Chapitre 48

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Aéroport Roissy Charles de Gaulle

PDV AMÉLIE

Moi : On se dépêche ! L'avion va partir sans nous !
Zinedine : Calme toi ma chérie, on décolle que dans 2h !
Moi : Mais il faut passer les contrôles !

Ma famille éclate de rire mais ils finissent par accélérer le pas. Je suis tellement impatiente de rentrer chez moi et de voir mon Ben ! Il m'a tellement manqué ! Puis ce soir, il a un match.

Je marche tellement vite que je finis par trébucher. Un bras passe autour de ma taille et m'empêche de me retrouver au sol. Je lève la tête et vois...

Moi : Franck !

Il me redresse et me sourit de façon charmeur.

Franck : Ma belle Amélie !
Moi : Qu'es que tu fais la ?
Franck : Je compte aller à Stuttgart.
Moi : Pourquoi ?
Franck : Voir ton chéri en chair et en os.
Moi : Je ne pense pas que ce soit une bonne idée.
Franck : Tu as peur de retomber dans mes bras ?
Moi : La c'est différent. On venait de m'apprendre le pseudo décès de Florent. J'avais besoin de réconfort ! La, Ben est vivant et je l'aime.

Au moment où il allait répondre, ma famille arrive. Quand mon père voit Franck, il me tire contre lui et si un regard pouvait tuer, Franck serait mort.

Lucas : Qu'es tu fous la toi ?!
Franck : Prendre l'avion comme des gens normaux.
Enzo : Tu n'as pas intérêt à t'approcher d'Amélie sinon
Franck : Sinon quoi ? Tu vas me frapper avec tes béquilles ?
Enzo : Me tente pas !
Zinedine : Dégage du passage Franck. Je t'ai assez vu.
Franck : Je vais dans la même direction que vous, mon très cher Zidane.
Moi : Il va à Stuttgart voir Ben.
Théo : T'approche pas de lui !
Franck : Qu'es que tu as taille mignature ?

C'est la phrase de trop. Je m'approche de lui et le gifle de toutes mes forces. Ma main est parfaitement dessiné sur sa joue. Il me regarde dans les yeux, sa main posée sur sa joue et s'apprête à me frapper quand mon père s'interpose et lui bloque les bras. Toutes les personnes présentes sont réunies autour de nous et fixe avec attention la scène.

Zinedine : Tu as intérêt de rester en France sinon tu vas avoir à faire avec tous les proches d'Amélie. Spécialement sa famille, tous les footballeurs français  et de Stuttgart ainsi et principalement à son compagnon. Compris ?

Mon père ressert sa poigne autour de ses poignets.

Zinedine : compris??!!
Franck : Oui.
Zinedine : Barre toi de la !

Franck part en courant à l'extérieur de l'aéroport et je sers mon père dans mes bras.

Zinedine : VOUS N'AVEZ PAS AUTRE CHOSE À FAIRE !?

Toutes les personnes qui nous fixaient détournent le regard et retournent à leurs occupations. Je soupire et tire le bras de mon père vers la porte d'embarquement. Ma famille suit et nous montons dans l'avion rapidement. Il décolle et nous finissons par discuter entre nous.

Théo : C'est un con !
Véronique : Théo ! Ton langage !
Théo : Pardon maman.
Enzo : J'ai bien failli le frapper ce bâtard !
Moi : Ne te blesse pas plus que tu ne l'es déjà !

Ils commencent à débattre sur Franck et je regarde mon père. Sa tête est posée dans sa main gauche tandis que les doigts de la main droite gigotent sur l'acoudoir. J'attrape sa main et il me tire contre lui.

Fille d'un champion du monde [FINI]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant