59 - Portait robot

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Finalement en sortant de la société SOCEMA , Fred n'était pas plus avancé ,tous les témoignages allaient dans le même sens , Bonnaire avait 2 passions dans la vie , son boulot et les femmes ... et très souvent il utilisait cette passion pour avancer dans son boulot mais rien ne pouvait amener jusqu'au meurtre ... au contraire , il avait aidé beaucoup de ses collègues et même lors du rachat des entreprises qu'il avait pu faire au cours des dernières années , il avait toujours été très généreux avec les employés lésés ...

Fred : tu as quelque chose de ton côté ?

Kadiri : j'ai récupéré 6 ordinateurs ... 4 tél professionnel et j'ai eu l'occasion de discuter avec 3 employés de la boite ... ils ne tarissent pas d'éloge sur le patron, même s'ils avouent que parfois il en demandait un peu de trop mais tous sont unanimes c'était un bon patron ...

Fred : ouais pareil avec le chef de projet ... depuis le début je pense que ce meurtre est en rapport avec sa vie privée ... pas avec son boulot je sais bien que parfois certains perdent tout dans ces rachats d'entreprises mais en général ils pensent plus à se suicider qu'à tuer le mec qui achète l'entreprise ... Bon on passe au palais voir s'ils ont trouvé quelque chose de leur côté ... à quelle heure doit passer le patron du bar ?

Kadiri (consultant son tél) : 18h30

Fred : 14h et on a rien bouffé ... on prend un truc au passage ?

Kadiri : j'allais vous le demander Commandant, je n'ai pas eu le temps de déjeuner là ce matin ... et j'avoue que ça creuse un peu ...

Fred : allez c'est partit ... après être passé prendre de quoi grignoté, le Commandant et son lieutenant se dirigèrent vers le palais, Alice et Victor n'avait quasi pas quitté leurs écrans respectifs sauf pour s'octroyer une petite pause repas ... ils s'étaient fait livrés des petits plats japonais, qu'ils venaient de finir ...

Et alors qu'Alice pensait qu'un thé lui ferait le plus grand bien pour tenir encore quelques heures ... son mari comme s'il avait pu lire dans ses pensées venait de franchir la porte de son bureau en lui tendant un thé aux fruits rouges ...

Fred : de quoi faire une pause bien mérité non ?

Alice : oh oui je crois à part celle du repas on n'a pas arrêté depuis ce matin ...

Fred : on n'a même pas prit le temps de manger .... On vient juste d'acheter de quoi faire un break et on est venu le faire ici ... ça ne vous dérange pas ?

Alice (souriant) : au contraire... .

Comme Victor et Djibril semblaient occupés à discuter dans leur coin, Alice ne profita pour discuter de leurs enfants avec son mari ...

Alice : je n'ai même pas eu le temps d'emmener les petits à la crèche comme j'avais prévu de le faire du coup je les ai appelé et j'ai reporté cela à la fin de la semaine

Fred : ok du coup Clotilde les garde ?

Alice : oui à la maison ...

Fred : c'est pour ça que tu n'avais pas l'air stressé ... que je n'ai pas eu de message d'alerte

Alice : n'importe quoi ... je n'ai aucun stress de mettre mes enfants à la crèche ... je pense que c'est une étape à passer tout simplement ...

Fred : hummm si tu le dis, mais je suis sûr que si j'avais les coordonnées de la nana qui était à la crèche pour le premier jour de Paul, et que je l'appelle encore aujourd'hui je suis sur qu'elle se rappelle encore de toi ...

Alice (vexée se réinstallant derrière son bureau) : n'importe quoi ... je voulais juste être sur que mon fils allait bien, j'ai appelé pour prendre des nouvelles comme toutes les mamans doivent le faire je suppose... Il était tout petit

La vie à 6 , pas toujours simpleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant