2- La Meute Eclipse - Minuit Torride

Chapitre 39.

Alan était un homme qui savait ce qu'il voulait. Maya était obligée de le concéder alors qu'il la poussait vers le lit sans ménagement. Pourtant, les mains étaient douces, elles tremblaient légèrement contre ses hanches, là où ses baisers sauvages et dominateurs lui faisait tourner la tête. Elle savait qu'il essayait désespérément de juguler le loup, elle pouvait presque sentir l'animal pulsé sous sa peau ébène, comme s'il n'attendait qu'une faiblesse de l'homme pour prendre le contrôle.

Avec un contrôle et une douceur douloureuse, Alan l'allongea sur le lit, la dominant de toute sa splendeur. Déjà à moitié nue, Maya se sentait terriblement vulnérable, les jambes écartées de force par les hanches du mâle qui s'était logé entre elles.

Maya sentit une forme d'appréhension la gagner, elle savait comment fonctionnait le sexe, évidemment, elle n'était pas une sainte-nitouche, mais entre un savoir théorique et la puissance brute d'Alan au-dessus d'elle, sauvage et indomptable, il n'y avait pas de comparaison possible.

Et il ne cessait de l'embrasser, une de ses mains lui caressant sa jambe nue pour l'inciter à l'enrouler autour de sa taille, l'autre immobilisant son corps d'une prise ferme au niveau de sa taille.

En tournant la tête sur le côté, la jeune femme réussie à se dégager de baiser pour reprendre son souffle, mais ça n'arrêta pas la ferveur du mâle qui commença à embrasser sa gorge pour descendre jusqu'à ses seins, encore protégé par le haut de sa robe.

Consciente qu'elle allait devoir le ralentir avant qu'il ne lui fasse mal, Maya commença à passer ses mains dans ses cheveux noirs en murmurant des mots apaisant.

Il lécha la gorge avant de terminer de déchirer totalement le haut de sa robe, dévoilant ses seins. Les yeux mi-clos, il l'observa quelques secondes avant de se jeter dessus comme un animal affamé. Les les lécha, les suça, téta le bout en y laissant de la bave avant de venir en mordiller la rondeur. Chaque caresse lui créait un inconfort excitant dans le creux des cuisses, et elle commença à haleter, désireuse qu'il vienne la caresser là.

— Doucement, chuchota-t-elle d'une voix éraillée et plus rauque qu'à l'habituer.

— Doucement, répéta-t-il en venant glisser sa main entre leur deux corps.

Il posa ses doigts abîmé par sa condition de soldat sur sa féminité, et elle eut l'impression de recevoir une décharge de plaisir lorsqu'il commença à titiller son organe sensible.

À coup de long mouvement de va-et-vient, il la charma jusqu'à ce qu'elle se mette à haleter, incapable de penser à autre chose qu'à ses mains sur son sexe, son corps contre ses seins, sa bouche sur sa gorge, elle se sentait enivrée par sa présence, complétement à sa merci. Une douce chaleur naquit dans son bas-ventre grandissant en vague jusqu'à ce qu'Alan glisse doucement un doigt dans son sexe vierge. Elle sursauta, mais la présence intrusive n'était pas désagréable alors elle ondula doucement des hanches dans l'espoir d'apaiser un peu le désir qui la brûlait de l'intérieur.

Tout en douceur, comme promis, Alan la caressa, habituant son corps à être pénétré, continua à l'embrasser et à la cajoler jusqu'à ce que toute son appréhension s'envole et que ne subsiste plus que l'envie de le sentir en elle.

Perdue dans le plaisir Maya n'eut même pas le temps de s'inquiéter lorsqu'Alan s'écarta d'elle quelques secondes pour se déshabiller.

— Toute chaude et sexy, gronda Alan avec satisfaction en revenant la couvrir de son corps. Toute humide et prête.

On entendait dans sa voix l'animal qui tirait de toutes ses forces sur ses rênes pour se libérer de l'emprise de l'homme. Mais Maya s'en fichait, elle sentait le sexe dure d'Alan se présenter à son entrée.