Chapitre 38

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Stuttgart

PDV AMÉLIE

Je me réveille tranquillement dans mon lit et j'essaye de me lever mais la poigne de mon petit ami autour de ma taille se fait plus forte. Je souris et me retourne, me retrouvant nez à nez avec un Ben sortant du pays des rêves. Un petit sourire vient éclairer son visage et je lui embrasse le nez. Il me sert contre lui et ma tête se retrouve dans son cou.

Benjamin : J'ai pas envie de me lever là. Je suis tellement bien dans cette position.
Moi : J'adore ton odeur. Je pourrai la reconnaître entre mille.
Benjamin : Et moi la tienne. Des que je sens une odeur vanillé je pense à toi.

Je souris et fais pleins de petits bisous dans son cou. Sa respiration s'adoucit. Il s'est rendormi. Je souris, lui embrasse la joue et m'en vais dans la cuisine prendre mon petit déjeuner. J'allume la télé et ce que je vois me terrifie.

Présentateur télé : Flash spécial. La famille Zidane est retenue en otage par un groupe d'hommes armés. Nous ne savons pas qui ils sont et quelles sont leurs intentions. Seul leur fille, Amélie Zidane n'est pas retenue puisqu'elle est chez son compagnon, Benjamin Pavard. Nous ne savons pas non plus si il y a des blessés ou des morts...

J'écoute plus la suite des infos. Ma famille. J'éteins la télé et m'allonge dans le canapé. Mes larmes coulent à flot et je hurle de douleur et de colère dans le coussin.

PDV BENJAMIN

Je finis par me lever après m'être rendormi. Je cherche Amélie et je la trouve allongée sur le canapé. Je souris, pensant qu'elle s'est endormie mais en m'approchant, j'entends des sanglots. Je cours auprès d'elle et la prends contre moi. Elle s'accroche de toutes ses forces à moi et pleure de plus en plus.

Moi : Amélie. Mon Amour... ma princesse.... Qu'es qu'il t'arrive ?
Amélie : Ma famille...
Moi : Quoi ??? Dis moi, je t'en supplie...

Elle n'arrête pas de pleurer. Je décide de prendre mon téléphone et de regarder les infos sur sa famille. Prise d'otage. Hommes armés. Blessés ? Morts ? Je la sers de toutes mes forces contre moi avant de la porter et de l'emmener dans notre chambre. Je la poste dans notre lit et la couvre d'une couverture avant de lui embrasser le front.

Moi : Dort ma belle. Dort.

Je reste auprès d'elle jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Je ferme la porte de notre chambre et m'allonge dans le canapé. Putin. C'est le seul mot qui me vient à l'esprit.  Je prends mon téléphone et appelle Didier.

Conversation téléphonique

Didier : Bonjour mon grand.
Moi : Bonjour Didier. Avez vous vu les infos ?
Didier : Non je n'ai pas eu le temps ce matin.
Moi : La famille Zidane retenue en otage chez elle par des hommes armés.

J'entends un verre se briser à travers le téléphone.

Didier : C'est pas possible. Comment va Amélie ?
Moi : Mal. Elle est effondrée. Elle n'arrête pas de pleurer. Elle s'est endormie mais j'ai peur pour elle.
Didier : Je prends le premier avion. Je vous rejoins.
Moi : Le pire, c'est qu'ils devaient venir en fin de semaine. Venez avec Claude et Dylan si vous voulez.
Didier : On arrive. Merci Ben.
Moi : À tout à l'heure Didier.

Fin conversation téléphonique

Je range mon téléphone dans ma poche arrière et me dirige vers la chambre. Amélie dort profondément en serrant l'oreiller contre elle. Je souris et part préparer la chambre d'ami pour les Deschamps. J'écoute en même temps les infos sur ma belle-famille.

Fille d'un champion du monde [FINI]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant