•Chapitre 55

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                  Point de vue d'Angie.

— Et Même si je te l'aurais envoyé, tu ne l'aurais pas reçu, me dit-il.

     Cette phrase résonne dans ma tête, et c'est vrai. Car cet homme voulait absolument tout faire pour nous séparer et c'était réussi. Par contre ce qu'il ignorait, c'est que la vie ne donnerait jamais aux mauvaises personnes ce qu'ils veulent, elle les laissera terminer leurs plans jusqu'au bout, mais quand ils se donneront corps et âme dans leur but, ils auront ce qu'ils veulent mais quand la roue tournera, elle ne laissera pas un d'entre eux s'en sortir.

     Croyez-moi.

     Je viens de découvrir quelque chose qui m'as brisée le cœur. Et je viens surtout de comprendre pourquoi Alvin me détestait. À sa place j'aurais fais pire, et juste pour ça je l'admire encore plus.

— Angie, je n'ai pas besoin que tu dises quoi que ce soit. Je voulais seulement te montrer tout ceci pour tirer une bonne fois pour toute un trait. Car ces lettres nous allons les brûler, ensemble.

— Alors brûlons-les, ensemble.

     Je me lève et me dirige vers la cuisine pour en sortir un briquet du tiroir. Je retourne là où nous sommes et nous prenons ensemble les lettres, chacun en a une. Et moi j'ai choisi celle que j'étais censée être la propriétaire.

     Quelle horreur !

     Nous allumons le briquet chacun notre tour et les feuilles se dispersent petit à petit. Et quand le feu commence à s'approcher de nos doigts nous les jetons et les couvrons de terre presque mouiller.

     C'est vrai que les voir disparaître fait un bien fou. Comme si un poids disparaît de nos cœurs, et surtout de celui d'Alvin. Il me fait de la peine et rien en pensant à sa réaction quand il l'a lu pour la première fois, ça me déchire.

— Voilà, comment te sens-tu? me demande-t-il.

— Je suis heureuse, juste le fait de savoir que maintenant, tout est terminé, et que toi, tu es plus serein qu'avant. Ton bonheur est l'une des plus belles choses à mes yeux, je réponds timidement.

     Il me regard profondément. Ce regard que j'aime tant. Ce regard qui me fait totalement fondre et qui fait battre mon cœur tellement fort, que même un passant pourrait l'entendre.

     Il s'approche de moi et effleure mes lèvres de ses doigts. Puis nous plongeons dans un baisers des plus passionnels.

— Pourquoi je ne t'aime pas ? me dit-il sarcastiquement.

— Peut-être parce que c'est réciproque ?

— Tu es sûre ?

— Je ne sais pas.

— Tu ne veux tout de même pas bouffer de la terre, comme tout à l'heure ?

— Non merci c'est très gentil de ta part mon amour.

     Je roule des yeux et commence à m'impatienter. Je veux tout de même voir les photos et l'élastique. Il remarque mon impatience et prend une nouvelle fois la boîte pour en sortir cette fois-ci, les photos.

Relève-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant