Chapitre 12 Partie 2 : Sombre passé

350 27 1
                                    

Ou comment se faire manipuler en en ayant parfaitement conscience.

Pdv Thysia

La mère de Clark se redressa de toute sa hauteur et me regarda d'un air supérieur.

- Vous n'avez aucun droit de vous trouver dans cette pièce.

Je m'avança et me posta à côté du lit, plantant mon regard dans celui de cette femme que je trouvais déjà ignoble.

- Et vous vous n'avez aucun droit d'agir ainsi.

Elle haussa les sourcils.

- Je suis sa mère.

Je manquais de m'étouffer.

- Et alors ?! Cela ne vous donne sûrement pas le droit de l'embrasser comme ça !

- C'est à moi de juger ce que j'ai le droit de faire ou non. Et puis d'abord qui êtes-vous pour me parler ainsi ?

Son air hautain me donnait sacrément envie de lui mettre un énorme coup de poing dans la figure. Poséidon dû voir mon regard car il se plaça entre l'horrible femme et moi, légèrement en avant.

- Ne lui parlez pas sur ce ton, gronda-t-il. Et je vous interdis de toucher votre fils encore une fois.

Je restais bouche-bée devant la colère qui se dégageait de sa voix. Je ne pensais pas qu'il serait autant touché par ce que faisait cette femme, pour la bonne raison que les dieux de la mythologie grecque n'avaient pas vraiment de loi concernant ce genre de choses.

Pourtant la femme ne tint pas compte de la colère de Poséidon et tenta même de se dresser encore plus face à lui.

- Vous êtes son petit ami, je suppose.

Son ton dédaigneux accompagnait un regard remplit de dégoût à l'adresse du dieu. Puis elle s'adressa à moi :

- Et vous vous devez être une de ses amies. Vous n'avez rien à faire ici. Sortez avant que je n'appelle la police.

Bouillonnante de rage je bousculais Poséidon et plaçais mon visage à quelques centimètres de celui de la mère de Clark.

- Mais je vous en prie appelez la police, déclarais-je d'un ton doucereux. Je suis absolument certaine qu'ils seront ravis d'apprendre que vous commettez une faute grave envers votre fils.

La mère pâlit puis me regarda avec haine avant de tourner les talons.

- Vous ne perdez rien pour attendre, gronda-t-elle avant de claquer la porte derrière elle.

- C'est ça dégage sale garce, grommelais-je dans son dos.

Je me tournais ensuite vers Poséidon qui regardait Clark d'un air songeur.

- Tu étais au courant ? me demanda-t-il.

- Non. Mais maintenant je comprends pourquoi il fréquente les hommes et pas les femmes. Ou du moins ça doit être l'une des raisons.

- Il a une sœur ?

- Oui.

- Plus âgée ?

- Il me semble. Pourquoi ?

- Elle n'a rien fait.

Je le fixais avec surprise. Poséidon se sentait réellement concerné par ce que la mère de Clark avait fait subir à son fils.

- Pourquoi te sens-tu tellement concerné ?

- Nous, les dieux, ne sommes peut-être pas un modèle de vertu, mais si il y a une chose sur laquelle nous sommes d'accord, du moins pour les plus sains d'esprit d'entre nous, c'est que les enfants sont justement des enfants. Aucuns d'entre eux ne devraient subir de sévices, morales ou physiques. Et les sévices qu'a dû subir ton ami ont dû être terribles.

La Protégée Des OcéansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant