Partie 37 : Aïe

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1 semaine plus tard

Cela fait 1 heure que nous sommes sur scène. Je ne sais pas pourquoi, mais ce soir, j'ai beaucoup de mal. J'ai beaucoup moins de souffle que d'habitude. De temps en temps, j'ai des fourmis dans les bras. Mais j'essaie de tenir. Depuis 5 minutes, je suis dans les coulisses. J'ai envie de vomir. Autour de moi, tout tourne. J'arrive tout de même à attraper la main de Gwennaëlle.

- Jess !! Assieds toi.. Voilà..

Je sais que Gwenn continue de me parler. Mais je ne sais absolument pas ce qu'elle me dit. J'entends juste un gros brouhaha. Au fur et à mesure que les secondes passent, je vois de plus en plus blanc. Je ferme donc les yeux. Je porte mes mains à mes yeux et les frotte. Une vive douleur envahit mon bras droit et ma jambe gauche. Soudain, plus rien. Plus de brouhaha. Plus de vision.

Lorsque j'ouvre les yeux, je suis allongée dans un lit. Des bips attirent mon attention. Je tourne donc la tête vers ces petits bruits aiguës. Mes yeux se posent sur une machine. Je comprends alors qu'il m'est arrivé quelque chose. Grave, visiblement. Puisqu'il fait jour. Je fais le tour de la pièce des yeux. Des machines m'entourent. Je ferme les yeux et soupire. Qu'est - ce qu'il s'est passé ? Pourquoi je suis là ? Comment je suis arrivée là ? Lorsque je rouvre les yeux, un infirmier (soit dit en passant très mignon) est à côté de moi. Je le fixe, sans rien dire.

- Salut ; me dit il en me souriant et en enlevant le masque respiratoire que j'ai sur la bouche.

- Bon... Bon... Bonjour ; bégaye je. 

- Je m'appelle Gaspard. Je suis ton infirmier. J'vais donc m'occuper de toi.

Gaspard me parle tout en checkant chacune des machines qui se trouve dans la pièce. Comme j'ai du mal à respirer, je remets le masque. Soudain, la porte s'ouvre et se referme. Maxime et Gwennaëlle apparaissent. Ils s'approchent doucement.

- Je vous laisse quelques instants ; dit Gaspard en sortant de la pièce.

Je me mets assise dans le lit. Max dépose un bisou sur mon front. Gwenn vient m'embrasser. Après le baiser, elle reste assise sur le bord du lit. Je pose ma main sur celle de Gwenn.

- Tu nous a vraiment fait peur Jessy ; m'affirme Max. Qu'est - ce qu'il s'est passé ?

- Je sais pas... Je ne me souviens de rien. Qui m'a amené ici ? Et pourquoi je suis là ?

- Calme toi ; me dit tendrement Gwenn. J'vais t'expliquer. Hier soir, pendant le concert, t'es venue en coulisses. T'as commencé par me dire que tu avais envie de vomir. Quelques secondes après, t'as attrapé ma main. Tu étais blanche. T'étais prête à t'évanouir. Je te posais des questions. Tu répondais en hochant la tête. Mais à un moment, tu as commencé à crier.

- C'est là que j'ai compris qu'il se passait quelque chose ; enchaîne Max. On a donc écourter le spectacle. Gwenn et moi on s'est occupé de toi pendant que Cerise appelait les secours. Le temps qu'ils arrivent, tu t'es évanouie.

Gaspard réapparaît dans la pièce. Il s'approche de nous.

- Jessica, je vais te poser quelques questions ; m'informe - t - il. Tout d'abord, est - ce que tu prends un traitement ?

- Oui. Pour ma sclérose en plaques.

- C'est quoi ton traitement ?

- Euh... J'prenais des piqûres mais je suis passée aux cachets depuis le milieu de la semaine dernière.

- Et.. Tu fais encore des piqûres ?

- Plus depuis 2 jours.

- Est - ce que tu pourrais demander à tes parents s'ils peuvent m'amener l'ordonnance de ton médecin ainsi que les cachets que tu prends ?

- Bien sûre ! 

Gaspard me pose encore quelques questions et s'en va. Je laisse glisser dans le lit. Gwenn me regarde en passant sa main sur ma joue. J'attrape sa main et viens déposer un bisou au creux de sa paume.

- Tu m'as vraiment fais peur ; me confirme - t - elle.

- Je suis là maintenant. Mais j'ai vraiment besoin d'un énorme câlin de la part de vous deux.

Max et Gwenn me font un énorme câlin. Je souris. A un moment, Max s'assoit derrière moi. Gwenn vient se mettre entre mes jambes.

- Vous êtes vraiment les meilleurs ; leur dis je.

Je sens Max me faire un bisou sur la tête. Il me fait des câlins. Je viens enrouler mes bras autour de la taille de Gwenn. Celle - ci vient caresser mes avants bras. Je souris. Je penche la tête en arrière pour venir la caler sur l'épaule de Max. Je ferme les yeux et soupire. Je m'endors pratiquement aussitôt.

L'amour n'a pas de loisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant