Chapitre 3.

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Alan avait toujours été un loup très patient. Surtout avec Maya.

Brigitte lui disait souvent que, louveteau, il savait paraître si sage qu'on ne le surveillait jamais assez et qu'il arrivait neuf fois sur dix à s'échapper pour retrouver la fillette qui était gardée dans une autre section de la garderie.

Plus tard, quand Maya avait été emmenée en internat, il avait patiemment écrit et attendu chacune de ses lettres, qui s'était faites plus rare au fil des ans. Et désormais, il tentait de s'accommoder au rythme de la jeune femme au lieu de suivre l'instinct de son loup qui lui criait qu'elle était sienne.

Mais là, sa patience commençait sérieusement à s'effriter. Ça faisait quatre ans que Maya était de retour au manoir et pas un jour n'avait passé sans qu'il ne regrette de l'avoir laissé partir. 

La guérisseuse pouvait le cacher à tout le monde, mais Alan n'était pas dupe, elle souffrait. Quelque chose qu'ils lui avaient fait là-bas l'avait profondément traumatisé, et il ne comprenait pas quoi. Il avait lut et relus chacune des lettres qu'elle lui avait envoyer, pas une seul ne laissait présager un quelconque problème. C'était la raison pour laquelle il avait été très patient avec elle quand elle était rentrée, il avait encaisser sans broncher chacun de ses refus, lui avait toujours fait savoir qu'il restait son meilleur ami, même s'il souhaitait plus, tellement plus. Mais il venait à bout de sa réserve. Même avec les meilleures intentions du monde, il savait qu'il ne pourrait pas résister encore longtemps à l'appel de sa dulcinée, combien même elle le repoussait.

Et ça lui faisait peur. Il avait peur de se dire qu'il serait peut-être être capable d'être violent avec la femme de sa vie lorsqu'il sera poussé à bout.

Alan secoua vivement la tête.

— Jamais, ce promis-t-il. 

Il refusait de voir la crainte dans le doux regard de Maya. Elle n'avait jamais eu peur de lui, et il ne voulait pas que ça commence. Plutôt mourir que de lui faire du mal.

La mâle referma derrière lui la porte de sa petite salle de bain. Toutes les chambres en étaient pourvues. Même si la meute était une grande famille, les loups aimaient avoir leur intimité et leur espace personnel. Le manoir avait été construit dans ce but. Territoire déchiré durant la guerre inter-espèce, c'était un couple alpha Opposé et un petit groupe de loup qui avait finalement gagner ces terre. Le manoir était donc relativement jeune, comparer à certains bâtiment.

Alan retira son t-shirt et libéra enfin son sexe roide qu'il avait durement harnaché dans un pantalon en entrant dans le vieux bâtiment en pierre. Même une heure après avoir quitté Maya, il restait encore prêt pour elle.

Il pesta et laissa l'eau glacée lui remettre les neurones en place.

Bien, décréta-t-il silencieusement, il avait assez attendu d'après lui. Dès demain, il lui ferait une cours impitoyable jusqu'à ce qu'elle lui cède.

Car il n'envisageait pas une vie sans elle.

2- La Meute Eclipse - Minuit TorrideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant