Sous le ciel apocalyptique, le ruissèlement d’une rivière se percevait dans ce paysage chaotique… Les alentours étaient silencieux, mais sur la rive, assis sur un tronc d’arbre, discutaient deux jeunes hommes. L’un d’eux était de taille moyenne, ses cheveux étaient rose, accompagné de quelques mèches bleu et il portait la même coiffure que Tiamat, en plus court. Sa peau était bleu saphir, avec quelques écailles rose. Il était vêtu d’un haut s’arrêtant à ses abdos, bleu foncée avec des écailles, ainsi que des motifs couleur blé et argile. A son cou, il portait un foulard bleu sombre, qui laissait voir une forte cicatrice autour de son cou… Pour bas, il avait un simple pantalon de la même couleur, avec à la taille un tissus bleu clair, ainsi que des cordes sous ses genoux, tenant les bas amples. Il avait également des bandages autour de ses mains, tandis qu’il prit la parole.
« Je ne pensais pas te retrouver aussitôt ici, Enki. »
L’homme à la cicatrice avait dit ceci dans un souffle, tandis, qu’Enki, assis à côté de lui se contenta de regarder au loin.
« Je t’avoue que moi aussi, Kingu… »
Les deux frères se regardèrent, avant que le dieu serpent ne reprenne.
« Enfaite… A propos de-
— Je ne t’en veux pas. Je sais que papa avait pris ta possession, et qu’il avait dit à ton fils de me trancher la gorge… Expliqua Kingu, posant une main sur sa cicatrice.
— Comment tu le savais… !? S’exclama Enki, surpris.
— Enki… Je suis l’aîné. J’ai eu l’occasion de comprendre plus de chose que vous. J’avais plus de temps.
— Mais encore ?
— Mummu m’avais mis la puce à l’oreille. Rien qu’au départ, je pensais qu’il tenait simplement de papa.
— De quoi tu parles ?
— Toi et Mummu aviez les mêmes pouvoirs que papa. Si j’ai voulu tenter de tuer papa, c’était pour pas que tu le fasses, pour empêcher papa de prendre ta possession… Expliqua Kingu.
— Oh… C’est pour ça que tu voulais m’en empêcher…
— Oui… Mais je flipper trop… »
Un silence s’installa entre les deux frères, laissant Enki culpabiliser un peu de ne pas avoir cherché à comprendre… Son erreur lui aura coûté bien des problèmes, sans parler des avantages que leur père a obtenue… Le cadet soupira, avant d’être interpellé par un craquement, avec Kingu.
« Tiens donc, les deux frères sont déjà réunis ? »
Les concernés levèrent leur regard vers le propriétaire de cette remarque : Ereshkigal.
« Bien le bonjour, vous deux. Sourit doucement Ereshkigal.
— Tu nous cherchais ? Demanda directement Kingu.
— C’est ton cadet que je cherchais.
— Pourquoi moi ? Questionna Enki.
— Parce que j’ai des questions à te poser à propos de ta cohabitation avec Apsû. »
Enki resta perplexe, n’ayant pas très envie d’en parler. Décidément, le dieu serpent n’avait plus rien avoir avec ce qu’il laissait paraître de son vivant…
« Sais-tu quelque chose à propos de ce que votre père a besoin pour libérer les anciens ? Demanda Ereshkigal.
— Oui… Il a parlait d’une porte, à laquelle personne peut y accéder. Ainsi qu’une histoire avec les ténèbres… Ou plutôt la noirceur. Mais je n’ai pas compris en quoi tout ça aller servir… Expliqua Enki.
— La noirceur, hein… Lâcha la reine, prit dans une réflexion, avant de se reprendre. Sais-tu où se trouve la porte dont il a parlé ?
— Non… Mais il a parlé d’autre chose.
— Quoi donc ? »
Enki ne répondit pas tout de suite, hésitant. Ereshkigal et Kingu attendirent sa réponse, l’aîné s’inquiétant. De quoi leur père avait encore besoin avant de libérer les anciens ?
« Seule Tiamat peut les réveiller. Affirma Enki.
— Hein !? S’exclama Kingu.
— Je vois… Bahamut le savais depuis le début. Décidément… Votre oncle va me devoir des explications. Il en sait bien plus que ce qu’il dit. Fit Ereshkigal.
— Comment ça ? Demandèrent Enki et Kingu, ne comprenant pas.
— Je ne saurais vous dire… Mais je suis sûr que c’est lié aux anciens. »
Ereshkigal avait ceci, d’un regard sombre. Visiblement, le fait que Bahamut lui cachait des choses, lui déplaisait fortement. Les deux frères se regardèrent, perplexe, et inquiet pour la suite. Enki ignorait comment leur mère pouvait réveiller les anciens, mais les agissements d’Apsû étaient lié. Mais qu’est-ce que leur oncle pouvait bien cacher ? Il l’ignorait… Finalement, la reine des morts les salua et repartit à son palais. La déesse était particulièrement anxieuse, ce qui ne lui été jamais arrivé… Cette histoire de noirceur… Pourquoi Apsû aurait-il besoin des ténèbres ? Et pourquoi Tiamat ? En quoi pourrait-elle les réveiller ? Sans parler de cette porte inaccessible… Quoiqu’il en soit, Bahamut lui devait des explications.
Chez les dragons, Seth essayait de suivre la manière dont Ninkigu prenait ses postures, ce qui s’avérait difficile. Non seulement le draconien avait une souplesse étonnante, mais en plus il avait un équilibre surprenant ! L’égyptien avait beaucoup de mal à suivre, il n’était vraiment pas aussi souple… Mais alors que les deux amis suivait leur exercice, les autres dragons les observaient avec les draconiens. Tous fixaient Ninkigu d’un regard noir… Le peuple draconique trouvait insultant que ce soit lui qui entraînait un dieu ! Il était le plus faible, avait de nombreuse lacunes, sans oublier son peu de puissance. Pourquoi ce moins que rien entraînait-il un dieu ? Ca n’avançait en rien l’égyptien d’être entraîné par Ninkigu ! Mais alors qu’ils grognèrent pour montrer leur mécontentement, le jeune dragon les ignora, et proposa à Seth d’utiliser l’équipement d’entrainement adapté.
« Euh… Ninkigu… Commença Seth.
— Oui ?
— Pourquoi ils grognent… ? Demanda Seth, tout bas.
— Ah, ça ? Fit Ninkigu, en montrant les dragons. Ils n’aiment juste pas que ce soit moi qui m’occupe de t’entrainer, toi, un dieu. Expliqua le draconien. »
Seth le regarda, ne comprenant pas trop la raison de tant d’animosité à l’égard de son ami… Sans plus attendre, Ninkigu l’amena au second niveau où se trouvait des poutres et des rondins sous formes de parcourt, accompagné par des chaînes pendue auxquelles se trouvait attaché des anneaux. Et à l’ écart, se trouvé plusieurs rondins se trouvant à quelques centimètre du sol, formant un parcourt, ou quelque chose du genre ? L’égyptien ne savait pas trop quoi en pensait, ils étaient disposait étrangement.
« Voilà ce dont tu auras besoin. Sourit le draconien.
— C’est tout ?
— Yep. Le reste ce fait en combat réel. Expliqua Ninkigu.
— D’accord… Mais euh… A quoi servent ses rondins ? Questionna Seth, en montrant l’étrange parcourt.
— Enfaite c’est pour simuler les esquives qu’on ne peut pas esquiver par les airs, et où on est obligé de se baisser. Expliqua Ninkigu. »
Le jeune homme observa le draconien qui partit lui montrer le fonctionnement du parcourt, ainsi que la simulation d’esquive. L’égyptien était épaté, en le voyant se balancer, se déplacer, esquiver, et faire ses glissades pour passer sous les rondins. Le jeune dragon était non seulement souple, agile, mais le moindre de ses mouvement possédait une réel élégance ! A côté de Ninkigu, il ne serait pas capable d’enchaîner ce genre de glissade, ni même parvenir à les faires aussi parfaitement…
« T’inquiète pas, Seth. Commença Ninkigu, en revenant vers lui. Je vais les remonter pour toi. Rajouta-t-il.
— Encore heureux. Se rassura Seth.
— Eheh. Pour commencer, tu vas te contenter du premiers parcours. Tu as pu comprendre le fonctionnement en m’observant ?
— Je pense. Il faut se déplacer le plus vite possible, non ?
— Pas vraiment. Comme tu l’as vu, dès que tu attrapes une chaîne ou t’appuies sur une poutre, des lames sont lâché. Le but c’est de te déplacer le plus vite, mais aussi le plus prudemment possible en plus d’être réactif pour esquiver. T’inquiète pas que ça va forcer ta souplesse ! Rit doucement Ninkigu. »
Seth eut un sourire peu amusé par cette dernière remarque. Fallait-il réellement être souple pour ça ? Il décida d’aller le constater par lui-même. Le début fut facile, jusqu’à ce qu’il s’appuie sur l’une des poutres lié aux lames, l’obligeant à esquiver, avant d’attraper dans la hâte l’un des anneaux, mais deux autres lames s’enclenchèrent. Il voulut atteindre le second anneau, mais n’ayant pas pris d’élan, il se retrouva à s’emmêler entre les chaînes, manquant de ce prendre les lames ! Heureusement, Ninkigu les stoppa, sous un soupir de honte de l’égyptien qui était rouge et se sentait terriblement humilier… Le draconien alla donc bloquer le système des lames, après avoir retenu un rire amusé. Puis le dieu se laissa tomber, les bras en miette. Il s’était bloqué les muscles sur le moment !
« Tu sais quoi ? Commença Ninkigu. Tu vas commencer sans les pièges. Rit-il doucement.
— Pfeu… Fit Seth, les joues roses en détournant le regard.
— Tu vas travailler ta manière de te déplacer et de te balancer. Jusqu’à ce que l’air te porte. Lui expliqua le draconien.
— Hein ?
— Tu comprendras. Sourit Ninkigu. »
L’égyptien soupira, et s’échauffa avant de retenter l’exercice, sous le regard de son ami.
Du côté d’Inlahul, la draconienne était désormais vêtu d’un haut couvrant seulement sa poitrine, couleur bleu ciel, avec des bretelles dorée, accompagné de simple ornement sur le bas. Autour du cou, la jeune dragonne porté un collier d’or en plaque, fait de la même manière que ses brassards qu’elle porté autour des épaules, de ses poignet en plus de deux anneaux, ainsi qu’à ses chevilles. A son soutif, était accroché son collier auquel pendait sa pierre. Et à ses majeurs, était accroché par un anneau un tissu violet clair tenu par ses brassards. A la taille, se trouvait un premier tissu en diagonale de couleur bleu ciel, tenue par un second attaché en un nœud avec les deux extrémité ondulée, de couleur violet. Dessous, un tissu bleu nuit passant seulement derrière ses jambes, descendant jusqu’en dessous de ses genoux. Devant, tenue par les deux premiers tissus, descendait un autre d’un violet transparent, s’arrêtant aux genoux. La draconienne était avec le Mušhuššu de Ninkigu, et s’occupait de lui. Elle avait ramené un récipient d’eau afin de laver ses écailles. Le draconien lui ayant fait parcourir les plaines sableuses, sans s’en occuper, la créature se retrouvait avec les écailles plus que poussiéreuse remplaçant leur couleur rouge. Tandis qu’elle le lavait, le Mušhuššu semblait plutôt heureux que la jeune dragonne s’occupe de lui.
« Il faudrait vraiment que Ninkigu pense à s’occuper de toi, n’est-ce pas ? Fit Inlahul en essorant le tissu qu’elle utilisait. »
La créature acquiesça, avant de se mettre soudainement en garde, grondant. La draconienne se retourna, avant de voir un homme. Elle soupira d’agacement en le voyant.
« Qu’est-ce qu’il y a, Dein’ ? Lança Inlahul.
— Pourquoi tu t’occupes d'une créature qui n’a pas sa place ici ? Et qui plus est, à Ninkigu. Répondit l’homme, assistant bien sur le " à Ninkigu ".
— Alors primo : Bahamut autorise sa présence. Et deuxio : Je ne vois pas en quoi c’est un problème qu’il appartienne à Ninkigu. Informa Inlahul, croisant les bras.
— Tu sais très bien pourquoi. Son existence pose problème. Cracha l’homme. Avec ses défaillances, il va nous attirer des ennuie. De gros ennuie. Rajouta-t-il, sérieux. »
La jeune dragonne soupira, exaspéré. Le jeune homme face à elle était plus grand qu’elle d’une tête et demie. Sa peau était bronzée, son visage rectangulaire, avec un symbole faisant comme une cicatrice d’un vert jaunâtre fluorescent. Ses yeux étaient orangés et moqueur. Ses cheveux violet pourpré, mi long, se trouvaient attaché en une queue de cheval accompagné de plusieurs tresses. Son corps était plutôt bien bâtît, et il était vêtu d’un pantalon pourpre, s’arrêtant aux genoux, et tenue par un tissu couleur terre cuite. Alors que la draconienne s’apprêta à lui demander de demander de partir, le jeune homme s’approcha avant de s’arrêter à sa hauteur.
« Dit moi, Inlahul. Ça te dirait de te joindre à moi pour s’occuper des chimères à l’Est ? Proposa-t-il.
— Non merci. Ça ne m’intéresse pas. D’autant que je dois rester ici pour entraîner la briinah de sa jur.
— Ben voyant… Tu sais, Inlahul, les autres draconiens te considèrent comme une kinbok, avec moi. À rester avec Ninkigu, ça ne t’attirera que des ennuie. Avança le draconien, l’air sérieux.
— Je m’en fiche. Contrairement à vous tous, aussi bien dov et juldov, Deinyolosvul, Ninkigu est bien plus efficace. Il est fiable, zok mid, et zok krin. Cracha Inlahul. [NDA : traduction " Le plus loyal, et le plus courageux. "]
— Tu n’as pas changé. Soupira le chef des draconien. Toujours à prendre sa défense.
— Ben oui. Trancha la jeune dragonne. »
Sur ces mots, Inlahul partit avec la monture de Ninkigu, bousculant Deinyolosvul. Le draconien la regarda partir, d’un regard agaçé.
« Peut-être que tu comprendras mieux lorsque je t’aurais montré que ce chers Ninkigu ne mérite pas que tu le défendes autant. Gronda tout bas le chef des draconiens. »
Au premier étage, Tiamat aidait Gula, à préparer ses fioles et remèdes. Les deux déesses discutaient un peu, de chose futile. Mais alors qu’elles parlaient, une voie familière arriva derrière elles.
« Bonjour Tiamat et Gula. Ça faisait longtemps. »
Les concernées se retournèrent, avant de voir le jeune homme : Ninazu, le fils d’Ereshkigal.
« Alors ça ! S’exclama Tiamat. Je ne m’attendais pas à te voir, Ninazu.
— Ma mère m’a demandé de passer. Expliqua Ninazu. Bahamut est là ?
— Il est dans les souterrains. Il ne devrait pas tarder à remonter. Répondit Gula.
— D’accord. Et mon fils ?
— Il est du côté des gours, pour cueillir des plantes médicinale. L’informa Gula. »
Ninazu la remercia et partie voir Ningishzida, sous le regard des deux déesses.
« Il a bien grandi depuis la dernière fois que je l’ai vu. Fit remarquer Tiamat.
— Oui. Il est devenu bel homme. Sourit Gula.
— En effet. La dernière fois que je l’ai vu, il devait avoir… treize ans, non ? Fit Tiamat.
— Je crois. Maintenant il en a trente. Rit doucement Gula, avant de se stopper. La guérisseuse prenait brutalement un coup de vieux ! »
Tiamat se rendit compte à la remarque de Gula que le temps passé drôlement vite… La dernière fois qu’elle avait vu le fils d’Ereshkigal, c’était un enfant qui suivait sa mère partout, et qui faisait tous ce qu’elle lui demandait. Mais il était également timide et peu sûr de lui… Aujourd’hui il était tout le contraire !
Du côté de Ninazu, il avait rejoint son fils. Ce dernier sursauta lorsqu’il entendit son père arriver, avant de faire une mine stressé.
« Déstresse, Ningishzida. Je ne vais pas te manger ! Rit Ninazu.
— Mais euh… Père, je vous croyais occuper ? Fit timidement Ningishzida.
— C’est vrai. Mais sa majesté m’a demandé de venir vérifier ce que tu lui avais rapporté. Expliqua Ninazu.
— A propos de Seth ?
— Oui. Explique-moi en détail. »
Le jeune portier expliqua donc à son père ce qu’il avait vu lors de leur combat contre Marduk : la forme animale de Seth avait tout son corps marqué par les ténèbres. Mais la seule marque des ténèbres présente sous sa forme humaine, était ses cheveux noirs. Ningishzida expliqua à son père qu’auparavant, toutes les marques des ténèbres étaient présentes sur le corps de l’égyptien mais qu’elles avaient disparues depuis… Et voilà que depuis deux jours, les cheveux de Seth retrouvaient leur couleur naturelle. Lorsque son fils précisa ce changement, Ninazu fit une mine plus que surprise, qui n’échappa pas au portier.
« Qu’y-a-t-il, père ?
— Il est bien le premier à en arriver là… Souffla doucement Ninazu.
— Où ça ? Questionna Ningishzida, ne comprenant pas.
— Au stade final. Mais peut-être que par miracle, il a réussi à s’en débarrasser. Mais j’en doute… Expliqua Ninazu. Où est-il ?
— Au second niveau, avec le protégé de Bahamut. Indiqua Ningishzida. »
Le père du portier partit donc rejoindre les deux amis, où Seth s’était complètement emmêlé dans les chaînes ! Ninkigu se retenait de rire face à cette scène, plus que ridicule. L’égyptien n’avait pas la bonne technique, et après un lapse de temps d’hésitation lorsqu’il a sauté, il s’était accroché à la première chaîne qu’il lui vint, dans la précipitation, et se loupa pour accroché la suivante, s’emmêlant en essayant de ce remettre en place.
« On va peut-être s’arrêter là ? Rit doucement Ninkigu. »
Le dieu du chaos râla, tandis que le jeune dragon le détacha. Le jeune homme se massa les bras une fois à terre, lorsque Ninazu arriva.
« C’est bien toi, Seth ? Demanda-t-il.
— Euh, oui ?
— Je m’appelle Ninazu. Je suis le père de Ningishzida, et le fils d’Ereshkigal. Se présenta Ninazu.
— Et tu me veux quoi ? Questionna Seth, méfiant.
— Vérifier quelque chose. Seul à seul. »
Le fils de la reine des morts avait dit ceci en regardant Ninkigu, qui soupira avant de les seuls.
« Vérifier quoi ? Reprit Seth.
— L’état de ton âme, ainsi que la progression des ténèbres en toi.
— Hein ? Et pourquoi ? Demanda l’égyptien, ne comprenant pas.
— En Mésopotamie, nous prenons la présence des ténèbres, ou plutôt la noirceur au sérieux. C’est plus grave que ce que tu crois, Seth. »
Seth soupira, peu ravis. Puis il l’observa changé la couleur de ses yeux, virant du rouge sang au dorée brillant. Ninazu baissa son regard vers son torse, là où se trouvait le cœur mais également l’âme. L’égyptien le laissa faire, silencieux, avant de voir l’expression que fit le père de Ningishzida… Sombre ? Ou plutôt perplexe ? Qu’avait-il vu ?
« Qu’est-ce qui ce passe ? Demanda Seth. »
Ninazu laissa ses yeux redevenir rouge sang, et regarda Seth, silencieux. Ce qui ne rassura pas le dieu du chaos… Puis le fils d’Ereshkigal prit la parole.
« Tu devrais éviter d’utiliser tes pouvoirs.
— Hein ?
— N’utilise pas tes pouvoirs en combat, c’est tout. »
À ces mots, Ninazu repartit, laissant Seth en plan, dans l’incompréhension. C’était trop demander des explications ? Cela le fit grogner, se comprenant pas l’intérêt de ce conseil.
Avant de repartir au royaume des morts, le père de Ningishzida fut interrompus par son fils et Gula. Les deux divinités souhaitaient savoir ce qu’il avait vu…
« Eh bien… Commença Ninazu. C’est la première fois que je vois ça…
— De quoi ? Questionna Ningishzida.
— Il en est au dernier stade. Lâcha Ninazu. Le retour de sa couleur naturelle, était le signe du début. J’ai bien peur pour lui qu’il en ait plus pour très longtemps… Termina-t-il.
— Hein !? S’exclamèrent les deux divinités.
— Je ne lui laisse pas plus de deux mois à vivre, grand maximum. À condition qu’il utilise le moins possible ses pouvoirs. Affirma Ninazu. »
Les deux soigneurs se sentirent mal… Visiblement, le fils de la reine n’avait rien dit à Seth… C’était une très mauvaise nouvelle, aussi bien pour lui… Mais aussi pour Tiamat… Malheureusement, bien loin que les divinités présentent ne s’en doute, le malheur ne faisait que commencer…
À suivre…------------------
Dictionnaire draconique
Kinbok : Chef
Briinah : Sœur
Jur : Roi
Juldov : Homme dragon (Draconien)
Zok : Le plus
Mid : Loyal
Krin : Courageux
Deinyolosvul : Dein (Abréviation de Deinmaar = Gardien) Yolos (Flamme) Vul (Sombre) => Gardien de la flamme sombre
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Et voici le chapitre 26 ! ^^
Avec une brève présentation de Kingu, et son échange avec Enki, ainsi qu'Ereshkigal.
En quoi Tiamat pourrait-elle servir à ouvrir la porte ? Où ce trouve cette porte ? Et que peut bien cacher Bahamut...? sans oublier cette histoire de noirceur...Seth perd un peu de style dans ce chapitre, il fallait bien le ridiculiser un peu ! X)
Mais la venue de Ninazu, c'est avérée de mauvaise nouvelle... Tout comme le retour de la couleur naturelle de l'égyptien... Il n'en a plus pour très longtemps... Comment réagira-t-il avec Tiamat lorsque chacun l'apprendra ? Trouveront-ils une solution ? Tiendra-t-il jusqu'à la bataille finale ?
Toutes les réponses arriveront petit à petit, mais ce n'est que le commencement
Sur ce, je vous dit à dans 3 semaines pour le chap 27 ! ;)
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Story of Chaos "the beginning" - Premier Jet
FantasySeth, dieu du chaos, fut exilé au confins du désert après son jugement pour l'assassinat de son frère Osiris, roi d'Egypte, et pour la tentative d'usurpation du trône. Après un mois d'ennui, l'assassin décida de quitter le pays. Il traversa la Sinaï...