L'amour n'a pas de lois

Partie 6

Cela fait 1 semaine que nous sommes en vacances. Il y 4 jours, c'était noël. C'était vraiment génial. Toute ma famille était là. Mes 4 grands parents, mes 2 tantes ainsi que leurs mari, mes 3 oncles ainsi que leurs femmes. Mais ceux que j'étais le plus contente de voir, c'était Dimitri (mon grand frère) et Margaux (ma grande sœur). Cela faisait longtemps que je ne les avais pas vu.

Mon téléphone sonne sur les coups de 10 heures 40. En voyant que c'est l'hôpital, je m'écarte de tout le monde et je décroche. J'écoute tout ce que Madame Aniru me dit. Quand elle a finit, elle raccroche. J'en peux plus de ce truc... J'en ai marre de prendre tous ces médicaments. J'ai l'impression que ça ne sert à rien et ça m'énerve. Des larmes dévalent mes joues.

- C'était qui ? demande Dimitri.

- Personne. Ne vous inquiétez pas. J'ai juste besoin d'être seule.

Sur ces mots, je me lève et monte dans ma chambre. Je prends mon portable et envoie un SMS à Maxime.

Moi : Tu viens courir avec moi ?

Max : Quand ?

Moi : Maintenant.

Max : J'arrive dans 15 minutes. Prépare toi.

J'essuie mes larmes et me prépare pour aller courir. Lorsque je descends, je tombe nez à nez avec mon père.

- Tu vas où ? me questionne - t - il.

- J'vais courir avec Max.

- Maintenant ?! s'exclame ma mère.

- J'en ai besoin. Je ne sais pas pour combien de temps j'en ai.

Mes parents ne me demandent rien de plus. Ils retournent à leurs occupations. J'enfile mes baskets. Au moment où je vais pour sortir, je me dis qu'il faut que je leur révèle qui m'a appeler tout à l'heure. J'attrape donc un post-it et un stylo. Appuyer sur le meuble où ils étaient posé, j'écris mon petit mot.

Madame Aniru m'a appelé. Je vais mal... Enfin, plus mal qu'avant.

Je remets le capuchon sur le stylo. Je le range, colle le post-it sur la porte et sors de la maison. Max est là. Je lui dis bonjour.

- On fait quel parcours aujourd'hui ? m'interroge - t - elle.

- Le premier qu'on a fait ensemble.

- C'est parti alors.

- Ouais...

Nous commençons à courir.

Lorsque nous sommes au bout de ma rue, je m'arrête de courir. Je fixe Max.

- Qu'est - ce que tu fous ? Il reste 100 mètres avant la fin du parcours.

- Max, faut que j'te dise un truc.

- Vas y, je t'écoute.

- J'ai eu les résultats des examens.

- Et qu'est - ce qu'ils disent ?

- ....

- Ton état a empiré, n'est - ce pas ?