•Chapitre 19, Cinquième vérité.

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                 Point de vue d'Alvin.

     Les journées se ressemblent, et je commence à apprécier le vieil homme. il nous apprend beaucoup de choses et m'aide énormément, même si je sais qu'il se sert de nous d'un côté mais tant que j'ai mes réponses, cela me va.

— Je peux vous poser une question mais qui n'a rien à voir avec ma famille ? demandé-je.

— Bien sûr?

— Comment savez-vous tout ceci sur eux ? Il me fixe pendant un instant et se racle la gorge.

— ... quand je t'ai vu la première fois je ne t'avais pas reconnu, tu as beaucoup grandi mais quand j'ai commencé à te détailler c'était là que je me suis rendu compte que tu es le portrait craché de ta mère, Il se met à rire, à vrai dire... je suis ton vrai grand-père.

  je me fige.

— Pourquoi ma grand-mère ne m'a jamais parlé de vous ?

— On avait divorcé avant la mort de ta mère. Et je pense que John tu le considères comme ton vrai grand-père.

— Il n'est plus avec nous...

— Ah je suis désolé pour vous.

— Mais pourquoi vous ne me l'aviez pas dit plus tôt ?

— Tu peux me tutoyer à présent, sourit-il.

— Tu sais pourquoi j'ai fais ce pacte avec vous ? me questionne-t-il et je secoue la tête.

— Pour t'aider et ne pas te brusquer avec les réponses que je te donne. Chaque jour je te donne une vérité et le fait de faire tout ce que je te demande de faire t'aide à décompresser un peu. Et c'est pour connaître mon petit-fils un peu plus chaque jour. Car à vrai dire... j'avais peur que tu me rejettes si je te disais qui j'étais vraiment.

     Je me lève et le serre dans mes bras.

— Je ne sais pas quoi dire.

— Ne dis rien alors, rigole-t-il et je me détache de lui, à présent tu peux me poser ta question.

— Mon père m'a un jour dit que j'étais une erreur, sais-tu pourquoi ?

— Sûrement car il avait subit échec sur échec ou même sous l'effet de la drogue. il ne le pensait sûrement pas. Et puis vu qu'il avait beaucoup d'ennemis dans sa vie notamment énormément de pression je pense qu'il s'en prenait à ses proches. Mais à force de se mettre tout le monde à dos un homme a finit par le tuer.

— Mais... une minute ? Quand j'étais enfant un homme était venu me dire que c'était Angie et sa mère qui avaient causé la mort de mon père et tout ça pour une histoire de vengeance...

— Angie et sa mère avaient tué ton père ? Demande-t-il surpris, ma petite chérie m'a rendu visite il y a quelques années et m'avait tout raconter mais en aucun cas elle m'avait dit que tout était de sa faute.

— Alors explique-moi, Il secoue la tête négativement.

— Tu attendras demain pour une autre question, car tu viens de m'en poser une et tu as eu ta réponse, dit-il calmement, à demain mon enfant.

Relève-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant