𝗥𝗲𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹 𝗱'𝗶𝗺𝗮𝗴𝗶𝗻𝗲𝘀

Minho

Imagine The Maze Runner w//Minho
(Dispute/séparation/réconciliation)
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Je sorti en soufflant un grand coup.
J'avais l'autorisation d'Alby, il ne manquait plus que celle de Mihno, la plus dure à obtenir.
L'autorisation pour quoi? Pour devenir coureur, enfin coureuse. Mais Minho, mon petit-ami, ne voudra jamais me laisser entrer dans le labyrinthe. Mais je ne suis douée pour rien, à part pour courir. Je suis sortie de mes pensées par deux bras qui s'enroulent autour de ma taille. Je sens le parfum du propriétaire de ces bras et je ne peux m'empêcher de sourire en reconnaissant celui de Minho. C'est son jour de repos, il n'est donc pas dans le labyrinthe. Je me ressaisis et me retourne vers lui, toujours dans ses bras.
-Minhooo?
Il me regarde en fronçant les sourcils. Il a compris que j'ai quelque chose à lui demander.
-Quoi?
-Euh... Alby... Alby est d'accord pour que je devienne coureuse. Il ne manque plus que ton accord et je pou/
-Non. Me coupa-t'il
-Quoi? Demandais-je, confuse.
-C'est non. Répète-t'il plus durement.
-Mais Minho...
-Non Y/N. C'est non et je ne changerai pas d'avis. Je ne te laisserai pas risquer ta vie tous les jours dans ce labyrinthe.
-Tu le fais bien toi!
M'exclamais-je, en commençant a hausser le ton.
-C'est différent. Dit-il en croisant les bras sur son torse et en détournant le regard.
-Et en quoi c'est différent Minho! C'est parce que je suis une fille c'est ça? M'énervais-je en essayant d'ignorer le groupe de blocards qui s'était formé autour de nous.
-Tu sais très bien que ce n'est pas pour ça. Me répondit-il, le visage toujours aussi fermé.
-J'en ai marre Minho... je peux plus continuer comme ça...
Il tourne vivement son visage vers moi et me fixe avant de décroiser les bras et de me demander:
-Tu veux dire quoi par là?
Je le regarde en laissant une larme couler le long de ma joue.
-Je... on arrête Minho, on arrête tout.
Dis-je avant de me retourner et de me frayer un chemin à travers les blocards pour m'en aller.
Je n'ai pas rompu parce qu'il m'a dit non. J'ai rompu parce que ces derniers temps, on ne fait que se disputer. À chaque fois que l'on croit que ça va mieux, c'est encore pire.
Je me dirige vers la forêt, histoire de pourvoir pleurer en paix.
Le soir tombé, je retourne dans ma petite cabane sans adresser le moindre regard à personne.
Ellipse une semaine.
Une semaine s'est écoulée et je ne sors plus de ma cabane. Je ne mange plus, je ne dors plus. Je ne fais que pleurer le long de mes journées. Sauf qu'aujourd'hui, un nouveau arrive. Je me décide à sortir, sans regarder personne. Et me faufile entre les gens pour voir l'intérieur de la boîte. Je sens énormément de regards sur moi, mais je ne relève pas les yeux.
C'est encore un garçon. Pourquoi n'envoient-ils jamais de fille? Je me sens seule moi! Je me retourne et retourne dans ma cabane.
Le soir même, une fête était organisée pour le nouveau. Je me décide à y aller.
Je sors et rejoint les autres. Je m'assieds sur un trin d'arbre et, au bout de quelques minutes mon frère, Gally, se place à côté de moi. Il me sourit et me prend dans ses bras.
-Ça va mieux? Me demande-t'il.
-On fait avec... soufflai-je.
Il hocha la tête.
Au bout d'un moment, il part faire son habituel combat avec le nouveau qu'il a surnommé, je cite: la tâche. Bravo Gally, très original!
Je le regarde faire et, après un sale coup à la tête, le nouveau se relève en criant:
-Thomas! Je m'appelle Thomas!
Tout le monde lui fait une accolade et mon regard se pose sur lui.
Minho a les yeux rougis. Aurait-il pleuré?
Il remarque que je le fixe et se décide à venir se placer à mes côtés. Je me laisse aller dans ses bras. Il m'a tellement manqué.
-Je suis désolé... si je ne veux pas que tu ailles dans mes labyrinthe, c'est parce que c'est dangereux et que je ne veux pas te perdre.
J'hoche la tête et lui dépose un simple baiser sur la mâchoire.
-Je suis désolée aussi Minho. J'ai réagis comme une gamine de treize ans qui fait un caprice...
-Je t'aime.
Je relève la tête. C'est la première fois qu'il me le dit. Je lui souris tendrement.
-Je t'aime aussi Minho.
Et nous nous embrassons sous les applaudissements des autres petites cons qui sont réunis autour de nous.