujourd'hui je vais devenir papa.

Amélie dort paisiblement en face de moi. Ses deux mains sont enlacées sur son ventre. Elle est belle, tellement belle.

Elle gigote légèrement avant de se réveiller. Elle me fixe en haussant un sourcil.

Moi : Bien dormi ?

Elle hoche la tête positivement.

Moi : Comment va Grégoire ?
Amélie : Bien, c'est toujours la fiesta avec lui. Il est très en forme.

Je souris légèrement.

Amélie : Qui s'occupe des chiens ?
Moi : Carl va passer chaque jour voir si ils ont de l'eau et des croquettes.

Elle ne répond pas et porte son attention sur le paysage. Qu'es que je peux lui dire ? Comment je peux entamer une vraie discussion, sans blanc gênant comme celui ci ?

Moi : Amélie ?

Elle se retourne vers moi et m'interroge du regard.

Moi : J'ai pensé organisé une fête quelques jours après la naissance de Grégoire avec les amis, la famille pour la fêter tous ensemble.
Amélie : C'est une bonne idée.

Elle regarde à nouveau le paysage.

Moi : Tu vas réellement être aussi brève dans tes réponses ? Je fais tout ce que je peux pour me faire pardonner ! Je t'ai déjà dit que je regrettais tout ce que je t'avais dit !
Amélie : C'est pas de ma faute si on est dans cette situation !
Moi : Je suis désolé et je regrette ! Je te l'ai dit un millier de fois !
Amélie : Il faut croire que ça ne suffit pas.

Je soupire et fixe le sol. Rancunière, têtue.

Ellipse trajet

Le reste du trajet s'est fait en silence. J'en peux plus. J'espère vraiment que ce voyage va nous rapprocher.

Nous descendons du jet et ses yeux s'agrandissent en reconnaissant les lieux. Un sourire vient illuminer son visage. Ça fait une éternité que je ne l'ai pas vu sourire.

On rejoint le taxi qui nous attend a l'extérieur. Amélie ne m'a toujours pas adressé la parole mais ma surprise lui fait plaisir. Elle sourit depuis qu'on est sortie de l'avion.

Moi : On va à l'hôtel déposer nos affaires avant d'aller visiter. Quand on y était en juillet, on avait pas le droit de sortir donc pas de visite.
Amélie : C'est génial !

Elle sourit encore et regarde attentivement le paysage. Son sourire est la plus belle chose qui m'a donné été de voir. Il est tout simplement magnifique.

Je la regarde encore quelques instants tandis que le taxi se gare devant notre hôtel. Je sors de l'habitacle et prends nos valises.