Partie 56 : Point de vue de Gwennaëlle

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- Alors Gwenn ?! Comment il s'appelle ?! s'impatiente Jess, sur mon écran d'ordinateur.

- J'te l'ai déjà dis. Il s'appelle Anthony.

- Ça fait combien de temps que vous êtes ensemble ?

- 4 mois. J'ai été célibataire que 2 mois.

- Je suis tellement contente pour toi !

- Maman ! J'ai faim ! s'exclame Sarah.

- J'dois te laisser Gwenn. Sarah a faim. Tu sais comment elle est quand elle a faim. Bye.

- Bye.

Je raccroche et ferme mon ordinateur. J'ai eu beaucoup de mal à m'adapter ici. Mais Anthony a su m'aider.

- Chérie, tu viens faire à manger ? J'ai faim ; me dit Anthony.

- Tu ne peux pas te faire à manger tout seul ?

- Je t'ai demandé de me faire à manger. Donc tu vas me faire à manger. C'est clair ? m'ordonne Anthony sur un ton glacial.

C'est la première fois en 4 mois qu'il me parle comme ça. Du coup, je reste bouche bée devant lui.

- Allez bouge ton cul !!! s'exclame - t - il.

J'attrape mon portable et sors de la pièce avant que ça dérape. Quand j'arrive dans la cuisine, j'envoie un sms à Jess.

Moi : Jess, comment il est Matthew avec toi ?

Jess ♥♥ : Doux, attentionné. Pourquoi ? Anthony ne l'est pas ?

Moi : Si, si. J'dois te laisser. J'dois préparer le repas.

Je verrouille mon portable, le mets dans ma poche et prépare le repas. Lorsque celui ci est prêt, j'appelle Anthony. Quand il arrive dans la pièce et qu'il voit ce qu'on mange, il me lance un regard noir.

- Mais j'voulais pas manger ça. C'est dégueulasse en plus ! dit il. Fais autre chose.

- Mais c'est déjà prêt.

Anthony lève la main et me donne une gifle. Je pose ma main sur ma joue. Des larmes coulent sur mes joues. Mais je lui prépare autre chose à manger pour qu'il ne me frappe pas une seconde fois.

14 heures

J'ai préféré quitter l'appartement pour l'après-midi. Je suis donc à la salle de sport pour me sortir de la tête tout ce qu'il s'est passé ce matin. Mais je n'y arrive pas. Tout tourne en boucle dans ma tête. Tout va bien se passer Gwenn. C'est juste une erreur. Il s'en veut et va s'excuser dès que tu vas rentrer à la maison. Je me rassure comme je peux. Et pour l'instant, cela marche puisque j'oublie tout ce que j'avais en tête. Je me concentre sur mes pas sur le tapis de course. J'accélère la vitesse et cours un peu plus rapidement.

L'amour n'a pas de loisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant