Chapitre 10 Partie 2 : Un peu d'espoir

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Tant qu'il y a de l'amour il y a de la vie, et tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir.

Pdv Thysia

Je me réveillais, bien au chaud contre un corps musclé.

Je me redressais brusquement.

Un corps musclé ?

Puis les souvenirs des évènements du jour précédent me revinrent. Un petit sourire apparut sur mon visage et je me ralongeais au côté de Poséidon.

Il remua doucement mais ne se réveilla pas. Par contre son bras gauche enserra ma taille et me colla contre son torse. Ma joue se retrouva appuyée dans le creux de son épaule et ma main posée sur son torse.

Je me figea pendant un instant, gênée par ce contact, puis je me décontractais. Je passais les doigts de ma main droite dans sa main qui reposait sur ma taille et commençais à suivre le contour de ses abdominaux avec les doigts de ma main gauche.

Je pourrais vite apprécier ce genre de moment.

Un petit rire hystérique s'échappa de ma bouche alors que j'avais cette pensée.

J'étais définitivement accro à Poséidon.

Je fermais les yeux en écoutant les battements réguliers du coeur du dieu, réconfortée par la chaleur de sa peau contre la mienne.

Puis je me rendormie.

*****

Mon second réveil fut beaucoup moins agréable. Et pour cause : le torse de Poséidon venait de se couvrir de son armure d'écailles dorées.

Je me redressais et le regardais.

Sa respiration s'était accélérée, ses poings étaient serrés à s'en faire blanchir les phalanges, ses cheveux étaient collés sur son front par de la sueur et son visage était figé dans un masque de haine.

Poséidon faisait un cauchemar.

Je vis du coin de l'œil l'eau s'agiter à l'entrée de la chambre puis Poséidon commença à s'agiter.

- Non... Murmura-t-il. Non, non, non et non.

Je me figeais en voyant une larme rouler sur sa joue alors même que ses yeux étaient fermés.

- Pas ça... Ramène-la. Ramène-la !

- Poséidon, appelais-je.

Mais il ne se réveilla pas. Au contraire il commença à s'agiter de plus en plus.

Je m'installais alors à califourchon sur lui en mettant mes mains sur ses épaules pour le secouer. Lui mettre une claque serait mon dernier recours.

- Poséidon réveille-toi ! Allez !

Je le secouais de plus en plus fort mais il pesait lourd et c'était compliqué de le soulever.

- Ce n'est qu'un cauchemar Poséidon ! Réveille-toi !

Soudain ses yeux s'ouvrirent et ce que je vis dedans me glaça le sang.

Haine. Désespoir. Tristesse.

Mais surtout folie.

Mais notre contact ne dure même pas une seconde car il se redressa brusquement, inversant nos positions. Ses mains enserrèrent mes poignets et les plaquèrent de chaques côtés de ma tête. Son visage n'était qu'à quelques centimètres du mien et son poids m'empéchais de faire le moindre geste.

Je sentais le danger qu'il représentait jusque dans mes plus petites cellules. J'étais la proie et lui le prédateur.

Pourtant je n'avais pas peur. Je savais, je sentais, que jamais il ne me ferait volontairement du mal.

La Protégée Des OcéansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant