Relève-moi

•Chapitre 51

Point de vue d'Angie.

La nuit tombe, nous admirons la vue qui s'offre à nous moi et Alvin, dans un silence des plus totals. C'est relaxant surtout en étant allongée sur son torse, ressentir ses mains me caresser doucement ne fait que me rendre heureuse.

Après avoir prit l'initiative de déposer ses lèvres contre les miennes, même suite à tous les mots que je criais, j'ai ressenti comme un poids partir de mon cœur. Comme si mon corps n'attends que ça, le sentir près de moi.

L'amour est la plus belle chose qu'on puisse avoir, mais ses problèmes font tellement mal... quand nous nous attachons à quelqu'un et que nous l'aimons de toute notre âme, notre plus grande peur est de le voir s'en aller un jour et voir que lui, son cœur a choisit une autre personne.

C'est déchirant.

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai un presentiment étrange, qui me dit qu'Alvin est mon âme sœur, que c'est le dernier et qu'à présent il ne fait pas seulement partie de ma vie, mais de moi aussi.

Je ne sais pas si mon presentiment est vrai ou au contraire. On verra avec le temps et j'espère que c'est réel. Je veux y croire. Même si certains moments j'ai des doutes mais c'est si évident de voir que la vie fait tout pour que nous restons ensemble malgré ce qui se passe ?

— À quoi penses-tu mon amour ? me demande-t-il.

— À nous.

Il se redresse et se met à me fixer. Ça me rend mal à l'aise, car je n'arrive pas à soutenir son regard sans que je ne le détourne et que je rougisse.

— Tu es tellement belle, dit-il doucement. 

Je sens que mes joues s'enflamment mais je souris pour essayer de le cacher.

— Je t'intimide à ce point ? il se met à rire et je le foudroie du regard.

— Tu ne m'intimides pas.

Il s'approche encore plus de moi et son visage n'est qu'à quelques centimètres du mien. Je crois que ce n'est pas seulement mes joues qui rougissent mais mon corps entier.

— Je t'aime.

— Je t'aime, réponds-je avec le cœur battant la chamade.

— Tu sais ce dont j'ai le plus envie cet instant précis ? demande-t-il.

— Dis-moi.

— De toi.

— Et tu sais ce dont j'ai envie moi aussi maintenant ?

— Dis-moi.

Il affiche un petit rictus.

— De tout ton être.

****

Je me réveille sur mon petit nuage après une longue nuit d'amour. je peux dire pour la première fois que dormir à cinq heures du matin en valait vraiment la peine. Mais ce dont j'ai le plus peur, c'est que je devienne accro.

— Réveille-toi gros Koala, dis-je à l'intention de mon petit ami.

Il grogne et met son coussin sur le visage. Je m'allonge sur lui, j'enlève le coussin et commence à le caresser. Il ouvre à peine ses yeux et me sourit.

— Tu veux qu'on reprenne là où on s'est arrêté hier soir ? me dit-il de sa voix roque, avec pleins de sous-entendus.

— Pervers.

— Tu as bien dormi ?

— Oui, surtout après une nuit comme celle d'hier.

— Perverse, rigole-t-il.

Puis, une idée me traverse la tête. Après une nuit parfaite, je crois qu'elle ne peut pas se terminer avec un réveil banal. Alors je lui demande de ne pas se lever du lit et cours vers la cuisine pour lui préparer un bon petit déjeuner.

— Dis donc qui vois-je.

Je sursaute à l'entente de la voix d'Alec.

— Bonjour, sourié-je.

— Ne me dis pas que tu viens de te réveiller ?
me demande-t-il surpris.

— Il est quel heure ?

— Quinze heure, j'ouvre grand les yeux et soupire.

— Jai raté un cours.

— À quel heure?

— Midi, mais bon tant pis. Sinon tu vas bien ?

Alec fronce les sourcils et se met à rire. Je le regarde en me posant des questions.

— Je vois une qui est heureuse pour une raison particulière.

— Pas du tout, je hoche les épaules et me remets à préparer le petit déjeuner.

Je file dans la chambre et retrouve Alvin toujours allongé, entrain de jouer sur son téléphone.

Il lève les yeux vers moi et m'affiche un grand sourire qui me fait craquer. Il se redresse et je pose le plateau sur le lit. Alvin m'attrape par la main et m'approche de lui en me prenant dans ses bras tout en me remerciant avec plusieurs baisers sur tout mon visage.

Je l'aime tellement.

Quelques minutes plus tard, après avoir terminé notre repas. Mon cerveau revient à la raison, je commence à me poser plusieurs questions.

— Chéri ?

— Oui ?

— Tu ne trouves pas qu'on devrait avoir une conversation ? dis-je d'une petite voix.

— Bien sûr, de toutes les façons on doit régler certaines choses, et se promettre d'autres aussi, lâche-t-il.

— Alors je te laisse la parole.