2- La Meute Eclipse - Minuit Torride

Chapitre 57.

— Je pense qu'il est temps de parler du contrat, soupira Alan en donnant un coup de langue au téton durci de Maya.

Cette dernière marmonna quelque chose d'intelligible, comblé. Humm... Alan savait vraiment ce qu'il faisait. Maya se sentait toute courbaturée, mais elle aurait pu le laisser recommencer indéfiniment.

— Première clause, tu es à moi, je suis à toi.

Elle approuva d'un marmonnement en glissant les mains dans ses cheveux.

— Deuxièmement, tu déménages dans ma chambre, ajouta-t-il, puis il mordilla le son seins, étouffant sa protestation. Troisième clause, on s'unit à la prochaine pleine lune, je veux une cérémonie.

Il remonta pour l'embrasser.

— Dernière règle, tu n'as plus le droit de fréquenter le lionceau.

Cette fois-ci, Maya protesta vivement et le repoussa sur le dos.

— Leo est mon ami ! s'exclama-t-elle.

— Tu ne peux pas être ami avec un félin, décréta Alan avec une moue possessive.

Il glissa les mains sur ses fesses nues. Finalement, ses vêtements n'avaient pas tenu longtemps.

— Si je peux, et même que je refuse de déménager ici.

Alan plissa les yeux.

— Tu as dit tout ce que je veux.

Maya lui sourit tendrement en se penchant pour l'embrasser.

— Je suis guérisseuse, Alan, j'ai dit que je ne voulais pas déménager ici, pas que je ne voulais pas emménager avec toi.

Une lueur brilla dans son regard noir, et il commença à pétrir ses fesses.

— Alors on emménage dans l'appartement de la guérisseuse ? demanda-t-il.

Juste à côté de l'infirmerie, il y avait un appartement avec chambres, cuisine, salon et salle de bain, spécialement pour la guérisseuse. C'était là qu'Alan avait vécu jusqu'à la mort de sa mère.

— Si tu n'as pas envie, on peut en prendre un autre.

Moins confortable, mais Maya s'en fichaient.

— J'adorerais retourner vivre là-bas, avoua-t-il en l'attirant pour un baiser. Mais t'as toujours pas le droit d'être pote avec le lion.

Maya éclata de rire, il ne perdait pas le nord. Elle l'embrassa jusqu'à lui faire oublier ses protestations.

— Je suis guérisseuse, interdiction de m'empêcher de faire mon travail !

— J'essayerais... promis Alan, penauds.

— Essaye bien alors, sinon...

— Tu n'as pas le droit de me quitter, déclara-t-il fermement en la coupant.

Maya secoua la tête, terriblement heureuse.

— Sinon privé de sexe.

Alan haussa un sourcil, soudainement très intéresser.

— Ah ouais ? J'aimerais bien voir ça.

— Tu ne pourras pas me faire changer d'avis.

Il la renversa sur le dos et se pencha à son oreille.

— Je doute que tu puisses résister à un mâle changelin dominant ayant en tête de te faire craquer. Je ne suis pas prude, moi, Mey, me balader nu partout où tu seras ne me dérange pas du tout.