Chapitre 53

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Prison, Paris

PDV FRANCK

J'attends au parloir. Je m'ennuie un peu. Ils m'ont pris toutes mes affaires à l'entrée. Il rentre enfin et nous nous saluons rapidement.

Moi : Alors Florent ? Comment c'est ici ?
Florent : Ça va. Je t'avoue que je t'envie ta liberté. Les heures de promenade, les repas et pas la télé me font chier.
Moi : Je comprends.
Florent : Tu as croisé Amélie ?
Moi : À l'aéroport. Je comptais aller à Stuttgart sauf qu'elle y allait aussi. Et avec toute sa famille. Je te dis pas comment son daron m'a défoncé.
Florent : Elle est toujours en compagnie d'homme. On l'aura jamais. Quoi de neuf pour elle ?
Moi : Elle travaille dans une agence de mannequinat et elle a un garde du corps.
Florent : Il manquait plus que ça...
Moi : On pourrait essayer de corrompre son garde du corps ?
Florent : Il gagne beaucoup plus que l'ensemble de nos économies. Puis, il est trop loyal à la famille Zidane.

Nous soupirons. On l'aura jamais cette salope.

PDV AMÉLIE

Je rentre dans l'agence et me dirige vers le studio comme à mon habitude mais cette fois ci, suivie par Carl, mon garde du corps. Il est habillé d'un costard cravate avec une oreillette et des lunettes de soleil qu'il n'a pas ôté en rentrant dans l'agence. Je salue Austin, mon photographe puis il me donne des tenues.

Ellipse shooting

Je me rhabille avant de me diriger vers la sortie.

Moi : Sinon, vous êtes accompagné dans la vie Carl ?
Carl : Je suis marié depuis 5 ans.
Moi : Qui est elle ?
Carl : Je ne peux pas vous répondre.
Moi : Ah. Des enfants ?
Carl : deux.
Moi : Vous allez toujours être si bref ?
Carl : Désolé mais je ne peux pas vous parler de ma vie privée.
Moi : Mais vous, vous connaissez tout de la mienne.
Carl : Désolé Mademoiselle Zidane.
Moi : Appelez moi Amélie.
Carl : Mademoiselle Zidane.

Je soupire en souriant. Vraiment le cliché des gardes du corps. Au moins avec lui, je ne serai pas harcelé de questions aussi débiles les unes que les autres.

À Mon papounet ❤ : Je n'ai ni croisé Tom, ni Berman. Carl fait très bien son boulot, je ne me suis pas faite accostée par des journalistes à l'entrée de l'agence. À tout à l'heure

Je range mon téléphone et nous sortons de l'ascenseur. Je salue mes collègues. Seule Mathilde ose m'approcher. Les autres ont peur de Carl.

Mathilde : Tu les as croisé ?
Moi : Non et si ils m'approchaient, Carl les aurait atomisé du regard.
Mathilde : Il est en couple ton Carl ?
Moi : Marié.
Mathilde : Dommage. Je dois y retourner, à demain ma belle.
Moi : À demain ma belle.

Nous nous faisons la bise avant de sortir de l'agence. Nous marchons, lui légèrement en arrière. Mon téléphone vibre.

De Numéro inconnu : Salut ma belle Amélie, toujours aussi belle. Je suis déçu que ton père m'ait tombé dessus à l'aéroport, j'aurais voulu profiter plus de toi. Florent me demande souvent de tes nouvelles. À plus tard Amélie chérie.

Je me stoppe dans ma marche. Franck et Florent sont de mèche.

Carl : Tout va bien Mademoiselle Zidane ?

Je lui tends mon téléphone.

Carl : Franck ?
Moi : Comment le savez vous ?
Carl : Votre père m'a informé. Il m'a dit toutes les personnes susceptible de vous en vouloir. Marchez, nous retournons chez vous.

Je reprends ma marche et nous arrivons rapidement chez moi. J'embrasse les joues de ma famille avant d'embrasser tendrement Ben. Carl les salue d'une poignée de main.

Carl : Mademoiselle Zidane a reçu un message de Franck. Il collabore avec Florent.
Benjamin : J'en étais sur.
Enzo : J'aurais dû l'assommer avec mes béquilles !
Lucas : Et moi lui refaire son portrait.
Moi : Les gars ! Vous n'êtes pas violents !
Benjamin : Je vais préparer ma valise. Je dois être a Clairefontaine demain.
Zinedine : Quand est votre premier match ?
Benjamin : Le 6, contre l'Allemagne.

Ben part les poings serrés dans notre chambre. Je le suis et ferme la porte derrière moi. Je le regarde sortir sa valise, la poser sur le lit et commencer à y mettre ces affaires. Je m'assoie à côté de la valise.

Moi : Tu es en colère ?

Il ne répond pas et continue de trier ses affaires. J'attrape sa main et le tire vers moi. Je me lève et pose mes deux mains sur son torse.

Moi : Je suis désolée de pas vous avoir cru dès le début à propos de Florent. Je le regrette.

Il me répond pas et essaye de se tourner pour continuer sa valise. Je le retiens.

Moi : Mon amour. Je suis désolée.

Il entoure ma taille de ses bras et me sert contre lui.

Benjamin : De toute façon, tu viens avec moi à Clairefontaine.
Moi : J'y compte bien ! Je vais rappeler aux gars leurs tours de terrain en plus.

Il rit et m'embrasse le front.

Benjamin : Je suis désolé princesse.

Je souris et le laisse terminer sa valise.

Nous sommes tous réunis autour de la table. Nous mangeons le repas préparé par ma mère.

Moi : C'est délicieux maman.
Véronique : Merci mon ange.
Moi : Est ce que Carl va m'accompagner à Clairefontaine ?
Zinedine : Oui. Il te suivra partout. Didier m'a dit qu'il aura une chambre en face de la votre.
Moi : Ça veut dire qu'on sera dans la même chambre Ben et moi ?
Enzo : Et oui soeurette !
Benjamin : Vous restez un peu ici ou pas ?
Lucas : On retourne en France demain. On a un vol en fin de journée.
Zinedine : Tu as hâte ma puce ?
Moi : Oh oui ! J'ai tellement envie de revoir les gars. Surtout Antoinounette, Presko et Pogbette.

Nous rions tous et nous finissons par partir se coucher.

Voilà la fin de ce chapitre ! Qu'en avez vous penser ?

- La discussion entre Franck et Florent ?
- La discrétion de Carl ?
- Le message de Franck ?
- Ben énervé ?
- Le début de la ligue des nations ? ( Elle se passera en octobre et non en septembre comme en vrai, j'ai un petit bug dans les dates de mon histoire )

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Fille d'un champion du monde [FINI]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant